Quand TROP, c’est NON !

Quand TROP, c’est NON !

A entendre tout, n’importe quoi et constamment son contraire, on se dit que la chance appartient à celui que le bon sens a vrillé au rythme des saisons, à celui de la terre, de la vie, de son énergie, à celui qui sait comprendre quand quelque chose ne tourne pas rond et qui se fie à son intuition plutôt qu’aux grands discours, a fortiori s’ils sont politiques. Qui croire désormais ? La météo qui promet une éclaircie, ou ce ciel menaçant chargé de pluie ? En bon marin, on aura la réponse. Mais, depuis quand a-t-on cessé d’apprendre à chacun à savoir naviguer ?

De là où j’écris il n’y a que montagnes, horizon vaste et nature. Je lis la presse et aujourd'hui, je me dis que c’en est trop, que quelque chose de grave est en train de se produire. Il y a une chose magnifique qui relie chacun de nous, toutes espèces confondues, au monde, c’est le souffle, celui par lequel on vient au monde, notre premier cri, et celui de l’instant où on le quitte, le dernier souffle. Le souffle, la respiration, c’est la Vie. Alors, lorsque j’entends, au nom du principe de précaution, que l’Etat et ses représentants décident, à leur bon gré, sans beaucoup de cohérence politique ou scientifique, de nous couper de ce souffle primordial, je trouve que c’en est trop et que nos libertés sont en danger. J’en suis d’autant plus alarmée que peu de voix s’élèvent contre les abus que constituent les incohérences prudentes de nos dirigeants. Ainsi, dès les premières heures du matin et dès l’âge de onze ans, nous nous lèverons masqués, (j’avais lu, il y a peu de temps que les enfants étaient peu contagieux…) et ainsi commencera une journée sous le signe de l’hypoxie. Masqués dans les transports, au bureau, à l’école, dans la rue, pour faire ses courses, chez le kiné (quand on a plein le dos), à la sortie de l’école, à la récré … méritants seront ceux qui voudront prendre le temps de flâner en ville pour quelques emplettes et bien plus encore ceux qui, voulant se détendre et reprendre leur souffle, devront porter un masque en plein air pour faire leur jogging. La nuit devrait laisser un peu de répit à chacun et je me demande comment, par quel miracle, l’absentéisme et la dépression ne seraient pas au rendez-vous de cette rentrée quand l’énergie vitale qui nous relie à la vie par le souffle, est coupée. Quant à la reprise économique, portée à grand renfort de soutiens artificiels, il lui manquera l’essentiel, l’envie, le courage, l’énergie individuelle et collective, corsetée, étranglée par trop de contraintes, de contradictions, d’incohérences, de faux semblants. On rêve de grand air : A quand l’oxygène sous bouteille, comme en plongée, ou dans l’avion, lorsque les masques annoncent la dépressurisation de la cabine ? 

Oui, il y a des précautions, de l’hygiène, des gestes barrières, de la responsabilité à consentir de manière active, tant au niveau individuel que collectif, pour protéger les plus vulnérables et ne pas répandre inutilement le virus, mais jusqu’où accepterons-nous d’être muselés, étouffés, asphyxiés et bientôt peut-être contraints d’être vaccinés ? Un sursaut s’impose, celui d’une parole libre, critique et constructivement opposante, que l’on peine à trouver dans nos médias si inféodés, si tristement notés à l’audimat. Derrière cet étrange virus, il y a plus qu’un enjeu sanitaire et économique : celui de ne pas accepter de vivre anesthésiés par nos désespoirs, nos peurs si bien nourries par un discours d’autant plus anxiogène qu’il est inaudible. La vie est un miracle en soi, mais l’autorité, sous couvert d’une démocratie bienveillante et protectrice, peut porter en elle, par peur cynique, par crainte, par cupidité, par jeu morbide, un virus bien plus dangereux que celui qui circule actuellement. Derrière un masque se cache bien davantage qu’un geste sanitaire. Jusqu’où accepte-t-on que l’Etat intervienne au plus profond de l’intime (le souffle, la vaccination obligatoire, les restrictions de mouvement, l’empêchement à aller, venir, à rendre visite à un parent âgé pour qui l’échange est si important ?). Quand je porte ce masque jusqu’où suis-je prêt à accepter l’autorité de l’Etat, jusqu’où suis-prêt à l’autoriser à aller plus loin ? Jusqu’où plus loin, peut-il aller ? 

Mike Newby

Available immediately, CDD, Short-term missions, start-up, contracts, temporary, voluntary, bénévolat

4 ans

Et les mêmes personnes n'hésitent pas à demander de l'aide de l'Etat, insistant même que c'est leur droit! Non, l'Etat n'est pas en train de nous priver de souffle, l'idée est ridicule

Dominique R.

Senior Advisor at EREGIS SAS

4 ans

De bonnes questions que chacun doit se poser

Michel PIETRI

Directeur Gestion Privée chez SG Société Générale

4 ans

Complètement d’accord avec toi Sylvie.

Aline BUKATO

PSYCHOLOGUE - PSYCHOTHERAPEUTE Thérapie intégrative- Hypnose et préparation mentale sportive

4 ans

Merci de démasquer les paradoxes!

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