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Les liens invisibles qui nous unissent

Il est des relations qui ne se résument pas à des contrats ou des hiérarchies. Ce que nous construisons à FOODRE dépasse les cadres habituels d'une entreprise : c’est un espace de rencontres, de reconnaissance, et de transformation.

Je ne m’attarde pas sur les CV, souvent embellis et rarement révélateurs de la vérité des êtres. Ce qui m’intéresse, ce sont les histoires, les luttes, les aspirations qui se cachent derrière les lignes et les silences. Chaque personne qui rejoint notre équipe porte en elle un potentiel unique, souvent ignoré, parfois enfoui. Mon rôle est d’aider à le révéler, à le nourrir, à l’accompagner.

Les structures sociales et économiques tendent à réduire les individus à des fonctions, à des numéros. Ici, nous refusons cette logique. Nous rappelons chaque jour à nos collaborateurs qu’ils sont plus que leur travail : ils sont des êtres pleins de talents, capables de créer, de rêver, de changer leur trajectoire.

Je veille à leur offrir plus qu’un emploi : une reconnaissance, une écoute, un cadre où ils peuvent s’épanouir. Des horaires flexibles pour qu’ils puissent vivre pleinement leurs passions, un soutien matériel ou juridique pour affronter les imprévus de la vie, et des initiatives collectives, qu’elles soient sportives ou culturelles, pour renforcer les liens qui nous unissent.

Car travailler ensemble, ce n’est pas seulement produire : c’est partager des valeurs, des combats, des espoirs. Ce n’est pas un hasard si notre chef de cuisine, arrivé pour quelques mois, a choisi de rester. Si notre responsable événementiel a préféré transformer son contrat précaire en une collaboration durable. Si notre plongeur, sorti de l’exclusion, a trouvé ici une raison de se lever chaque matin.

Il ne s’agit pas d’un miracle, mais d’un pari : celui de croire en l’humain, de ne pas réduire l’autre à ce qu’il est ou à ce qu’il a été, mais de l’accompagner vers ce qu’il peut devenir.

Nous avançons ensemble, pas à pas, avec la conviction que l’entreprise peut être un espace de vie, de construction, et même, parfois, de réparation. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est, à mes yeux, ce qui donne un sens à tout le reste. Dans cette démarche, je trouve une forme de liberté et de bonheur partagés, ceux-là mêmes qui font battre le cœur de FOODRE.