Quelques réflexions (5/16)

Lai différence entre un manager privé et un manager public ? Le premier doit faire converger les intérêts privés vers l’intérêt commun (survie de l’entreprise) le second doit faire converger les intérêts communs (groupes) vers l’intérêt général (le mieux-être de tous). *

L’apprentissage continu de soi-même et l’esprit critique sont des conditions essentielles à l’apparition du véritable leadership. Tout autre chemin conduit à un leadership de façade qui ne fait qu’éblouir les naïfs! *

Si le savoir ne fait pas d’un individu un bon professeur, l’autorité ne fait pas d’un individu un bon directeur. C’est l'attitude et la préoccupation à l’égard de ceux et celles qu’ils doivent aider (les élèves pour l’un et les enseignants pour l’autre) qui sont déterminantes. *

De nos jours, les politiciens devraient comprendre et tenir compte du fait que la somme des actions particulières (découlant d’un choix personnel) a plus d’impact qu’une action collective qui n’est souvent que le choix de certains qu’ils imposent à plusieurs pour satisfaire leur intérêt particulier.

Le vrai leader est cette femme et cet homme qui, quel que soit son métier, nous incitent à nous dépasser; mais nous n’acceptons cette incitation que d’une personne qui nous inspire confiance. Cela devrait restreindre l’usage abusif du mot « leader » ! *

En sérieux déficit d’humilité, l’homme et la femme de pouvoir font de l’arrogance une caractéristique fallacieuse du leadership. Cela peut en impressionner plusieurs mais ne cherchons pas à les imiter. *

Un directeur ou une directrice d’école doit savoir voir loin tout en demeurant proche, donner une orientation tout en laissant de la latitude, assurer l’intendance sans vouloir tout faire, et se rappeler que ce qu'il ou qu’elle est importe plus que ce qu’il ou qu'elle fait ! *

Comme tout bon manager, un directeur ou une directrice d’école est donneur de sens. Mais pour ce faire, il ou elle se doit d’avoir trouvé le sien et surtout de le maintenir malgré les vicissitudes de sa tâche quotidienne. Car nous ne pouvons donner ce que nous n'avons pas ! *

Le travail d’un directeur ou directrice d’école ressemble à celui d’un chef d’orchestre. Il ne joue d’aucun instrument, donne le rythme et le souffle, maintient l’équilibre entre les solistes et l’ensemble des musiciens. On le voit mais ce n’est pas lui qu’on vient entendre ! *

Le bien-être professionnel d’un directeur ou d’une directrice d’école repose dans sa capacité à se détacher de son rôle sans s’en désintéresser. C’est un apprentissage tout aussi long et difficile que d’apprendre à être plutôt qu’à faire ! *

Passer de l’enseignement au management, pour un directeur ou directrice d’école, est un sentier étroit plein d’embûches. Garder sa vocation première en apprenant à la vivre de façon totalement différente avec le même objectif : faire grandir ceux dont on a la responsabilité. *