RÉCAPITULATIF DES CONFÉRENCES SUR L’AFRIQUE AU VILLAGE LEGALTECH
La 4e édition du plus grand salon de la Legaltech en France a tiré son rideau il y a de cela quelques heures; invitée d’honneur à ce grand rendez-vous de la digitalisation du droit et de ses professions, L’Afrique a dévoilé ses secrets par la tenue de deux conférences qui lui étaient totalement dédiées:
- Entreprendre dans la legaltech en Afrique, réalités et opportunités
- En quoi le Droit continental devient une source de revenus pour les pays africains ?
Durant la première conférence, Gibran Freitas (Cofondateur de LegalTech Africa, par ailleurs ancien du DU Transformation Digitale du Droit et Legaltech), Serge NTAMACK (Public Policy & Legal practitionner at Microsoft Middle East and Africa), Barthélemy Mercadal (Sécrétaire général de l’IDF) et Walid GHANEMI ( CEO et Cofondateur de LegalDoctrine) ont présenté un marché de la legaltech africaine en plein essor, pouvant intéresser plusieurs acteurs à plus d’un titre. De cette table ronde, il faut retenir principalement deux points:
- l’Afrique présente de nombreuses opportunités en termes de legalTech. Ces opportunités doivent être explorées par le developpement d’applications mobiles pour un accès facilité au droit, l’automatisation de documents, la mise sur pied des bases de données juridiques , et par la mise en relation des justiciables avec les professionnels du droit.
- Les possibilités d’investissement dans la legaltech africaine doivent être envisagées en tenant compte du contexte. A ce titre il faut bien étudier le marché africain, et se rendre compte qu’il présente des particularités tant par la culture de ses consommateurs que par le niveau de ses infrastructures; sans éluder la problématique de son système juridique assez complexe.
Durant la seconde conférence, Assas Future of Law a été marqué par l’exposé de Lexbase (plateforme de bases de données juridiques) sur l’opportunité que représente la connaissance du droit continental africain pour les professionnels du droit, les entrepreneurs et les Etats.
Lexbase s’est donné pour ambition de centraliser la donnée juridique africaine sur sa plateforme Lexbase Afrique. Offrant ainsi aux investisseurs, aux chercheurs, aux Etats et à tout autre acteur concerné la possibilité de réaliser des analyses comparatives et des rapprochements sur les réglementations et jurisprudences existantes.
L’Afrique semble être définitivement entrée dans une démarche de digitalisation du droit; elle offre plusieurs opportunités pour les entrepreneurs de la legaltech. Quelques acteurs ce sont déjà lancés sur ce marché; mais beaucoup reste encore à faire.
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par Cécile AMIAH