Réflexions à la lecture des Echos 22/08/2018
https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0302141209378-les-inegalites-patrimoniales-une-histoire-qui-remonte-a-plus-de-200-ans-2199148.php via @LesEchos
Le téléscopage de quelques articles intéressants dans Les Echos (pour ceux qui sont rentrés et qui le lisent …), permettent de pousser la réflexion quant au devenir des banques privées.
Non les Banques Privées ne sont pas mortes, et bien entendu le besoin des clients est toujours plus fort en matière de conseils et de services à valeur ajoutée. Le patrimoine des français les plus riches nous dit l’étude, est essentiellement composé d’actifs financiers, ce qui attise l’appétit des banques privées existantes et celui d’une kyrielle de nouveaux entrants sur ce marché des HNWI (High Net Worth Individuals) et UHNWI (Ultra High Net Worth..). cf. p 22. Pour autant, la concurrence sur ces segments est rude et peu de banques surnageront longtemps dans cet océan rouge de concurrence. D’autant plus que cette année, la punition risque d’être double… Au terme d’une année boursière compliquée et délicate, les clients se rendront compte que les performances de leurs mandats et de leurs UC dans leurs contrats d’assurance vie n’auront qu’à peine fait mieux (et encore, je suis optimiste !) que le rendement du fonds euro. Et pourtant, tout le monde a poussé à se décorréler du fonds Euro ! A cette insatisfaction profonde et légitime s’ajoutera la visualisation précise des frais réellement pris par les Etablissements suite à l'entrée en vigueur de MIF2… nouveau motif d’insatisfaction à venir ! La plupart des établissements préparent déjà le discours que les commerciaux devront tenir face à ces mécontentements…
Pour conserver leurs meilleurs clients et en attirer de nouveaux, les banques vont nécessairement consentir de drastiques réductions de frais ou d'extournes, d’où de nouvelles difficultés sur les marges, et une concurrence accrue (clairement, un fort pouvoir de négociations pour les key clients). Il est donc temps pour les établissements de gestion privée d’anticiper et de trouver l’organisation commerciale, le positionnement, mais aussi les produits et les services qui apportent une vraie valeur ajoutée, pour lesquels les clients sont prêts à supporter une facturation correspondant à la prestation servie, à la disponibilité de leurs interlocuteurs et à la rapidité des prises de décision. Les idées nouvelles de la relation client-banques privées ainsi que les nouveaux axes de développement sur des nouveaux segments de clientèle éligibles à la gestion privée sont nombreux, venez en parler et en discuter …
C’est ici que le digital, l’Intelligence Artificielle et le big data rejoignent l’humain d’une organisation commerciale bancaire. Tous les investissements visant à gagner du temps, visant à mieux cerner les besoins et les envies des clients, visant à leur proposer plus efficacement des solutions adaptées, visant à leur simplifier leur parcours d’investisseur, doivent être engagés au plus vite et au service d’une seule mission : se démarquer de la concurrence en proposant une réelle valeur ajoutée, rentable et générant de la satisfaction …
administrateur judiciaire Paris
6 ansCommentaire investissement rendement engagement partagé.
Manager de transition & transformation
6 ansEn phase sur la tendance et le besoin. Encore faut il que les opportunités technologiques soient employées à se différencier et créer du service et de la valeur. Elles ne servent trop souvent qu’à moderniser, voire « relooker « les habitudes et les pratiques du passé.
100% d'accord avec toi Vincent ! La bataille n'est pas perdue pour les banques privées mais il est grand temps d'investir dans le digital et l'IA pour améliorer la relation client-banquier pour, in fine, augmenter la satisfaction des clients...et préserver les marges des banques !
Conseiller en Gestion de Patrimoine 🎓Université Paris Dauphine 🚀 Vous accompagner pour vous permettre d'avoir une retraite sereine
6 ansTrès belle analyse pour commencer la rentrée !
Mission Caisse d'Epargne de Midi-Pyrénées
6 ansJe partage pleinement cette analyse qui remet en question le modèle pour une évolution métier et donc RH indispensable