Réflexions autour d’une équipe performante
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Réflexions autour d’une équipe performante

A une époque où tout le monde parle de leadership, d’intelligence collective ou de transformation, le processus de Schutz, est une approche qui favorise la réduction des rigidités comportementales des personnes et des équipes, le travail dans la confiance et d’accroitre la performance effective des organisations, dans les cabinets d’avocats en l’occurrence.

Par Virginie Jubault / Avocom

« J’ai d’abord cru qu’une équipe performante était celle qui avait un bon chef.

Et puis j’ai cru qu’une équipe performante était celle qui avait des buts clairs.

Puis j’ai cru qu’une équipe performante était celle qui avait peu de conflits.

Puis j’ai cru qu’une équipe performante était celle dont les membres n’étaient pas trop différents.

J’en arrive à la conclusion, que pour qu’une équipe soit performante, il faut qu’elle ose dire ses peurs et ses besoins, et qu’elle renonce à avoir raison à priori. » W.Schutz

Dans son ouvrage publié en 1994 « L'Elément Humain : Estime de soi, productivité et résultat d’exploitation », Will Schutz, Docteur en psychologie et statisticien, un des spécialistes les plus reconnus du travail de groupe, décrit les liens entre l'estime de soi, la confiance des équipes dans l'entreprise et la productivité de l'entreprise. La thèse centrale de Will Schutz est que le niveau d'ouverture, d'humanité et de confiance entre les individus conditionne autant la santé mentale et physique des salariés (collaborateurs), que celui de la productivité de l'entreprise (cabinet).

Selon Schutz, la performance du groupe dépend des échanges entre les membres, de la productivité de la confiance en soi, chacun est 100 % responsable, et le groupe peut aider l’individu à se développer.

W. Schutz aborde deux concepts : les besoins interpersonnels et l’estime de soi.

Nous abordons dans cet article, de façon très schématique et simplifiée, le premier, celui relatif aux besoins interpersonnels, les trois dimensions dans la relation au sein d’une équipe, qui lorsqu’elles sont régulièrement requestionnées, notamment par le manager (les acteurs évoluent dans un monde complexe ou tout bouge en permanence), peuvent lever des freins autour de la peur et permettre à chacun de se sentir reconnu, compétent et aimable et donc performant.

C’est la combinaison de l’inclusion, du contrôle et de l’ouverture qui va conditionner l’identité individuelle et collective des acteurs, enseigne Vincent Lenhardt chez Transformance.

La suite de cet article, dans son intégralité et gratuitement, sur www.lja.fr

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