Réorganisation en profondeur dans le Mouvement E.Leclerc

Réorganisation en profondeur dans le Mouvement E.Leclerc

Mon ambition est qu'E.Leclerc figure d'ici 5 ans sur le podium des enseignes les mieux-disantes au niveau européen : nutrition, santé, culture, développement durable, citoyenneté, sécurité. Enorme enjeu, constitutif de la charte E.Leclerc en cours de réécriture, et qui doit irriguer la promesse commerciale de l'enseigne dans tous ses canaux, ses formats, ses modes de vente. C'est une révolution culturelle, menée tambour battant, mais paisiblement, avec redéfinition des missions de chaque coopérateur.

La revue LSA a publié cette semaine les organigrammes des nouvelles équipes au niveau du groupement national et de structure commerciale (Scamark) qui pilote les marques de distributeur.

J'invite industriels, producteurs et passionnés d'organisation à s'y pencher et même à risquer les premiers questionnements.

4 clés de lecture :

1/ E.Leclerc gardera ses fondamentaux : à l'heure de la loi PACTE, les entreprises sous enseigne E.Leclerc sont déjà engagées au-delà de leur objet social et défendent… :

  • L'élargissement de l'accessibilité à l'offre, dont le prix
  • L'esprit coopératif, solidarité, parrainage, participation à la vie du groupe
  • Des engagements sociétaux vis-à-vis des parties prenantes

2/ Confirmation du développement dans les services et le non-alimentaire : ça différencie E.Leclerc de Lidl, Intermarché ou Système U, ça prépare à l'affrontement avec Amazon, ça accompagne les nouvelles demandes des foyers français. Symbole : pour la première fois de son histoire, le président du Groupement (Olivier Huet) a fait sa carrière dans le non-alimentaire !

3/ Souvent accusée dans les polémiques inter-industrielles de n'être que des acheteurs, les E.Leclerc créent un pôle marketing et relation clients, dont le domaine d'action est d'un poids équivalent à celui des achats. Nos fournisseurs le voulaient. Les discussions porteront autant sur le prix que sur la composition des gammes, la fiabilité des produits...

4/ Résolument, cette nouvelle organisation sert une stratégie multicanale : l'hypermarché reste le navire amiral, le e-commerce prend sa part de marché (notamment porté par les drives, et demain par les dépôts relais, livraisons à domicile, drives piétons…). Cette configuration très large du front de vente nécessite en amont, un investissement considérable dans la maîtrise de la chaîne logistique. C'est Alain Parent, qui a déjà forgé la dynamique de la Marque Repère, qui prend la direction Achats/Supply Chain.

L'équipe est soudée, intergénérationnelle. Les connaisseurs pourront constater que contrairement à d'autres enseignes, ici ce sont des commerçants qui sont à la manœuvre et directement des chefs d'entreprise qui démontrent tous les jours leurs performances en magasin. Rendez-vous à la rentrée pour un nouveau programme !

Aurore Colas

Je vous aide à clarifier vos priorités, à vous affirmer avec assertivité et à garder le cap de vos projets ! Bilan de compétences - Formation - Coaching

4 ans

Intégrer le DRDH, Développement des Ressources Humaines durables est aussi un point de levier. Il n'y a pas d'impératif écologique sans impératif humain.   https://www.drhd.fr/index.php/notre-concept/drhd-et-enjeux-rh

C est bien aussi de se concentrer sur la base. Proposer des produits sûrs et sains pour ses clients #haricotsverts#toxiques#camemberts#contaminés.

Mesdames, Messieurs, Les relations entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs se sont encore révélées extrêmement difficiles et tendues au cours des négociations commerciales 2018-2019 : la guerre des prix se poursuit entre les distributeurs pour gagner des parts de marché les uns par rapport aux autres. Cette concurrence sans limite commence même à gagner les produits de l’agriculture biologique, jusqu’ici épargnés. Cette situation a été aggravée par les rapprochements de centrales d’achat, renforçant le déséquilibre déjà criant entre les 450 000 exploitations agricoles et plusieurs milliers d’industriels d’un côté et les quatre principales centrales d’achat pesant 90 % du marché de l’autre. Les acheteurs de la grande distribution occupent une position tellement prégnante que le pouvoir de négociation des fournisseurs, quelle que soit leur taille, est quasiment réduit à néant. La loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, issus des États généraux de l’alimentation, a tenté d’apporter des réponses à ce problème. Nous avons pleinement participé à ces débats en adoptant une position constructive et en proposant de nombreux amendements pour encadrer les accords entre centrales d’achat. Mais aujourd’hui ce n’est pas suffisant. L’entrée en vigueur du relèvement du seuil de revente à perte (SRP) le vendredi 1er février 2019 a, une nouvelle fois, été l’occasion d’une campagne de désinformation de la part de certains acteurs de la grande distribution qui détournent l’esprit de la loi et entretiennent la confusion dans l’esprit de nos concitoyens en augmentant les prix de produits de grande consommation sans pour autant mieux rémunérer les agriculteurs exploitants. De plus, ces centrales d’achat se regroupent au niveau européen, aggravant la concentration au niveau de notre continent et rendant inopérante notre régulation nationale. Ainsi, l’objectif de cette commission d’enquête sera de faire toute la lumière sur les pratiques de la grande distribution et leurs groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs. PROPOSITION DE RÉSOLUTION

Véronique MAZZEGA

Directeur Commercial IDF

6 ans

Bravo Michel pour cette impulsion d entreprendre que tu sais si bien nous véhiculer dans tes posts. Merci.

Par ex

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