Le 19 octobre dernier, Bris Rocher, PDG du Groupe Rocher, a remis son rapport sur la gouvernance responsable des entreprises commandé par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, et la secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire.
Le rapport dresse un premier retour d’expérience, procède à un comparatif à l’échelle européenne et formule des recommandations.
Après l’audition de plus de 200 acteurs variés, le rapport souligne que les bénéfices suivants peuvent d’ores et déjà être observés :
- La formalisation d’une raison d’être et la qualité de société à mission donnent un cadre juridique à la culture d’entreprise. La raison d’être permet d’unifier la société autour d’un fil rouge unique favorisant la cohérence stratégique et la communication interne et externe.
- Le processus de formalisation de la raison d’être et l’adoption de la qualité de société à mission fédèrent les salariés, les actionnaires et les parties prenantes de la société (clients, fournisseurs, partenaires associatifs, territoires) et encourage l’innovation. Les salariés sont engagés sur une mission claire, sur des objectifs partagés et rassemblés autour d’une direction commune.
- L’élaboration d’une raison d’être et l’adoption de la qualité de société à mission créent une dynamique d’adhésion et d’engagement des salariés actuels et futurs sous l’angle de la marque employeur. De nombreuses études mettent d’ailleurs en avant le besoin, en particulier chez les nouvelles générations, que leur travail ait un sens et que la société génère des externalités positives.
- La formalisation d’une raison d’être permet de concilier performance économique et prise en compte des enjeux extra-financiers.
A n’en pas douter, le dispositif issu de la loi Pacte mérite d’être connu et partagé.