Recto-Verso : l'envers du marché immobilier #12

🌟 Bienvenue à vous, chers lecteurs de Recto - Verso, pour cette nouvelle édition de février 2024 ! 🌟

Après un mois de janvier riche en rebondissements économiques, nous sommes ravis de vous retrouver pour explorer ensemble les actualités qui marquent l'univers passionnant de l'immobilier et au-delà. 😬

Ce mois-ci : 

🔢 Le chiffre du mois : 4 millions d’euros levés pour homeloop ! 

🧐 Janvier, l’actu qui nous a marquée : L'économie américaine affiche une croissance triomphante !

✨ L’info pour briller en société : 4 ans plus tard, la vie après le Brexit !

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🔢 Le chiffre du mois et la vision de Vanessa Benedic

4 millions d’euros levés pour homeloop ! 

Une fois n’est pas coutume : nous allons vous parler de nous, homeloop, pour cette première actualité ! 

Cette newsletter ayant pour objectif de mettre la lumière 🔍 sur les actualités et les évènements marquants du secteur économique, impossible pour nous de ne pas vous parler de la levée de fonds de 4 millions d’euros que nous avons annoncé en ce début d’année. 🙃 Si elle est une étape importante pour nous, elle peut également être un cas d’école à de nombreux égards. 

Aussi challengeant et vecteur d’innovation qu’il puisse être, un cycle baissier représente une menace réelle pour tous les acteurs du secteur. 

L’immobilier est clairement dans ce cas de figure, et ce, à un moment où les planètes ne sont clairement pas alignées économiquement, aggravant encore la situation. 

Pour autant, il y a des étapes dans la vie d’une entreprise qui ne sauraient attendre et doivent être menées sans plus tarder, qu’importe le contexte. 

18 mois après le rapprochement avec le groupe Benedic , homeloop s’est retrouvé dans l’une de ces périodes charnière qu’il ne faut laisser filer.

“Il nous fallait avancer et nous développer tout en restant alignés avec ce que nous sommes et notre ADN profond. Notre liberté d’innover, notre esprit familial et notre indépendance n’étant pas compatibles avec l’arrivée d’investisseurs, Thierry Benedic, Président du groupe Benedic, et moi-même avons pris la décision de lever des fonds propres en ayant recours à de la dette bancaire” explique Vanessa Benedic.

Un financement inhabituel dans le secteur des start-up, de la proptech ou non, habituées à fonctionner sur de la levée de fonds externes pour continuer leurs activités. 

S’il nécessite d’avoir un business model adapté et des partenaires financiers solides, le financement par de la dette propre est idéal pour conserver la main à 100 % sur son entreprise. 

De plus, confort non négligeable pour la direction et les équipes, l'assurance de la solidité de l’entreprise puisque cette dernière n’est pas soumise à la séduction de potentiels investisseurs. Un sacré gage de sérénité pour tous ! 

“Toute crise permet de rebattre les cartes et de trouver de nouveaux process. Certains de nos confrères revoient leur modèle, d’autres ont recours au financement participatif. J’ai pour habitude de voir les crises comme des opportunités et c’est exactement ce qu’il se passe actuellement. Même si cela peut être compliqué, c’est exaltant” conclut la CEO d’homeloop.

🧐 Janvier, l’actu qui nous a marquée

L'économie américaine affiche une croissance triomphante !

L’année 2023 a été témoin d’un spectaculaire rebond de l’économie américaine, déjouant les prédictions de récession annoncées à de nombreuses reprises. Alors que les États-Unis affichent une croissance solide de 2,5 %, dépassant ainsi le modeste 1,9 % enregistré en 2022, la zone euro se trouve, quant à elle, dans une position moins enviable. Les projections la placent en deçà des 1 % avec une croissance prévue à 0,9 %, entravée notamment par la locomotive économique qu'est l'Allemagne, affichant une croissance de seulement 0,5 %. 

Mais alors, comment l’économie américaine a-t-elle fait pour en arriver là ? 

Le secteur privé a bénéficié d'un investissement dynamique, avec une croissance de 12,7 % dans la construction d'usines et de bâtiments. Les dépenses, notamment pour les infrastructures, ont connu une forte croissance de 4 % conformément aux engagements de Joe Biden. Cependant, les chiffres révèlent les impacts de l'inflation, entraînant une baisse de l'investissement dans l'immobilier résidentiel (-10,7 %) en raison des taux d'intérêt élevés.

Malgré la réalité économique, les consommateurs ont maintenu des dépenses élevées, contribuant à 60 % à la performance économique de 2023, tandis que les dépenses publiques représentaient près de 30 %. À l'approche de la présidentielle, Joe Biden promet de lutter contre les coûts élevés et de s'opposer aux républicains favorisant les riches. 

Avec des créations d'emplois dynamiques et un faible taux de chômage à 3,7 %, la consommation devrait rester soutenue en 2024, selon les experts de la National Retail Federation . Cependant, l'attention se tourne vers la Réserve Fédérale, anticipant une possible baisse de ses taux directeurs. 

Malgré l'optimisme, les économistes prévoient un ralentissement de la croissance, soulignant les défis des finances publiques américaines avec une dette et un déficit public, tous deux en forte hausse, ajoutant un élément de préoccupation pour le futur économique du pays. 

En somme, l’année électorale à venir promet d’être cruciale pour définir l’orientation économique future des États-Unis. 

✨ L’info pour briller en société

4 ans plus tard, la vie après le Brexit !

Après un tour d’horizon de l’économie américaine, partons maintenant du côté du Royaume-Unis. 

Voté en 2016, le Brexit, marquant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a été officiellement concrétisé le 31 janvier 2020, à l'issue de longues négociations, représentant un pivot historique dans la trajectoire politique et économique britannique. 

Depuis lors, les Britanniques ont fait face à des changements significatifs dans divers aspects de leur vie et surtout, de leur économie.

La fin de la libre circulation des travailleurs a été marquée par un durcissement des règles d’immigration, entraînant une diminution des travailleurs européens entrant au pays. Cependant, la pression liée aux pénuries de main-d'œuvre dans des secteurs tels que la construction, l’hôtellerie-restauration et l’agriculture incite à une réévaluation des politiques. 

Le retour des contrôles douaniers, prévu depuis le 31 janvier 2020, commence à se concrétiser avec des contrôles sanitaires sur les importations. Ces formalités suscitent des inquiétudes quant à leur impact sur une économie déjà fragile, alimentant le risque d’une inflation élevée. Les coûts supplémentaires et les défis logistiques sont au cœur des préoccupations, en particulier dans l’industrie agroalimentaire. 

La divergence réglementaire, une motivation majeure du Brexit, est en cours d’implémentation. Londres cherche à recouvrer sa liberté réglementaire, mais l’incertitude résultante effraie les milieux d’affaires. Sur les 4 000 lois héritées de l’UE, le gouvernement britannique a révisé ses ambitions, ne prévoyant plus que la suppression de 800 lois. Les défis persistent dans la mise en place de nouveaux systèmes, tels que la politique agricole, illustrant les retards et la complexité de ce vaste chantier.

À mesure que les Britanniques naviguent dans cette ère post-Brexit, l'évolution continue de dévoiler de nombreux défis. Alors 4 ans après le Brexit, était-ce une bonne ou une mauvaise idée de la part du Royaume-Unis ?

Il faudra encore attendre plusieurs années avant d’avoir un avis tranché sur la question.

Clap de fin pour cette 12ᵉ édition de Recto - Verso ! 🎬 

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