Retour sur la conférence PMI "Guide de survie pour le chef de projet " animée par Juliano DI LUCA (15/11/18 à Lyon)
Juliano, spécialisé en Gestion de Projets, Gestion de Portefeuilles de Projets et PMO (Project Management Office) a une expérience de plus de 15 ans dans différents pays et différents secteurs d'activités. Il a aussi également occupé le poste de Professeur universitaire et de MBA pendant plus de 10 ans où il a enseigné les disciplines de Gestion Stratégique et Gestions de Projets/PPM/PMO.
Présentation avec beaucoup d'humour et de recul sur le rôle de chef de projet.
Quelques idées fortes que j'ai retenues :
Le chef de projet, même au sein d'une même entreprise peut être confronté à de nouveaux challenges quand il change de projet =>nouvelles problématiques, nouvelle organisation, nouvelles équipes et nouvelle culture (dans le cadre de projets globaux)
C'est ce qui fait l'intérêt, mais aussi la difficulté de ce métier.
Lors d'un nouveau projet, le CP a très peu de temps pour trouver ses marques et il doit avoir la capacité à s'adapter rapidement aux différents contextes.
Comme disait Charles DARWIN, ce ne sont pas les plus forts qui survivent mais ceux qui s'adaptent le mieux.
"It Is Not the Strongest of the Species that Survives But the Most Adaptable"
Protéger le chef de projet (légitimité, marge de manœuvre, maitrise des équipes), c'est protéger le projet
La communication est primordiale :
il faut adapter sa communication aux différents interlocuteurs et être capable de faire de la communication de masse et communication personnalisée
Un status report doit être synthétique (1 page) et lisible en 30 secondes
Vaut-il mieux un mauvais processus et une bonne équipe ou un processus optimisé avec une mauvaise équipe => La réponse dépend bien sûr du contexte, mais en général il faut mieux privilégier une bonne équipe
Il faut s'appuyer et faire confiance aux experts ou collaborateurs expérimentés de l'équipe en leur laissant de l'autonomie et ne pas essayer à tout pris d'imposer ses vues
Estimation des charges et provisions pour risque : Quand il n'y a pas suffisamment d'éléments pour chiffrer et que l'on a la pression pour fournir un "nombre de jours" => Il faut indiquer une fourchette (plus ou moins grande suivant les incertitudes). Ne pas oublier d'intégrer une provision pour risque (voir méthode Three-point Estimation). Et quand on est confiant sur le chiffrage … il faut s'y tenir.
Attitude du chef de projet et gestion du stress : Quand il y a des problèmes sur son projet et que malheureusement les alertes et le plan d'actions engagées ne permettent pas de redresser la barre, le Chef de projet pourrait se dire "Si le projet ne va pas bien, c'est de ma faute".
!!! Cette manière de penser est génératrice de stress et de mal être !!! ... Si on a fait le job (alerter et mener les actions que l'on pouvait), il faut garder en tête que "Si ce n'est pas ta faute, ce n'est pas ta faute". Arriver à relativiser n'est pas évident, mais c'est une question de survie ... ;-)
Vous pouvez retrouver des posts et des infos très intéressantes sur le site de Juliano : www.julianoluca.com/
Project Director @ CGI | Scrum Master, TOEIC, HSK
6 ansAutre point important qui m'était sorti de la tête … il est important pour la réussite du projet, que le chef de projet comprenne quel est l'objectif du client => A ne pas confondre avec le livrable final. Il faut souvent creuser pour vraiment identifier les enjeux.