Salle de sport interne : vitrine d’entreprise ou investissement rentable ?

Les entreprises investissent de plus en plus dans la construction de salles de sport intra-muros. Effet de mode ? Caprice des grands sièges? Ni l’un ni l’autre. A l’heure où le recrutement de talents fait l’objet d’une réelle concurrence, les entreprises se voient obligées d’étendre leur panoplie de services pour être les plus attractives possibles et espérer capter puis retenir l’attention des candidats. Implanter une infrastructure sportive pour permettre aux collaborateurs de faire du sport librement sur leur lieu de travail apparaît alors comme une solution adaptée. Elle est de plus une réponse consensuelle aux besoins des employeurs et aux attentes des collaborateurs.

Vitrine de la qualité de vie au travail

On ne cesse de le répéter : pratiquer régulièrement une activité physique et sportive apporte de nombreux bienfaits, pour la bonne santé des collaborateurs, comme celle de leur entreprise. Le retour sur investissement des programmes sportifs est pointé du doigt par diverses études : gain de 9% de productivité en moyenne, baisse de l’absentéisme de 30 à 40%, baisse du turn-over d’environ 25%.

D’autres effets sont plus insoupçonnés : « C’est prouvé, avoir une activité physique régulière donne une meilleure estime de soi, car le fait de progresser est valorisant. Avec la forme, on retrouve le sourire, donc on est aussi plus actif socialement, plus confiant. Pour l’entreprise, cela signifie une meilleure prise de parole en réunion, une approche plus constructive, des gens prêts à relever des challenges» (Benoit Eycken, directeur général d’Alizeum, agence de communication)

La salle de sport intra-muros, en ayant pour spécificité d’être gratuite, facile et libre d’accès, booste ces bienfaits. Les collaborateurs, qui dans 20% des cas, prétextent un manque de temps pour ne pas s’adonner à une pratique sportive (d’après une étude de Decathlon Pro), n’ont plus d’excuses en ayant un espace de sport dédié à quelques mètres de leurs chaises de bureaux. Gain de temps, moment de coupure, instant bien être… Ce confort est remarqué et apprécié par les collaborateurs.

Les sièges sociaux des multinationales comme Google, Total, Renault sont allés, pour leur offrir une qualité de vie au travail remarquable, jusqu’à intégrer des espaces forme dignes de grandes salles de fitness et des structures imposantes comme des piscines, des dojos, et des terrains de sport dans leurs locaux.

L’idée paraît donc enthousiasmante et conforme à l’objectif, rappelé par le Code du travail, selon lequel les entreprises ont pour obligation de veiller à la santé de leurs salariés, mais aménager une salle de sport est-ce vraiment une bonne idée ?

Une fausse bonne idée ?

Les salles de sport sont, bien, qu’en cours de démocratisation, réservées aux entreprises ayant des moyens financiers conséquents. L’aménagement d’une salle de sport représente en moyenne un coût de 400 000€. Un investissement qui mérite réflexion… Et qui nécessite aussi de se poser de nombreuses questions sur l’utilisation qu’en feront les collaborateurs. Une apparaît comme centrale : mettre en place une salle de sport, n’est-ce pas favoriser certains salariés plutôt que d’autres ? Les collaborateurs des sièges sociaux, où sont la plupart du temps implantées les infrastructures, évoluent dans des espaces propices au bien-être. Tant mieux, mais qu’en est-il des collaborateurs de province ?

Mettre en place une salle de sport en interne, c’est aussi créer des différences. Favoriser des collaborateurs plutôt que d’autres. Au-delà de la zone géographique, ce genre d’offre n’est-elle pas avant tout en phase avec les attentes des salariés, déjà sportifs ?

Pour se mettre, ou se remettre aux sports, les débutants ont-ils vraiment envie d’affronter le regard de leurs homologues et prendre le risque d’être jugés ? Car si le sport en entreprise a de nombreux avantages, il comporte aussi certains risques : perdre sa « crédibilité », continuer à parler boulot pendant sa pause, etc. Les réticences à se dévoiler dans tous les sens du terme sont notables, surtout à l’heure où vie privée et vie professionnelle s’entremêlent, et en déplaisent à certains. Travail ou loisir, certains préfèrent choisir.

Les risques sont aussi du côté des entreprises : nombreuses normes hygiènes et sécurité à respecter, responsabilité en cas de blessure, défauts dans les formalités administratives en cas d’interventions de coachs sportifs…

Un investissement qui nécessite donc de prendre en compte de nombreuses données pour s’assurer un succès et retour sur investissement certain.

Des alternatives possibles pour les mêmes bienfaits ?

Pour des budgets plus faibles, des besoins différents, les entreprises n’hésitent pas à investir dans une offre sportive, sans recourir à l’aménagement d’infrastructures coûteuses. De nombreuses alternatives existent. Chacune présente des avantages et des inconvénients. Le tableau ci-dessous en dresse un panorama.

La solution Corporate de Gymlib.com a donc été pensée pour pallier les limites de toutes ces solutions et regrouper un maximum davantage. Elle peut notamment être utilisée en complément d’une salle de sport en interne, comme c’est le cas dans plusieurs entreprises clientes de la startup. Une alternative dématérialisée et simple à mettre en place à envisager !


Grégoire Véron

AI Director @EGYM & Late founder @Gymlib

7 ans

S'il y a une raison principale pour laquelle les grands groupes nous font confiance, c'est bien pour la couverture du territoire français au global (Corse et DOM TOM inclus) qui permet d'enfin mettre tous les salariés sur le même plan d'égalité !

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