Sans contact, bien plus qu’une solution de paiement
Si le paiement sans contact a mis du temps à se faire accepter, les chiffres sont sans appel : il est désormais passé dans les mœurs, bien au-delà des usages de niche de ses débuts. Un succès qui devrait encore s’étendre, avec la popularité croissante des objets connectés.
Le paiement sans contact désormais plébiscité
Le paiement sans contact a fini par séduire, incontestablement, malgré des débuts hésitants. On pourrait même dire que les Français y sont désormais accros, le cap des 100 millions d’opérations en un seul mois ayant été franchi ! L’utilisation de cette technologie a plus que doublé par rapport à l’année dernière, et booste les statistiques d’utilisation des cartes bancaires. En Grande-Bretagne, 51 % des transactions d’un montant jusqu’à 30 livres (environ 33 euros) se font par le biais de cette technologie. En France, le GIE Carte Bleue réfléchit d’ailleurs à augmenter le plafond des opérations de paiement par CB sans contact à 30 euros d’ici la fin de l’année – au lieu de 20 euros actuellement. Ce qui pourrait doper le taux d’utilisation à 60 %, contre 43 % aujourd’hui.
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Gagner du temps en caisse, un atout indiscutable… mais pas le seul !
La promesse de gagner du temps lors du passage en caisse – on estime que le temps d’attente est divisé par trois – explique certainement une large part de ce succès. Mais l’argument peut être insuffisant pour le paiement sur mobile, qui exige, au préalable, d’installer une application. Les marques rivalisent d’ailleurs d’ingéniosité pour favoriser l’adoption du paiement sans contact sur mobile. Orange par exemple, dans le cadre de son opération « Cahors Orange City Cash », a testé cette solution de paiement auprès de 70 commerçants en lui associant un programme de fidélité. C’est l’autre versant du paiement mobile : il permet d’enrichir la relation client grâce à des données toujours plus fines et nombreuses.
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Des usages très pointus…
Avec sa double-casquette d’opérateur mobile et opérateur bancaire, Orange fait ainsi office de « sponsor » naturel du paiement sans contact. Ils étaient peu nombreux jusqu’ici, ce qui cantonnait cette solution de paiement à des usages de niche. Par exemple, les festivals ont très vite perçu l’intérêt de cette technologie qui allie sécurité des paiements, sécurité tout court (moins de cartes et de liquide dérobés pendant l’événement), acquisition de données et rapidité des opérations, dans un contexte de foule. Coachella, Hellfest… tous s’y mettent, s’alignant sur les usages de leur cible jeune et connectée. L’édition 2017 du Art Rock Festival de Saint-Brieuc, en juin dernier, a poussé plus loin l’innovation, et défrayé la chronique en proposant aux festivaliers de récupérer le détail des achats – d’alcool notamment ! – effectués grâce à leur carte.
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… mais qui se généralisent.
En 2017, le paiement sans contact a largement dépassé ces usages pionniers et anecdotiques. L’application PayLib, lancée par sept grandes banques françaises, a simplifié et surtout généralisé considérablement son utilisation. PayLib permet d’ailleurs de dépasser le plafond officiel de 20 euros. Il existe plusieurs autres applications, qui permettent de transformer son smartphone en terminal de paiement. Éminemment pratiques dans des environnements nomades ou outdoor (échoppes de marchés, stands de salons…), certaines sont même capables de gérer une campagne de marketing par SMS.
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Le paiement sans contact semble bel et bien avoir atteint la maturité. Pour autant, il est permis d’en espérer encore davantage ! Par exemple, l’entreprise Token a lancé en juin dernier une bague connectée équipée de la technologie sans contact et qui permet de s’identifier rapidement et simplement pour payer, ouvrir un véhicule, accéder à un bâtiment ou se connecter à une tablette.
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