On se demande qui décide au syndicat de la magistrature
Le Syndicat de la magistrature dénonce l'état d'urgence
Ces actes criminels d'une brutalité absolue appellent évidemment la réunion de moyens d'envergure pour en rechercher et punir les auteurs et, autant qu'il est possible, anticiper et prévenir leur commission. Mais les mesures tant judiciaires qu'administratives qui seront prises ne feront qu'ajouter le mal au mal si elles s'écartent de nos principes démocratiques. C'est pourquoi le discours martial repris par l'exécutif et sa déclinaison juridique dans l'état d'urgence, décrété sur la base de la loi du 3 avril 1955, ne peuvent qu'inquiéter. [...] La France a tout à perdre à cette suspension - même temporaire - de l'Etat de droit.
Fondateur de Seconde-Lecture, cabinet de conseil (SL2C)
9 ansC'est l'irresponsabilité.