Seatrackbox veut imposer son boitier qui trace les conteneurs tombés en mer

Seatrackbox veut imposer son boitier qui trace les conteneurs tombés en mer

" Seatrackbox engage une nouvelle levée de fonds pour lancer la commercialisation de son boitier capable de tracer en temps réel les conteneurs tombés en mer. La jeune pousse de Saint-Alban, dans les Côtes d’Armor, fait état d’un besoin de 750 k€ au total. « Pour éviter la dilution des associés fondateurs et nous donner le temps de décrocher nos premières commandes, nous souhaitons lever 200 k€ rapidement en BSAR (NDLR : Bons de souscriptions d’actions remboursables) puis 300 k€ en juin prochain. Nous espérons en parallèle décrocher le soutien de Bpifrance à hauteur de 250 k€ », détaille Thibaut Morin, cofondateur de Seatrackbox aux côtés de Christophe Thomas et Alain Beauvy. La société entre actuellement en phase de test en conditions réelles et de certification. « On espère avoir terminé en juin. »

 

UN OBJECTIF DE 1 200 BOITIERS VENDUS DÈS 2023

Parallèlement, la société va lancer la commercialisation de sa solution avec l’objectif de vendre 1 200 boitiers dès 2023, 2 400 en 2024 et 4 800 en 2025. Elle se projette alors sur un chiffre d’affaires de 8 M€ avec un effectif de 16 salariés. Les premiers recrutements sont attendus pour 2023. Pour tenir son plan de marche, Seatrackbox espère être soutenue pour cela par une réglementation plus drastique. « Nous avons prévu de présenter en septembre prochain notre système à l'Organisation maritime internationale à Londres. » Seatrackbox assure être toujours en contact avec le groupe marseillais CMA-CGM qui a besoin dans le cadre de sa politique RSE d’avoir un meilleur suivi des conteneurs de matériaux dangereux qu’il transporte. Mais sans engagement ferme à ce stade.

 

UN COÛT MODESTE PAR RAPPORT AUX ENJEUX

Pour la fabrication de ses boitiers, Seatrackbox s’appuie sur 6 partenaires de proximité. La société évalue à 150 € par conteneur et par trajet le coût de sa solution qui comprend le boîtier, l’installation, la communication et le transfert des informations. Elle se base pour cela sur la durée de vie d’un conteneur (3 ans en moyenne), sachant que chaque conteneur réalise en moyenne 4 trajets par an. « Le coût reste modéré sachant que le coût d’un conteneur pour un trajet entre la Chine et l’Europe est de 10 k€ et que la valeur moyenne de la marchandise que renferme un conteneur est de 100 k€», estime Thibaut Morin."

Florence LE NEVÉ

https://agence-api.ouest-france.fr/societe/seatrackbox

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