The Shawshank Redemption              
          ou les évadés (du scroll)
@The Shawshank Redemptio

The Shawshank Redemption ou les évadés (du scroll)

Il est communément connu que le cerveau humain avec les réseaux sociaux est devenu programmé à défiler rapidement les contenus et à ne pas prendre plus que quelques secondes pour lire ; qu’il aime désormais plus les images que les mots, et que si c’est une vidéo rapide, c’est encore mieux !

Mais aujourd’hui, je vous invite à défier ensemble ce constat, en vous emmenant dans un voyage, dans le temps, aux années 90 précisément, où une pépite de film avait été réalisée par Franck Darabond, avec devant la caméra, les grands Tim Robbins et Morgan Freeman.

Nominé 14 fois, dont 6 aux Oscars, et 2 distinctions, The Shawshank Redemption est tout simplement un chef d’œuvre !

Dans la sobriété la plus absolue, il regorge de leçons de vie aussi percutantes les unes que les autres :

1-     Rester fidèle à soi-même et ne pas se perdre, même si tous les repères qui nous entourent sont chamboulés :

S’il y a une chose qui marque dans ce film, c’est comment le personnage principal, Andy Dufresne, malgré le renversement tragique de sa vie, et le passage d’un grand banquier respecté à un prisonnier lambda dans un sévère pénitencier des US, est resté fidèle à lui-même. Ceci se voit à travers des choses aussi simples que demander aux autres leurs prénoms, se présenter, tailler des pierres pour jouer aux échecs, ou défendre des causes qui lui semblent juste.

2-     Participer au bonheur des autres fait croître le sien :

Dans le tumulte d’un pénitencier comme Shawshank, Andy a pu créer des moments de pur bonheur altruiste à ses camardes, en négociant d’avoir des boissons pendant leurs travaux forcés en échange de conseil fiscal aux gardes de la prison (même si lui n’en boit pas) ou quand il a tout simplement lancé sur les hauts parleurs de la prison, une belle partition d’Opéra pour le plaisir de tous les détenus, tout en sachant que ça allait lui coûter une lourde correction par la suite , ou enfin quand il a encadré des camarades pour étudier et avoir des diplômes.

Tout cela l’a nourri et lui a permis de résister aux longues années de rétention.

3-     Persister et endurer :

Pour avoir du budget pour garnir la bibliothèque de la prison, une fois désigné bibliothécaire, Andy s’est engagé à écrire un courrier, puis deux courriers par semaine aux autorités, cela lui a pris 6 ans, mais  il a fini par obtenir suffisamment de ressources pour faire d’un petit coin moisi, une grande bibliothèque, fierté de la prison, riche en contenu, avec même un lecteur de disques !

Sa persévérance lui a permis aussi de mobiliser ses camarades autour de lui, où chacun essayait, de la manière qu’il pouvait de participer à ce projet

4-     Construire sa vision et y croire, elle finira par se réaliser

Cela me rappelle la fameuse phrase de Walt Disney : « si tu peux le rêver, tu peux le réaliser ».

Et notre personnage l’a bien compris ! Il avait une vision claire de son soi futur : s’installer au Mexique, du côté du Pacifique, y ouvrir un hôtel, pied sur mer, acheter d’anciens bateaux de pêche pour les restaurer et finir ses jours avec son ami, rencontré sur place, Red ! Red, qui trouvait cela juste impossible, voire même effrayant.

En étant dans le pénitencier, condamné à perpétuité, cela ne pouvait être que chimère, mais pourtant il en était tellement convaincu, que tout ce qui se passait par la suite n’était qu’une suite d’étapes pour y arriver.

Il aurait pu aussi en être distrait par le confort de la situation actuelle, puisqu’après des débuts difficiles, il a fini par trouver sa place, avec son savoir et ses atouts, il était bien positionné comparé aux autres prisonniers, mais non, il est resté concentré sur ce qu’il voulait être.

Ses outils : un minuscule marteau pour tailler des pierres, du temps, de la patience, et beaucoup de foi, en lui et en son destin !

5- Espérer, encore et toujours !

Sur deux perspectives différentes, Andy et son ami Red avait eu tout un débat sur l’espoir, le premier considérait cela important, voir vital pour vivre  « Keep busy to live or keep busy to die » tandis que Red avait peur de l’espoir, car il pouvait entrainer déception et frustration, mais au fil du temps, même Red  a fini par réaliser l’importance de l’espoir qui lui a permis de revoir son ami, loin du pénitencier de Shawshank, juste devant l’océan Pacifique.

De ma part, je suis toute espoir que certains d’entre vous soient arrivés à cette ligne et que pour un moment, nous avons échappé à l’habitude de défiler l’écran, sans avoir besoin d’images ou de vidéos..

Safaa L.

Central Convenience Retail Category Manager at Vivo Energy

3 ans

Je suis fan Saliha FERROUD, je rate aucun article 😉 bonne continuation!

Siham F.

Administratrice. /filiales publiques , Director Affaires Support à la Gouvernance OCP SA

3 ans

Joli message, cap 😉bravo

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