Six excellentes nouvelles pour les océans et le reste de la Planète bleue

Demain c'est la Journée mondiale de l'océan. Pour marquer l'événement, nous consacrons avec l'ONG Pure Ocean un dossier spécial dans 20 Minutes à la préservation des mers. Cela méritait bien de décaler notre newsletter de quelques jours...

1. Tout le monde peut apporter sa Goutte bleue à l'océan

Si on vous prend la main dans le sac, on vous dénoncera sur les réseaux. Mais pas de panique, c'est pour la bonne cause. En ce mois de juin, qualifié de mois bleu par les acteurs qui se battent pour la préservation des mers, l'ONG Pure Ocean a lancé une opération participative qu'on aimerait médiatiser le plus possible. La Goutte Bleue, c'est son nom, repose sur l'achat d'un kit à 5 euros dans l'un des mille magasins partenaires de l'événement. A l'intérieur, vous trouverez un sac recyclable de 40 litres, qu'il conviendra de remplir seul, en famille, entre amis ou collègues, de tous les déchets que vous trouverez dans la nature autour de chez vous. Aussi loin que vous soyez d'une façade maritime, c'est bien de l'océan qu'on vous demande de prendre soin. «80% des plastiques retrouvés dans les mers proviennent de la terre», assure David Sussmann, le fondateur de Pure Ocean. Son ONG touchera 4 euros pour chaque sac acheté. De quoi financer de nouveaux projets de recherche pour mieux comprendre les océans et à terme, mieux les protéger. Une fois votre collecte terminée, pensez à la partager avec le hashtag #LaGoutteBleue. C'est le meilleur moyen de donner de l'ampleur au mouvement.

>>> Découvrez l'interview de David Sussmann, fondateur de Pure Ocean, sur notre site et dans notre quotidien.

2. Kerbi, la crème des crèmes solaires

Il n'y a pas que les déchets qui finissent dans les mers. Les crèmes solaires aussi. Pour réduire l'impact de ces produits nécessaires à la protection de notre peau mais potentiellement dévastateurs pour les écosystèmes marins, deux Bretons ont lancé Kerbi. Kerbi, c'est le petit nom d'une plage du Morbihan où le couple se rend régulièrement. C'est aussi celui de leur crème solaire minérale respectueuse de la peau et des mers. « Plusieurs études ont montré que certains composants pouvaient stagner dans le corps, sans qu’on ne connaisse encore leur impact. La nôtre ne pénètre pas », assure la cofondatrice de Kerbi, Lucille Ealet. En l’absence de nanoparticule et avec sa composition naturelle, la crème respecte les fonds marins. Un argument qui a visiblement séduit bon nombre de curieux. Proposée en pharmacie (17 euros le stick et 20 euros la crème), la marque Kerbi a déjà fait l’objet de plusieurs demandes de réassorts en Bretagne. 

3. Un gel douche et un shampooing bio pour les nageurs

On reste dans l'eau et on s'intéresse à Wafe Care, une start-up héraultaise qui a conçu un shampooing et un gel douche bio spécialement pensés pour la natation. Dans une piscine, le chlore élimine les bactéries mais il n'épargne pas les nageurs, entraînant des sècheresses accrues de la peau et des cheveux. « En échangeant avec des sportifs, je me suis rendu compte que la question des effets du chlore revenait souvent dans les conversations, confie Manon Barra, chimiste et fondatrice de Wafe Care. La fonction du chlore, dans les piscines, est de détruire les virus, les germes, les champignons. Sur la peau, il y a aussi des bactéries. Mais ce sont des bonnes bactéries, le microbiote… » Et le chlore ne fait, lui, aucune différence. Le produit qu’elle a créé, composé à 97,5 % d’ingrédients naturels, notamment des extraits de plantes, est certifié bio par le label Ecocert. Il permet d’éviter « que le chlore se fixe » et de « capter les odeurs et de les éliminer au rinçage ».

4. Un électrocardiogramme gros comme une CB

Non loin, de l'Hérault, c'est de Marseille qu'est venue la belle avancée de la semaine. Dans un communiqué de presse discret, la start-up WitMonki a annoncé la mise au point d'une innovation mondiale : celle d'un enregistreur d'électrocardiogramme pas plus gros qu'une carte bancaire. La Witcard « permet au patient d’enregistrer de façon simple et autonome un électrocardiogramme de qualité médicale en quelques secondes ». Ce dispositif vise à détecter de manière précoce les troubles du rythme cardiaque et doit pouvoir sauver des millions de vies.

5. Motards climatisés, motards bien protégés

Pour que les grosses chaleurs ou les grands froids ne soient pas prétexte à une moindre protection, deux jeunes ingénieurs ont eu une idée : créer un gilet rafraîchissant et chauffant à enfiler sous l'équipement de protection.  « Ce gilet est en matière textile double couche dans lequel est tressé le circuit hydraulique. Un fluide va réchauffer, mais il est aussi réversible, ce qui est plus compliqué, pour faire du froid », indique Arthur Bataille, l'un des fondateurs de la start-up toulousaine Chill Ride qui a développé ce produit. Grâce à un boîtier fixé sur le guidon des motos de plus de 500 cm3 et à un autre branché sur la fourche reliée à la batterie, les utilisateurs peuvent faire osciller la température entre 18 et 38 °C. D’ici trois à quatre semaines, quinze bêtatesteurs seront équipés de cette innovation technologique made in France. 

6. Des Petits potins en famille

On termine ce tour hebdomadaire en Alsace, où l'idée de journal papier familial a fait son chemin. A l'instar d'un Famileo, Petit Potin est un service qui permet à des seniors non connectés de garder le contact avec leur famille via un magazine où sont imprimées des nouvelles collectées via une appli. Les plus jeunes écrivent, photographient, commentent. Et les plus vieux reçoivent chaque mois dans leur boîte aux lettres une gazette regroupant les différentes publications. Sur Petit Potin, tous les membres d’une famille peuvent ainsi réagir, écrire, liker toutes les publications de son groupe. « Puis on retrouve ces commentaires dans la version papier de 15 pages, dans la limite de la place disponible. Ils permettent d’apporter du contenu. Pour l’avoir testé avec ma grand-mère, elle lit et relit tout plusieurs fois. Ça lui permet de lire les petits potins de la famille ! », vante le fondateur de l'appli, Mathieu Ruhlmann. Officiellement lancée en décembre dernier, Petit Potin réunit aujourd’hui « 2.000 utilisateurs, à peu près 1.000 familles de toute la France et de l’étranger ». Pour une production 100 % alsacienne.