Sommes-nous conscients de ce qui est essentiel à notre vie ?
Après s’être résolue comme la France à reconfiner sa population c’est au tour de la Belgique d’édicter le cadre de ce nouveau #confinement et il semblerait que cette dernière ait souhaité se démarquer. En effet, les libraires seront classés comme des « commerces essentiels » pour le plus grand bonheur de ses habitants. À contrario, les mesures du gouvernement français ont divisé et chaque citoyen, fonction de son quotidien, de ses passions défend le caractère #essentiel des commerces qui lui sont chers. Ici, la notion d'essentialité est propre à l'individu. Interrogeons-la dans un contexte plus général, pour la comprendre.
D’après le Larousse, l’air est essentiel à la vie : il nous est physiologiquement indispensable. Lorsque l’on sait que selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le tabagisme est responsable de 6,3% de la morbidité au niveau mondial il est effectivement difficile d’en comprendre l’ouverture essentielle durant leS confinementS.
Au dessus de cette donnée morbide - donc, j’apprends que l’inactivité physique combinée à une #alimentation déséquilibrée en seraient, elles, responsables pour 10% et en feraient donc la 1ère cause de mortalité évitable dans le monde. Choquant.
Vous avez compris où je veux vous emmener n’est-ce pas ? Déformation professionnelle oblige, il m’est impossible de ne pas défendre l’activité physique, le mouvement quotidien, le #sport. Ce secteur que l’on a classé à risque depuis le 28 septembre et plus largement depuis le 14 mars.
Qu’ajouter dès lors que l’ensemble des arguments a été mis sur la table par les plus grands sportifs dans une tribune du Journal Du Dimanche le 10 octobre dernier : les bénéfices d’une activité physique et sportive sur la santé sont aujourd'hui « incontestables et incontestés ». Réduction du risque de maladies cardio-vasculaires ou de survenance de cancers comme le côlon ou le sein, augmentation du taux de bon cholestérol sanguin, amélioration de la santé mentale et des capacités cognitives chez l’enfant, réduction de l’apparition des maladies de Parkinson et d’Alzheimer chez le sujet âgé… Voilà qui me parait commencer à toucher à l’essentiel…
L’élément de cette tribune qui m’a inquiétée figure deux lignes plus bas « Le corps médical a eu la plus grande difficulté à poursuivre ses recommandations auprès de patients persuadés de prendre plus de risques à continuer cette pratique sportive, qu'à l’arrêter ». Dans ce contexte de (sur-dés)information il me parait indispensable d’être factuelle et de clore ce billet avec les recommandations générales d’activité physique quotidienne de l’#OMS devant lesquelles, j’en suis persuadée, la plupart d’entre vous resteront bouche bée.
Certains préfèreront questionner la pertinence de recommandations auprès d’une cible de 18/64 ans, que de nombreuses caractéristiques semblent opposer, je chausse pour ma part mes baskets et me met en mouvement.
PS : Les minuscules habitudes mènent aux grands changements
-18 ans
- Activité physique d’intensité modérée sous forme de sport, de jeux ou d’activité de la vie quotidienne (au moins 60 minutes par jour)
- Exercices de renforcement musculaire (au moins 2 jours non consécutifs par semaine)
- Exercices de souplesse
- Exercices améliorant la santé osseuse
18 à 64 ans
- Activité physique d’endurance d’intensité modérée (au moins 30 minutes - 5 fois par semaine) OU activité physique d’endurance d’intensité élevée (au moins 20 minutes - 3 fois par semaine)
- Exercices de renforcement musculaire (au moins 2 jours non consécutifs par semaine)
- Exercices de souplesse
de 65 ans
- Comme les 18/64 ans en ajoutant des exercices d’équilibre
Sources :
Organisation Mondiale de la Santé
Journal du Dimanche - 10 octobre 2020
L'éléphant - La revue de la culture générale - n°26
Pharmacienne- Conférencière -Présidente Klen Impact -Neurosciences- Santé au Travail - Sport Santé - Préparation mentale - Formatrice Bungypump - Triathlon
4 ansSophie Gaucher 👍👍👍