Suis-je prêt à être Antifragile ?
Si un auteur, un penseur, marque le début de ce siècle, c'est bien Nassim Nicholas Taleb. Son essai "le cygne noir" avait été reconnu comme un des plus influents par le NYT. Son approche sur les évènements rares, imprévisibles et bouleversants et son analyse sur notre capacité à reconstituer un storytelling a posteriori ont été une révélation pour plusieurs d'entre nous.
Antifragile est une nouvelle pièce maitresse...
Le principal propos est qu'un organisme qu'on protège trop, meurt. "De même que le corps humain se renforce à mesure qu'il est soumis au stress et à l'effort, de même que les mouvements populaires grandissent lorsqu'ils sont réprimés, de même le vivant en général se développe d'autant mieux qu’il est confronté à des facteurs de désordre, de volatilité ou à quoi que ce soit à même de le troubler. Cette faculté à non seulement tirer profit du chaos mais à en avoir besoin pour devenir meilleur est « l’antifragile », à l’image de l’antique Hydre de Lerne dont les têtes se multipliaient à mesure qu’elles étaient coupées."
Si nous voulons que nos idées, que nos projets, que nos organisations croissent, s'embellissent et se transforment, il ne faut pas chercher à les protéger du monde, du hasard et des tracas. Ce serait le pire service à leur rendre. Il faut au contraire nous/les confronter aux turbulences pour les rendre adaptables et finalement antifragiles...