TIC-TAC épisode n°3 - Le portail Vésubien

Les précédents épisodes, crise climatique et monde fini, nous amènent à nous pencher sur un des fondements de notre société 'moderne et technologique' : l'économie et la consommation de masse. Depuis toujours et encore maintenant, la majorité des économistes établissent leurs prédictions et ânonnent leur dogme en occultant la raréfaction des ressources et/ou le changement climatique. Ainsi, tout notre modèle économique est basé sur une croissance infinie et un pillage mondial de la part du G20. Avec la financiarisation, la captation est réalisée en interne (du G20) et au profit d'un très petit pourcentage de personnes.Aujourd'hui, le système connaît quelques gros ratés et hoquets. Les pics de production arrivent, le changement climatique s'accélère : belote et rebelote. La pandémie, dix de der… et l'équipe 'économistes' se retrouvent Capot ! Malheureusement, il y a des tricheurs.

Il n'y aura pas 36.000 scénarios dans les mois qui arrivent.

Comme annoncé, des milliers de milliards seront posés sur la table pour relancer l'économie mondiale : d'où vient tout cet argent jusqu'alors invisible ? qui va payer les factures ? combien de temps cela pourra-t-il durer ? qui sera laissé sur le carreau ? Avec beaucoup de chance, le système renaîtra pour un temps (seulement) de ses cendres.

Ou bien, malgré tout l'argent promis, voire donné, les finances mondiales s'affaissent complètement entraînant, dans une chute vertigineuse, l'économie réelle (et vice et versa). Cela engendrera un chaos, où la crise de 29 ressemblera à un furoncle comparé à un cancer généralisé. Ce fameux effondrement dont parlent depuis quelques années les collapsologues.

L'économie de marché, telle qu'elle est pensée, ne résistera ni à cette pandémie (ou future), ni à la pénurie, ni au changement climatique, ni à la démographie. Ce n'est qu'une question de temps. N'imaginez pas une transition douce du système au niveau mondial, c'est une utopie. Les tensions géopolitiques qui accompagnent ou suivent une grande crise sont toujours dramatiques.

Reste un dérisoire brin d'espoir : l'économie circulaire et locale, sujet du prochain Tic-Tac.

Eric.

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