Ultime bataille contre le Covid : faire triompher la joie d’entreprendre !

« Héroïsme » ou « fuite ». « Témérité » ou « peur ». Deux écueils possibles auxquels notre subtil désir de toute-puissance - drapé des beaux raisonnements - pourrait bien nous exposer, surfant, comme sur un tremplin, sur le « sanitairement correct » qui en est un avatar.

Notre bien commun a besoin urgemment de réalisme, de bon sens et d’un peu de courage pour retrouver – ici et maintenant - le chemin de l’engagement responsable qui évitera un marasme économique, social puis politique.

C’est l’heure de l’autorité. Dans sa plus belle acception. Une autorité qui accueille. Une autorité qui engage. Une autorité qui envoie. Pour que la peur, ombre portée de notre désir de toute puissance, n’ait pas le dernier mot.

Accueillir. Inviter chacun à reprendre le fil de sa plus belle histoire. Avec lui-même. Avec ses équipes. Avec la transformation. Et pour cela, prendre le temps de célébrer, de s’entraider et d’apprendre de cette expérience inédite pour mieux s’engager.

Engager. Inviter chaque équipe - à son niveau, dans la confiance - à converger vers une vision partagée du nouveau contexte pour actualiser ses priorités à court, moyen et long terme et saisir les émergences qui donneront à la raison d’être de l’entreprise une nouvelle éclosion sans méconnaître son point de départ et son nouveau terrain de jeu.

Envoyer. Avec une cordiale détermination, donner le coup d’épaule qui signalera à ceux qui en ont besoin que le nouveau normal, c’est maintenant. Qu’il s’agit sans tarder de poser un premier petit pas dans la bonne direction sans attendre le grand soir de « septembre » qui semble s’imposer comme une étonnante ligne d’horizon.

Pour y parvenir, c’est pour chaque autorité l’heure de prendre soin de la source la plus intime de son enthousiasme, de s’ancrer dans le réel par une écoute sans biais de toutes les parties prenantes et, en conscience, de se laisser plus que jamais dépasser par la raison d’être de l’entreprise qui lui est confiée.

Qu’en pensez-vous ?