Une méthode en trois étapes pour tirer profit d'un échec
L’expression « À quelque chose malheur est bon » illustre le concept selon lequel, même dans une situation malheureuse ou difficile, il est possible de percevoir un aspect positif ou bénéfique.
Cette idée sous-entend que, même lorsque des événements négatifs surviennent, ils peuvent ouvrir la voie à des occasions ou des retombées positives.
Toutefois, l’application de ce principe devient complexe lorsque nous tentons de maintenir l’espoir en un avenir meilleur au cours de périodes difficiles de notre vie. C’est là qu’intervient la proposition de l’écrivain Arthur C. Brooks qui suggère de tenir un journal de gratitude pour nos insuccès en suivant trois étapes simples.
Trois étapes pour que vos échecs contribuent à votre succès futur
La première étape consiste à consigner nos déceptions, nos échecs, nos frustrations et nos mésaventures sans chercher à comprendre ce qui s’est passé.
Un mois plus tard, pour la deuxième étape, nous réexaminons ce que nous avons écrit dans le but d’en tirer au moins une leçon pour l’avenir. Le fait d’avoir laissé du temps s’écouler entre les deux étapes nous permet de prendre le recul nécessaire pour adopter une perspective moins émotionnellement chargée, ce qui nous aide à retenir les enseignements.
La troisième et dernière étape survient six mois plus tard. L’objectif est d’énumérer toutes les retombées positives en lien avec l’événement fâcheux consigné dans le journal personnel. C’est à ce moment que l’on se rend compte que, bien souvent, la vie nous réserve des surprises agréables, même dans les moments les plus sombres.
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Un exemple d’application concret de la méthode
Laissez-moi vous présenter un exemple de l’application de ces étapes à l’aide d’une expérience personnelle.
Au printemps 2016, après avoir donné quelques ateliers de formation portant sur les options (un type de produit financier) pour la Bourse de Montréal, mon contrat n’a pas été renouvelé. Sur le moment, j’ai eu du mal à accepter cette décision, d’autant plus que j’en étais encore au début de ma carrière de formateur et que j’avais besoin de gagner de l’argent.
Cependant, quelques semaines plus tard, avec du recul, je me suis rendu compte que je n’étais pas un spécialiste en matière d’options et j’ai pleinement compris leur décision. À partir de ce moment-là, j’ai décidé de me concentrer sur l’enseignement de la finance comportementale, un sujet méritant davantage d’attention au Québec.
Six mois plus tard, grâce à cette réorientation, j’ai présenté mon premier atelier sur l’importance du comportement humain dans le domaine boursier aux clients de Desjardins Courtage en ligne et, depuis, cette entreprise est l’un de mes principaux clients. J’ai donc ressenti une profonde gratitude envers la Bourse de Montréal qui m’a en quelque sorte rendu service en mettant fin à mon contrat.
Je vous invite donc à faire confiance à la vie en utilisant un journal de gratitude pour y consigner vos insuccès et à garder continuellement à l’esprit que « quand une porte se ferme, une autre s’ouvre » !
Source :
Tim Ferriss. How to Be Happy, Reverse Bucket Lists, The Four False Idols, and More—Arthur C. Brooks, septembre 2023.
Assistante en gestion de patrimoine
1 ansSe retrouver parce qu’on s’est perdu; Apprendre à s’aimer parce qu’on s’est détesté, etc. La liste des apprentissages est infinie et c’est la beauté des épreuves de la vie✨
Conseiller principal - Gestion de patrimoine chez Service Signature Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec
1 ansOh la finance COMPORTEMENTALE ! Un sujet tabou au Québec !
Image ➰ Réputation ➰ Perceptions
1 ansExcellents conseils! Je trouve que le télétravail favorise ce type de prise de recul par rapport aux événements négatifs : quand on est seul chez soi, on doit gérer différemment ses émotions. Et bien souvent, on se rend compte que le temps fait le travail 😇
Expert en gestion des ventes : formation - recrutement - coaching - impartitions / Président Celsius -Halifax Amérique du Nord / Président de Venturi Sales
1 ansRebondir, c'est aussi la force des leaders. Comme je le dis souvent dans mes formations, un échec c'est comme un bon coup de pied au C... ça te fait faire un bon en avant. Merci pour se partage mon cher Michel Villa.
Directrice marketing externe B2B & services professionnels🔹Stratégie Marketing🔹 Développement des affaires
1 ansMerci pour le partage Michel. Ça va plus loin que la simple reconnaissance de tout ce qui est bon dans notre vie. Avoir de la reconnaissance pour nos échecs, c'est un autre niveau de gratitude :)