Une réponse pour le manque de main-d'oeuvre dans les CHSLD

Une réponse pour le manque de main-d'oeuvre dans les CHSLD

POUR LA CRÉATION D’UN SERVICE CIVIQUE D’URGENCE


Par Jean Baillargeon, Stratège en communication publique


La situation sanitaire dans les CHSLD au Québec requiert une solution permanente pour faire face au virus de la COVID-19 et à toute éventuelle situation de pandémie. On ne peut avoir recours à l’armée chaque fois que nous manquons de bras dans les CHSLD. Pourquoi ne pas mettre en place un service civique volontaire d’urgence?


La mission de ce service civique consisterait à mobiliser des ressources humaines qualifiées vers des missions éclairs et ponctuelles axer sur l’intervention rapide. Terminé la perte de temps pour des examens de qualification, des lettres de recommandation, des autorisations de syndicats ou de corporations professionnelles pour négocier des salaires ou conditions de travail! Comment? L’adoption d’une loi de la sécurité publique encadrerait l’ensemble des actions des volontaires participant au service civique. 


En effet, le ministère de la Sécurité publique a déjà sous sa responsabilité, la sécurité civile, une organisation qui se déploie lors de situations d’urgence telles que des inondations. Pourquoi ne pas y joindre un service civique volontaire axé sur l’intervention rapide de ressources humaines en situation de crise, notamment lors de pandémie ou en situation de catastrophe naturelle? 


Ce service civique d’urgence permettrait de mobiliser rapidement des personnes qualifiées pour répondre à des situations exceptionnelles, comme une pandémie ou un désastre écologique. Ses membres seraient formés pour porter une aide immédiate pendant une période temporaire afin de limiter les pertes de vie humaine. L’une des difficultés actuelles du système de santé réside dans la lourdeur bureaucratique où il est difficile de mobiliser rapidement des ressources humaines qualifiées. Des règlements bureaucratiques et le travail en silos des différents syndicats ou ordres professionnels complexifient la mobilisation de ressources humaines. 


Les personnes volontaires qui se joindraient à ce service civique d’urgence pourraient provenir de divers horizons, policiers, pompiers, ambulanciers, infirmiers, infirmières auxiliaires, préposés aux bénéficiaires, étudiants en médecine, service social, psychologie, sociologie, techniques policière et infirmière, etc. Ils auraient des formations à jour et une loi leur garantirait leur poste après leur mobilisation pour des actions urgentes.


Des cours de civisme et de formation civique obligatoire, soutenus par des stages l’été, pourraient favoriser dès l’école secondaire, le CÉGEP ou l’Université le recrutement de jeunes qui cherchent l’action tout en voulant aider les personnes les plus défavorisées.


Sortons le Québec de la paralysie bureaucratique et corporatiste en favorisant l’implication civique et la solidarité communautaire. La création d’un service civique d’urgence permettrait une mobilisation rapide d’une brigade de volontaires travaillant en équipe et motivés pour aider les plus démunis de notre société.



Suzanne Dansereau

journaliste, gestionnaire et productrice de contenus

9 mois

Bravo, dommage que nos gouvernements ne savent pas penser en dehors de la boîte comme vous !

Excellente idée !

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