Une solution pour les pneus usagés

Pour ma 3ème analyse, j’ai choisi un article paru sur 24 Heures.ch le 13 mai 2018. Celui-ci portait sur le recyclage de pneus usagés. Plus précisément sur une entreprise vaudoise, Tyre Recycling Solutions (TRS) puisque c’est elle dont il s’agit, qui s’est spécialisée dans la transformation de pneus en poudre de caoutchouc. L’ancienne start-up a mis en place plusieurs nouvelles technologies. Dont une nommée la dévulcanisation, qui grâce à un procédé secret basé sur l’utilisation de bactéries permet de séparer le soufre de la poudre de caoutchouc. De plus, d’après une étude de la HES de Fribourg, de nombeuses voitures sont exportées vers l’Afrique. Leur métal est recyclé, mais pas leurs pneus. Ils sont donc brûlés ou abandonnés au bord des routes. Dans les 2 cas, ils contribuent à la pollution et au développement de maladies en Afrique. Le but étant donc également d’enrayer ce phénomène. Une fois transformé en granulats, on les utilise pour des terrasses privées, les terrains de sport ou les routes. Malheureusement on ne peut pas affirmer qu’ils ne sont pas dangereux pour la santé. Le CEO de TRS explique que sa poudre ne rentre pas en contact avec le corps humain et qu’elle est utilisée pour de nouveaux pneus, l’asphalte ou l’isolation des toits.

Cet article m’a intrigué pour plusieurs raisons. Premièrement, depuis quelques temps, plusieurs études ont démontré que ces boules de caoutchouc étaient nocives pour la santé. De plus, je me sens doublement concerné par ce problème. Mon entreprise formatrice, l’UEFA, construit de nombreux terrains synthétiques pour développer le football et je le pratique également sur un terrain synthétique, à Lutry. Je suis donc bien placé pour affirmer que le corps humain rentre en contact avec ces granulats. Tomber sur un synthétique peut parfois même brûler la peau. Quelles sont les conséquences lorsque le sang entre en contact avec ceux-ci ? De plus, des vapeurs remontent du terrain lorsqu’il fait chaud, qui peut nous assurer qu’elles ne sont pas toxiques ? Voici pour ce qui est des points négatifs. Cependant, je trouve bien qu’il soit possible d’enrayer l’avancée de maladies en Afrique grâce au recyclage de ces pneus, de même que de limiter la pollution de l’air. Notons également qu’une entreprise vaudoise est à la pointe de l’innovation, ce qui est toujours un bon point concernant notre économie.

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