Vide existentiel et solitude dans la vie sociale hors ligne : Est-ce bien là ce qui nous guette ?
Alors que les possibilités d'ouverture et de contacts n’ont jamais été aussi vastes dans tous les domaines, de récentes études s'alarment de la tendance au repli sur soi et à l'isolement, notamment révélée par l'addiction comportementale à internet et au smartphone.
Cette dérive de plus en plus répandue répondrait à des besoins de stimulation et de divertissement à court terme lors des nombreux moments d'ennui ressentis par les utilisateurs. Elle traduirait en outre un sentiment de « vide existentiel » (cf. Courbet, Les affects numériques, Revue française des sciences de l'information et de la communication).
Mais, nous-mêmes, ne nous arrive-t-il pas aussi de nous étonner de certaines évolutions ? Comme, par exemple, celle de croiser des jeunes gens brillants qui demeurent seuls, malgré une bonne situation, alors qu'ils souhaiteraient ardemment vivre en couple. Peut-être ressentent-ils confusément un fond d’inquiétude qui impacte leur capacité à se projeter dans l'avenir ? Un sondage d'opinion de grande ampleur montrait ainsi que 42% des jeunes actifs européens (44% en France) estimaient pouvoir basculer dans la précarité dans les prochains mois (Ipsos, précarité et solidarité chez les jeunes européens, 2018).
Ruptures technologiques et bouleversements économiques ont estompé les repères d'un certain nombre d'entre nous, quelle que soit la tranche d'âge considérée. Beaucoup de seniors déplorent de ne pas être en activité alors qu’ils peuvent tant apporter ; quant aux plus âgés, ils vivent souvent comme une punition le fait de ne plus être au cœur du réacteur. Si tous n’en ont pas clairement conscience ou se gardent de l’avouer à leurs relations, ils n’en souffrent pas moins.
Il y a donc, ici et là, chez les uns et chez les autres, un vide à combler, qui se traduit soit par une sensation de solitude, d'ennui ou de relégation, soit par une sourde inquiétude face à l'avenir.
A partir de là, il m'a semblé utile de proposer quelque chose.
Ainsi est né le projet Dibord que je vous invite à découvrir.
Il s'agit d'une plateforme de mise en relation, mais pas comme les autres... Sa vocation est de permettre aux gens de trouver un projet et de le réaliser avec d'autres membres qui ont le même focus, qui partagent les mêmes passions ou qui, tout simplement, sont heureux de pouvoir les aider.
Naturellement, une question s'impose : En quoi ce site peut-il répondre au problème évoqué plus haut?
Le site y répond car il a pour objectif de créer une communauté de membres qui s'entraident et qui, par là, rompent leur isolement.
Il y répond par la possibilité qu'il offre aux personnes qui le désirent de se réaliser eux-mêmes en donnant corps à leur(s) projet(s), ou en en trouvant un, ce qui demeure malgré tout le moyen le plus efficace de se dynamiser.
Enfin, il y répond en favorisant les rencontres avec d'autres sur la base d'un projet commun, ce qui permet de les apprécier, parce que la meilleure façon de connaître les autres est encore de faire quelque chose avec eux, plutôt que de se bercer d'illusions.
Ce projet est en construction, porté par une équipe dynamique et motivée. Alors faites-nous part de vos remarques, de vos critiques ou commentaires, cela nous aidera à l'améliorer. Dites-nous quelles sont vos attentes, apportez-nous vos suggestions. Vous pouvez le faire ici en réponse à cet article, ou directement sur le site en nous envoyant un message.
Vos retours sont autant de marques d'intérêt qui nous aident à faire avancer ce projet.
MERCI! et à bientôt sur dibord.fr