Vis'âge Nous.
Image zappée: facebook

Vis'âge Nous.

Dans cette course folle, tout droit vers la misère, un raclé bien plombé sur la gueule d'un peuple sans défense voulue, où la vie affronte ces propres sillons de malheur en boucle dans son sein. La réalité de nos vies,- citoyens-citoyennes, d'aujourd'hui dans ce foutu pays n'est qu'une masse de ruine de souffrance quotidienne qui hante nos êtres à l'appel de chaque instant qui s'écroule à l'ombre de la mort. A cet effet, chaque jour passé sur ce petit bout de terre sans être crevé, on pourrait faire la fierté d'une gloire insignifiante, tel un pain quotidien arraché à la gueule des démons. Et, ce sera aussi une gloire, si toute fois on reste toujours en vie, qui finira souvent par une litanie adresser à un quelconque esprit de n'importe quelle divinité qui échappe sous le poids de la cruauté qui nous malmène.

Dans cette pertinente condition, il y a de quoi à faire savoir sur ceux que vivent tous les haïtiens et haïtiennes à l'ère où on est en train de rédiger ce texte, - l'horrible et le misérable; ils se confrontent à tous les problème de la vie; et pourtant, sans aucune gêne, on a entendu un quelconque chef, de pouvoir trans-régionaux, osé clamer en grand chancelier que notre sol, Haïti, est fille des masques bleus. Ce masque qui nous hantait le froc, comme vous le savez bien déjà, au temps des choléras nourrissant nos derrières par avalanche, ne sont pas encore disparus de nos mémoires.

Dans ce contexte d'alors, seule la vérité et la rigueur de l'éthique pouvant nous frayer un chemin sur les chantiers de l'espoir. Pourtant, il n'en est pas ainsi parce que ceux qui ont la manette pour préserver les valeurs et l'autonomie de ce territoire n'ont aucune force d'affronter la bêtise coéxistant avec le réel. Personne d'ici, n'a le courage, si je ne m'abuse pas, d'habiter cet idéal, -la vérité, ni aussi cette conception de vie qui est une posture de valeur et la capacité de se diriger vers soi et les autres. Ainsi, dans ce délire en abondance qui coule sans aucune intermitence dans le coeur de tous ces gens là, le mal n'est qu'un décor de tous les fleaux du monde. Alors dans la contance des faits, ceux à qui on attribut le titre de chef ou de dirigeant ne sont que des imposteurs qui font le sale boulot de leur maitre confiné dans leurs egos de super-puissance. Donc, aujourd'hui, quel sens et directive que peut donner l'homme à trevers lui même, intégrant une pensée comme un tout faisant figure d'un particularisme refléchi et concerté, dans sa quête de liberté réflexive qui le met face à ses propres pensée? Dans le contour d'un "vis'âge" Nous découlant d'une autonomie pérenne.


Franckson Alcide: rédacteur/chroniqueur/journaliste/independant

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Autres pages consultées

Explorer les sujets