42 lois pour être plus efficaces.
La gestion d’entreprise n’est pas une science exacte, mais on trouve parfois des principes de bon sens résumés sous forme de lois empiriques. En voici 42 qui vous aideront à être plus efficace !
D’abord, les lois mathématiques, qui traduisent des lois statistiques :
=> Se concentrer sur les 20% des causes qui induisent 80 % des effets
o Le linguiste George Zipf a remarqué que la fréquence d'apparition d'un mot est inversement proportionnelle à son rang dans le classement des mots par fréquence. Par exemple, le mot le plus fréquent apparaît environ deux fois plus souvent que le deuxième mot le plus fréquent.
o Cette loi affirme que dans une liste ordonnée d'événements ou d'éléments, la fréquence d'apparition d'un élément est inversement proportionnelle à son rang.
=> Pour diviser par deux une file d’attente, il faut diviser par deux le temps de traitement ou doubler les effectifs
=> Il vaut mieux mener quelques compétitions frontales avec efficacité que diviser ses ressources.
=> Doser les efforts ou le niveau de contrôle alloué aux activités. Lorsqu’on augmente un facteur de production (par exemple les heures de travail), les gains de production finissent par diminuer. Appliquée à la gestion de projet, cette loi souligne l'importance d'optimiser l'effort plutôt que de simplement l'accroître.
=> Plus un réseau interne ou une équipe est connectée, plus son potentiel de création de valeur augmente.
=> La loi de Zipf s’appliquera dans ces cas
=> En finance et en comptabilité, cette loi est utilisée pour détecter des fraudes ou des anomalies, car des ensembles de données aléatoire dévient de cette distribution.
=> Doubler la taille d’un échantillon n’augmentera la précision d’un sondage que de 30%.
Ensuite, quelques lois tirées de la science informatique :
=> Toujours régler les problèmes de fonctionnement des organisations avant de concevoir un nouveau système d’information.
=> Veiller à ne pas surinvestir à court terme, mais à ne pas rater non plus les tendances de fond.
=> Il y a peu de problèmes informatiques impossibles à résoudre qu’une attente de quelques années ne puisse résoudre.
=> Être exigeant vis-à-vis des éditeurs et de leurs mises à jour.
=> L’ajout de ressources ne mène pas nécessairement à une augmentation correspondant des performances.
=> Avec suffisamment de personnes examinant un problème, il sera résolu.
Enfin des lois plus empiriques, tirées de l’observation de la réalité :
=> Fixer une date de fin cible et planifier de bout en bout dès le début pour éviter les projets qui dérivent à l’infini.
=> Valoriser l’impact, plutôt que la taille des organisations et faire régulièrement des « revues base zéro » pour éviter les dérives.
=> Identifier les scenarii les pires et assurer qu’ils ne puissent pas se réaliser.
=> Promouvoir en tenant compte non pas des succès ou de la popularité passés, mais de la capacité à résoudre les enjeux à venir.
=> Pour les projets critiques, il faut prévoir des marges pour aléas.
=> L’application rigide d’indicateurs chiffrés finira par créer des phénomènes de triche ou d’abus. Une culture de performance efficace cumule indicateurs pertinents, et une éthique visant à privilégier les résultats effectifs sur la tenue d’indicateurs.
=> Toujours éviter les affrontements basés sur le dénigrement.
=> Les publicités interrompues au milieu d'une histoire captivante sont mieux mémorisées. Proposer plusieurs tâches en parallèle peut contribuer à maintenir l'engagement mental.
=> Eviter de régler par l’ajout d’effectif des problèmes liés à une mauvaise coordination ou des processus inefficaces.
=> Encourager les managers à s'ouvrir à des perspectives et à des connaissances transdisciplinaires.
=> En gestion de crise, il est préférable de gérer une information délicate de manière proactive plutôt que d’essayer de la supprimer.
=> En gestion des conflits, ce principe invite à chercher des explications simples et non malveillantes avant de prendre des décisions.
=> Anticiper dans les projets que les dernières étapes sont souvent les plus lentes.
=> Le simple fait de prêter attention à un sujet important (sécurité, gaspillages, …) peut améliorer la situation.
=> Simplifier les choix et les options pour améliorer l'efficacité.
=> Prioriser les tâches les plus importantes pour maximiser l’efficacité.
=> Une organisation efficace doit approcher les problèmes complexes avec humilité, et écouter d’abord ceux qui sont au plus proche de ce problème.
=> Si vous cherchez une solution à un problème, regardez du côté des entreprises pour lesquelles ce problème est le plus pénalisant.
=> Sauf si l’activité né nécessite aucune innovation ou amélioration (et encore...), éviter cette situation.
=> Une activité en monopole aura tendance à allouer une part trop importante de ses ressources à s’éviter les problèmes.
=> L’objectif n’est pas d’identifier des activités rentables, mais d’allouer les moyens de l’entreprise aux activités les plus rentables possibles – quitte à confier des tâches qui le sont moins à d’autres.
MD, Founder and CEO of Click&Care
1moY’a plus qu’à appliquer!
General Counsel | Tech, Industry, Infrastructure & Growth | Strategy & Team Leadership | Risk, Compliance & Governance | Executive & Board Advisory | Lean Six Sigma
1moMerci Vincent - c’est amusant comme l’on peut penser à des situations vécues lorsque l’on lit ces lois.
Consultant en informatique - spécialiste VBA et SQL
1moMerci Vincent. J'y ai retrouvé mes lois préférées (notamment Murphy et Peter :-() mais aussi découvert plein d'autres telles que Zeigarnik et Brandolini entre autres. Un post à conserver à mon avis.
VP, Country Medical Director France at GSK
1moExcellent !