Suite à la publication de l'UPVD sur sa joie d'avoir organisé une cérémonie pour les doctorants, alors que dans le même temps, l'université participe au néo-maccartysme en censurant une conférence sur le droit international ! Voici ma réponse : Permettez-moi d'apposer mon grain de sel sur cette plaie béante infligée au cercle sacré de l'université par le spectre du néo-maccartysme. Votre décision d'organiser une cérémonie de remise des diplômes, tout en refusant notre conférence-débat sur le droit international sous prétexte de risques pour l'ordre public, est un acte d'une ironie mordante. Elle se dresse, insolente, en contraste flagrant avec les valeurs de rayonnement et d'excellence que vous prétendez chérir au sein de l'UPVD. Ce refus n'est rien d'autre qu'un éclatant aveu de probité défaillante et de lâcheté face à la noble liberté académique. Quelle amère dérision que de voir une université, capable d'orchestrer des événements prestigieux, se déclarer impuissante à garantir la sécurité d'un débat intellectuel. Nous disposons de professeurs éminents à l'UPVD en droit international, des phares de la connaissance, prêts à illuminer cette conférence de leur savoir éclatant. Parmi les intervenants prévus, nous avions le docteur en droit et professeur à l'université de Lyon, Maître Gilles Devers, à l'initiative d'une plainte à la Cour Pénale Internationale déposée par 300 avocats du monde entier suite au conflit en Palestine. Nous avions également prévu la participation de Michèle Sibony, de l'Union Juive Française pour la Paix, ainsi que la possibilité pour des professeurs de l'UPVD en droit international d'intervenir et d'enrichir ce débat de leurs perspectives précieuses. Votre décision va également à l’encontre des sages directives de la Ministre de l’Enseignement Supérieur, qui encourage le débat pour éviter les blocages. Suivant cette logique de pleutres, devrions-nous suspendre les cours de droit, de politique et d'histoire, de peur que ces matières, miroirs de notre humanité, ne suscitent des discussions controversées ? Nous sommes un certain nombres d'étudiants à l'UPVD sur ce projet et on vous implore de reconsidérer cette décision et de fixer une nouvelle date pour la rentrée, en étroite collaboration avec nous, afin de garantir la sécurité nécessaire et de promouvoir un véritable dialogue intellectuel. À moins que, dans un ultime acte de renoncement, vous préfériez éditer un guide des recherches à ne jamais entreprendre. Un simple étudiant qui a du mal comprendre ses cours en licence de droit, et qui, peut-être, devrait penser à aller produire du fromage de chèvre dans le Vercors.
Post de Anthony-Abdelaziz Rhighi
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DEFENDRE LA RECHERCHE ET LA LIBERTE ACADEMIQUE #recherche #science #liberte #enseignement #emancipation #enseignementsuperieur #connaissances Le collège des sociétés savantes académique, à l’issue d’un processus d’écriture collective et de vote des membres, publie un communiqué pour attirer l’attention des tutelles de l’enseignement supérieur et de la recherche (Universités, organismes de recherche et grands établissements, ministères) sur l’importance de défendre la liberté académique, « la liberté de penser et d’enseigner sous l’égide de l’État mais en toute indépendance », dans un contexte d’attaques croissantes en France et dans le monde. Ce sont aujourd’hui des pans entiers de recherches (biologie, toxicologie, sciences humaines et sociales, droit de l’environnement, histoire, sciences de l’environnement et du climat…) dans lesquels les chercheurs et chercheuses voient leurs résultats (quand ces derniers ont pu être produits) attaqués ou mis en doute. Cette remise en cause menace l’apport des connaissances produites par les sciences à la société. Or, bien que la liberté académique soit un droit fondamental et fonctionnel essentiel à la pratique professionnelle et au débat démocratique, elle bénéficie de garanties moindres que celles accordées aux journalistes pour la protection du secret des sources, ou aux juges avec l’indépendance des magistrats du siège. Le Collège des sociétés savantes académiques de France appelle donc instamment les tutelles de la recherche publique à mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition, y compris les moyens juridiques, pour la protéger. https://lnkd.in/eHXX__YN.
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📢 Défendre la liberté académique, une priorité 📢 Dans un contexte de pressions croissantes, le Collège des Sociétés Savantes Académiques de France lance un appel aux tutelles de la recherche (ministère, universités, organismes de recherche) pour défendre la liberté académique. Face à la censure, aux menaces et aux entraves bureaucratiques, il est vital de protéger l'indépendance des chercheurs et chercheuses, un pilier fondamental pour produire des connaissances objectives et utiles à la société. La liberté académique garantit aux chercheurs le droit de travailler, publier et diffuser leurs résultats sans contrainte politique ou économique. Cette indépendance est une condition essentielle pour la progression des savoirs et le bien de la société. 🔗 Lire le communiqué complet : https://lnkd.in/ege6VE6V #LibertéAcadémique #Recherche #SociétésSavantes #SMF #ÉthiqueScientifique
De l’importance pour les tutelles de défendre la liberté académique
smf.emath.fr
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PROTEGER LA LIBERTE ACADEMIQUE Le collège des sociétés savantes académique, à l’issue d’un processus d’écriture collective et de vote des membres, publie aujourd’hui un communiqué pour attirer l’attention des tutelles de l’enseignement supérieur et de la recherche (Universités, organismes de recherche et grands établissements, ministères) sur l’importance de défendre la liberté académique, « la liberté de penser et d’enseigner sous l’égide de l’État mais en toute indépendance », dans un contexte d’attaques croissantes en France et dans le monde. Ce sont aujourd’hui des pans entiers de recherches (biologie, toxicologie, sciences humaines et sociales, droit de l’environnement, histoire, sciences de l’environnement et du climat…) dans lesquels les chercheurs et chercheuses voient leurs résultats (quand ces derniers ont pu être produits) attaqués ou mis en doute. Cette remise en cause menace l’apport des connaissances produites par les sciences à la société. Or, bien que la liberté académique soit un droit fondamental et fonctionnel essentiel à la pratique professionnelle et au débat démocratique, elle bénéficie de garanties moindres que celles accordées aux journalistes pour la protection du secret des sources, ou aux juges avec l’indépendance des magistrats du siège. Le Collège des sociétés savantes académiques de France appelle donc instamment les tutelles de la recherche publique à mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition, y compris les moyens juridiques, pour la protéger. #liberteacademique #science #recherche #savoir https://lnkd.in/ehSFy9Ak
Publication du communiqué : « De l’importance pour les tutelles de défendre la liberté académique »
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Dans un avis produit pour la Fédération des professeures et professeurs d’université (FQPPU), le Comité permanent sur la liberté académique (COPLA) tire la sonnette d’alarme à cet égard. S’il est vrai la liberté académique peut valablement être limitée par les exigences de l’éthique de la recherche, il reste fondamental que l’application des réglementations qui y sont relatives n’imposent pas aux chercheur·euses des limites qui iraient au-delà de ce qui est raisonnable et qui restreindraient indument la liberté académique. D’ailleurs, il est à noter que les problèmes abordés dans cet avis ne sont pas abstraits, et qu’ils ont déjà affecté – et continuent d’affecter – la recherche qui se crée tous les jours dans nos universités. En effet, le travail du COPLA fait suite à des constats de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), de même qu’à un rapport produit par le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université Laval (SPUL).https://lnkd.in/eA4rCbfH
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Le professeur Romain Tinière ajoute une pierre supplémentaire au #Droitdeslibertes. Le manuel qu’il publie chez Lefebvre Dalloz | Editions Dalloz témoigne du bouillonnement, du dynamisme et de la richesse de cette discipline juridique. A l’heure où le monde universitaire semble découvrir ce que les grands juristes ont toujours fait en raison de la nécessité pour eux de s’ouvrir à toutes les autres sciences afin de mieux réguler la société, les spécialistes du Droit des libertés brassent l’ensemble des disciplines juridiques, des disciplines des sciences humaines et sociales et s’intéressent aux sciences expérimentales et exactes. Le manuel du professeur Romain Tinière sensibilise les étudiants à cette particularité du Droit des libertés. Les bases et les fondements de la discipline sont présentés, les grandes questions qui la traversent sont posées, les principes directeurs sont étudiés, les techniques d’aménagement et de contrôle sont proposées. Les barrières disciplinaires entre droit privé et droit public, entre droit national et droit international, entre droit national et droit supranational tombent ici. On peut être sensible à cette approche qui évite de ramener au sein du droit des libertés les enfermements sous-disciplinaires. Félicitations 🍾 et bon vent à ce nouveau manuel. Vive le droit des libertés!
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Un seul juge invalide l’interdiction faite par le directeur de Sciences Po à RiHAMAS. Le raisonnement de ce magistrat est lunaire : « … aucun élément circonstancié ne permet de considérer que cette conférence, dont le sujet est technique et pour laquelle les organisateurs ont prévu différentes méthodes de maintien de l’ordre, inciterait les étudiants à recourir à des actions illégales pour exprimer leurs convictions ». Ce juge sait-il lire ? Il prétend que le sujet retenu par l’enragée RiHAMAS est technique, alors que l’intitulé de sa « conférence » est sans équivoque : « Perspectives humanitaires, juridiques et géopolitiques sur un embargo sur les armes à Israël ». Le juge estime de surcroît qu’il n’y a pas de risque que des étudiants se lancent dans des actions illégales pour exprimer leurs convictions. Lui arrive-t-il de suivre l’actualité ? Cela fait des mois que des élèves de Sciences Po, radicalisés et épaulés par des nervis antifas, occupent illégalement et bordélisent cette grande école, empêchent les interventions de personnalités qui ne leur conviennent pas, intimident les étudiants juifs et constellent les murs de l’établissement de drapeaux palestiniens. Évidemment la foldingue syrienne plastronne.
Sciences Po va faire appel de la décision de justice ordonnant à l’école de maintenir la conférence de Rima Hassan
lefigaro.fr
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Les 11, 12 et 13 février prochains se tiendront les élections aux conseils centraux de mon université (Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis). Dans ce cadre, je serai candidate à la Vice-Présidence de la Commission Recherche sur les listes "S'unir pour Paris 8" conduites par Jean-Louis Iten. Préoccupés par les difficultés que connaît notre communauté, les collègues présents sur ces listes, et celles et ceux qui nous soutiennent, ont décidé de s’engager pour concevoir et mettre en œuvre une politique radicale de changement de méthode. Portés par l’envie de redonner souffle et enthousiasme à notre université, *nous viendrons à la rencontre de toute la communauté universitaire - personnels de toutes catégories et usagers - à l’occasion d’une grande réunion publique le jeudi 12 décembre 2024 à 12h30 dans l’amphithéâtre D001* (au rez-de-chaussée du bâtiment D). Il s’agira de répondre aux questions de chacun.e et de présenter la manière dont nous souhaitons construire ensemble l’avenir de Paris 8. Parce que la recherche est le fondement de l’innovation, de la formation et du rayonnement national et international de notre université, je m’engage avec les listes S’unir pour Paris 8 à co-construire avec les chercheurs et les personnels d’appui à la recherche un environnement propice à l’épanouissement d’une recherche d’excellence. En ces temps d’incertitude, je veux œuvrer à rétablir la confiance collective et libérer la recherche pour donner à nos collègues enseignants-chercheurs et à nos doctorants, qui sont la recherche de demain, les moyens - au sens large - de chercher. Pour en savoir davantage sur notre équipe et les idées que nous défendons, rendez-vous sur notre site: https://lnkd.in/dZTqZxTc
Jean-Louis Iten
sunirpourparis8.fr
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Crise à Sciences-po Paris Pour obtenir le retour au calme vendredi 26 avril, deuxième jour d’occupation après le 13 mars 2024, la pseudo direction de l’Ecole, puisqu’il s’agit d’un administrateur provisoire, a conclu un accord qualifié par un grand nombre de responsables politiques, économiques et d’anciens élèves « accord de la honte ». D’après eux « L’administrateur provisoire de Sciences Po Paris, Jean Bassères, aurait en effet obtenu la fin des blocages des étudiants pro-palestiniens qui perturbent son université depuis des semaines en accédant à toutes leurs revendications et en faisant un pas de plus vers l'antisionisme et l'antisémitisme qu'il charrie. Par un message transmis aux étudiants et aux professeurs, la direction provisoire de Sciences Po, non seulement cède au chantage et à la violence, mais donne satisfaction à ses étudiants d'extrême gauche. Sciences Po s’engage à organiser un débat interne et à suspendre les procédures disciplinaires lancées contre certains étudiants. Des procédures suite à des violences, parfois de nature antisémites, rappelons-le. » L’accord prévoit la suspension de procédures disciplinaires à l’encontre des étudiants à l’origine de l’occupation de l’amphithéâtre Émile Boutmy le 13 mars puis des deux campus Saint Guillaume et Saint Thomas le 26 avril. L’accord contient t’il une lever des sanctions pour antisemitisme ? En effet, il n’y a plus de direction à l’école. Mathias Vicheras, le directeur traduit en justice pour violence conjugale réciproque a été contraint de démissionner. Mais quelle est la position de la présidente de la Fondation des sciences politiques ?
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Nous affirmons notre attachement au respect des valeurs humanistes qui fondent notre université, soit la transmission des savoirs, la formation au débat argumenté, l'ouverture sur le monde et un engagement renouvelé en faveur de la liberté de la connaissance. Notre liberté académique repose sur une tradition philosophique ancienne des universités françaises et européennes, une éthique professionnelle et une responsabilité que nous exerçons pleinement en promouvant la rigueur scientifique et l’expression du pluralisme dans le respect de l’échange contradictoire. Devant la gravité absolue de la guerre au Proche-Orient ainsi que dans d’autres zones de conflits à travers le monde, il est impératif de laisser les universités rétablir le chemin du débat d'idées et du dialogue. Ce sont ces principes fondamentaux que nous porterons auprès de l’administration provisoire de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, en travaillant aux côtés de la présidente de la FNSP et de la présidente du conseil de l’Institut. https://lnkd.in/enkwhBw9
SciencesPo Paris : "Notre école fait l'objet d'un intérêt déraisonnable", estime Laurence Bertrand Dorléac
radiofrance.fr
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📢 Il est encore temps de vous inscrire au colloque de l’UDESCA Les enseignants-chercheurs en droit de l’UR CONFLUENCE et de la Faculté de Droit - UCLy organisent le 3e Colloque annuel des Facultés de Droit de l’Union des Établissements de l’Enseignement Supérieur Catholique (UDESCA). Cette troisième édition s’intéresse au thème de « la transmission », qui sera articulé autour de quatre axes : les savoirs, les avoirs, les pouvoirs et les espoirs. 💭 « Polysémique par excellence, le terme transmission n’est pas toujours d’un abord aisé. Dans la lingua commune, le vocable revêt de multiples acceptions. Du latin « transmissio », la notion exprime l’idée de « traversée », de communication de mouvement d’un organe à un autre, de démultiplication de puissance entre deux dispositifs d’un engin mécanique et, plus communément, l’action de transmettre quelque chose à quelqu’un, le « fait, manière de transmettre, de se transmettre ». Par définition, peuvent ainsi faire l’objet de transmission des réalités aussi variées que normes, droits ou obligations, la pensée, le(s) pouvoir(s), une maladie, un bien, un patrimoine, la foi, une culture, la connaissance, etc. » 📅 Jeudi 19 septembre 2024 et vendredi 20 septembre 2024 📍 Université Catholique de Lyon – Campus Saint Paul 👉 Argumentaire et formulaire d’inscription à retrouver sur notre site internet : https://lnkd.in/d2cwwXj9 Michel Cannarsa | marjolaine monot-fouletier | LOUIS-DANIEL MUKA TSHIBENDE | Arthur Braun #recherche #colloque #droit #transmission
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