Post de Bernard Barjot

À l’origine, la marque est un marqueur de qualité. Elle aide à retrouver facilement parmi ses concurrents les produits d’un producteur donné qui a donné satisfaction. Bref, il y a marque quand il y a risque de se tromper; il y a marque quand il y a un risque à ne pas la choisir du point de vue de l’acheteur.se. Mais dans le cas de Doliprane, on en est très loin. Le seul principe actif que l’on trouve dans du Doliprane, c’est le paracétamol qui est une molécule générique, libre de tout brevet. Aucun risque de performance moindre donc, si l’on choisit autre chose -surtout sur un marché aussi réglementé que celui du médicament. C’est ce que l’Assurance Maladie s’évertue à communiquer depuis des années pour baisser les coûts de remboursement, et c’est ce que le tapage autour de la vente de Doliprane par Sanofi est en train de contredire massivement. Alors même que Doliprane ne produit pas le principe actif mais se contente de le packager. Alors même que -si j’ai bien compris- l’enjeu du rapatriement de la production en France du principe actif se joue ailleurs : en l’occurrence à Lyon avec SEQENS et à Toulouse avec IPSOPHENE, qui n’ont rien à voir avec Sanofi. J’ai du mal à comprendre… Quelqu’un pourrait m’expliquer la dimension stratégique de Doliprane ?

Le leader français de l’industrie pharmaceutique SANOFI vient de confirmer qu’il entend se séparer de sa division "médicaments grand public" qui comprend des compléments alimentaires et divers produits vendus sans ordonnance comme le Novanuit (pour le sommeil), le Mucosolvan (contre la toux), l'Allegra (rhinite), le Maalox (maux d’estomac), la Lysopaïne (affections de la gorge) ainsi que le paracétamol Doliprane pour soulager la douleur. Cette décision a été justifiée par le souhait de se concentrer sur les médicaments et les vaccins innovants dans le domaine de l’oncologie immunologie et la nécessité d'économiser pour satisfaire ses besoins d’investissement dans la recherche. A ce jour 2 offres de rachat sont parvenues de fonds d’investissement américain et franco-émiratis-singapouriens, ce qui fait craindre de potentielles délocalisations à l'étranger à terme, malgré les belles promesses habituelles de n’en rien faire, qui n’engagent comme à chaque fois que ceux qui y croient. Ces craintes apparaissent d’autant plus sérieuses que de telles délocalisations, au-delà des pertes d’emploi découlant de la fermeture des centres nationaux de production, pourraient générer des pénuries. Celles-ci pourraient prendre leur source dans la volonté des nouveaux propriétaires d’obtenir un maximum de profits en augmentant les prix de leurs médicaments pour rentabiliser leur achat. Or, comme l'État français régule les prix en ce domaine, les marchés où les prix sont plus faibles courraient le risque d’être défavorisés par rapport à ceux où les prix sont plus élevés, ce qui se traduirait irrémédiablement par une baisse de l’offre. Des tensions sur l’approvisionnement risqueraient alors d’apparaitre, comme c’est déjà le cas aujourd’hui sur certains produits, et ce même en dehors des périodes de forte demande comme l’hiver. Cela sans parler d’une crise sanitaire majeure comme la planète en a connu avec la covid, où les demandes ont grimpé en flèche et les ruptures d’approvisionnement se sont multipliées (cf. le cas des masques, gel hydroalcoolique, vaccins …). C’est d’ailleurs ce manque de produits de santé "made in France", soulignant la dépendance du pays envers l'étranger, qui avait conduit le Président de la République à préconiser la reconquête de ce champ pour retrouver notre souveraineté pharmaceutique, et à choisir le Doliprane comme un symbole de la reconquête de la souveraineté pharmaceutique française. Comment alors ne pas s’étonner de ce nouveau retournement ? La réponse provient peut-être des lieux de production du principe actif du Doliprane, le paracétamol, qui se situent depuis près de 40 ans, en Inde, en Chine, en Turquie ou aux Etats Unis, pays désormais fournisseurs de 80% du marché mondial... Ne serait-il alors pas temps de réagir et d’avoir une politique industrielle européenne - à défaut d’une vision nationale - comme celle des Etats-Unis venant d’investir plusieurs centaines de milliards de $ pour relocaliser leur production de médicaments ?

🍀 Acteur clé de la souveraineté sanitaire, UPSA fait rayonner l'excellence à la Française ! 🔵 Un grand plaisir d'accueillir Zeliha Chaffin, journaliste pour Le Monde sur notre site industriel d'Agen avec laquelle nous avons partagé le savoir-faire des équipes, nos outils de haute technologie et notre capacité stratégique de production des médicaments à base de paracétamol.  ⚪ Chez UPSA, les 300 millions de boîtes de médicaments à base de paracétamol que nous produisons chaque année contribuent à sécuriser l'accès des patients à ces médicaments, si essentiels à leur vie quotidienne, en France et dans le monde. 🔴 Entreprise défendant le Made in France avec un modèle écologiquement et socialement responsable, UPSA participe activement au projet de relocalisation du principe actif du paracétamol en France. 👉 Cliquez ici pour lire l'article "Le paracétamol tricolore : un enjeu de souveraineté " : https://lnkd.in/eq6mwKhr #UPSA #Paracetamol #MadeInFrance #Santé #SouverainetéSanitaire

😅 Démarrer sa prospection par le salon PharmagoraPlus est un vrai challenge !! ▶️ Tester son discours commercial directement avec les leaders de la pharmacie est un beau défi ! ▶️ Convaincre d’anticiper l’arrivée du cannabis thérapeutique en France et préparer les équipes officinales en est un autre 😊 ▶️ Identifier les réseaux de demain qui seront nos partenaires pour réussir ensemble cette nouvelle approche 🤩🤩 De bons contacts pour les équipes de CDC LAB 😉 #pharmacie #reseauofficinal #partenariat

MAIS OU EST PASSEE MA SOUVERAINETE ? Sanofi versus Doliprane , UN SCANDALE à la Alstom ? Avec méthodologie, depuis plusieurs années , l'Etat s’est attaché à démontrer que la production de médicament n’est pas dans son scope par position idéologique. Pourtant la crise sanitaire aurait du l'alerter que des milliards d'aides publiques - CIR, CICE, Rachats d'actions, aides au PSE - attribués précédemment sans aucune conditionnalité- ne réglaient en rien le problème de la sécurité des approvisionnements. En effet, l’Etat n’a jamais voulu de conditionnalité pour capter la production de médicaments sur son sol en cas de nouveau contexte de fermeture des frontières. Ainsi, c'est "normal", tout industriel peut vendre ses produits au plus offrant. UN SERVICE PUBLIC DU MEDICAMENT ? L’aide continue de l’Etat envers Sanofi interroge au bas mot, non pas sur les objectifs stratégiques et actionnariaux de l'entreprise, "normaux" mais sur le rôle de l'Etat à vouloir une vraie politique industrielle du médicament en France. Plutôt que d'idéaliser la création d'un grand service public du médicament, finalement, la contrainte environnementale et celles des droits sociaux aura été plus forte en la contournant et en la déléguant à des pays tiers, entrainant par ricochet, la perte de savoirs faire. DES SOLUTIONS EXISTENT Pourtant, même marginaux, des exemples comme SEQENS et Pierre Fabre Oncology nous montrent qu'une éthique de la stratégie en matière de relocalisation, peut exister. Ceci à un moment où le Conseil d'État vient de publier son étude annuelle sur la souveraineté avec un chapitre sur le domaine sanitaire. UN SERVICE PUBLIC DELAISSE Le service public a été délaissé dans le plan FRANCE 2030 avec des subsides essentiellement dirigés vers le privé. Cela faisait suite au fait que l’AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris avait décidé de ne plus fabriquer ses propres médicaments en totalité ou ponctuellement. Aucun argent n’a été fléché vers le secteur public que ce soit la pharmacie hospitalière ou la pharmacie militaire. Pourtant en pleine crise COVID, c'est grâce à l'initiative de pharmaciens hospitaliers civils en ressortant des vieux docs qu'ils ont pu fabriquer des substances actives comme il y a 30 ans, et refabriquer du curare dans les CHU, avec l’aval de l'ANSM Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Finalement, tout cela me donne mal à la tête. CFE-CGC Francois HommerilNicolas Blanc Les Echos Anaïs Voy-Gillis SYNDICAT ACTEURS SANTE CFE-CGC Jean-Marc CARNEIRO Antoine Armand Marc Ferracci CFE-CGC Chimie Gilles Le Stir Geneviève Darrieussecq

Le 05 Août 2021, nous lancions PharMap. En (03) ans nous avons sauvé des milliers de vies avec + 170.000 médicaments trouvés. Derrière chaque médicament trouvé, il y a une histoire. C’est parfois la détresse d’un père pour sa fille, Ou encore un enfant à la quête désespérée du médicament qui sauvera son parent. Des histoires, je pourrai vous en raconter des milliers qui m’ont marqué les unes plus que les autres Hier, nous avons lancé un nouveau produit, HELLOPHARM PRO. Nous l’avons conçu exclusivement pour les pharmaciens d’officine. Hellopharm Pro c'est : - une plate-forme web - 16 indicateurs inédits sur votre pharmacie - des données actualisées chaque mois - l'outil idéal pour analyser et booster la performance de votre officine Hier, avec toute l’équipe de PharMap, nous avons écrit une nouvelle page de l’histoire en innovation technologique dans le domaine de la santé. Ce n’est pas en Côte d’Ivoire ou Afrique du Sud que ça se passe. C’est chez nous au Bénin 🇧🇯, la terre des Agoodjiés 💪🏾 #pharmacie #santé #médicaments

Qui aurait cru qu’un simple médicament en vente libre comme le Doliprane soulèverait autant de passions ? Depuis l’annonce par Sanofi de son intention de vendre une partie de sa branche médicaments sans ordonnance, incluant le fameux paracétamol, c’est une véritable tempête politique et médiatique qui s’est déclenchée en France. Au-delà du symbole, cette affaire révèle les enjeux cruciaux de souveraineté industrielle et d’attractivité auxquels notre pays est confronté. Le Doliprane, Incarnation de l’Exception Française Avec près de 500 millions de boîtes vendues chaque année, le Doliprane est bien plus qu’un simple antidouleur. C’est un véritable emblème national, présent dans toutes les pharmacies familiales. Son nom est entré dans le langage courant comme synonyme de paracétamol. Cette success story à la française est le fruit d’un savoir-faire industriel et d’une stratégie commerciale efficace de Sanofi depuis des décennies. Mais voilà qu’aujourd’hui, ce fleuron tricolore pourrait passer sous pavillon américain. Le fonds d’investissement CD&R est en effet pressenti pour reprendre la majorité du capital de la filiale de médicaments grand public de Sanofi, Opella. Une perspective qui inquiète au plus haut niveau de l’État. Souveraineté Sanitaire : le Talon d’Achille Français Car derrière la bataille du Doliprane se joue en réalité un enjeu autrement plus vaste : celui de notre souveraineté sanitaire. La crise du Covid a mis en lumière la forte dépendance de la France et de l’Europe aux médicaments et principes actifs fabriqués à l’étranger, notamment en Asie. Une situation préoccupante en cas de tension sur les chaînes d’approvisionnement. 80% des principes actifs utilisés en Europe proviennent de Chine et d’Inde. – Selon une étude de l’EFCG Dans ce contexte, laisser filer un médicament aussi essentiel que le Doliprane apparaît pour beaucoup comme une erreur stratégique majeure. D’autant que Sanofi dispose d’un des rares sites de production de paracétamol en France et en Europe, à Lisieux en Normandie. Le Dilemme de l’Attractivité Économique Mais l’exécutif se retrouve face à un dilemme cornélien. Car s’opposer frontalement à l’opération enverrait un très mauvais signal en termes d’attractivité. À l’heure où la France cherche à attirer les investissements étrangers, bloquer la vente à un fonds américain serait perçu comme un repli protectionniste. Le gouvernement l’a bien compris et s’efforce de trouver un équilibre subtil. Pas question de brandir un veto, mais plutôt d’obtenir des garanties, notamment sur le maintien de la production en France. Une façon de concilier souveraineté et ouverture. Vers une Politique Industrielle Plus Affirmée ? Au-delà du cas Doliprane, cette affaire pose la question de la politique industrielle française. Pendant des années, l’État a laissé les entreprises nationales être rachetées par des groupes étrangers, au nom du libre-marché et de la mondialisation heureuse. Mais la multiplication des...

J'ai été ravie d'accueillir Zeliha Chaffin, journaliste au Monde, sur notre site historique de Guyenne à Agen, et d'échanger sur l'engagement sans faille d'UPSA 🍀 au service de la souveraineté sanitaire qui passe par 🔵 ⚪ 🔴 : - la fabrication, depuis 90 ans, de 100% de ses médicaments à base de paracétamol en France et la garantie de leur accès continu aux patients, - sa contribution majeure au projet de relocalisation du principe actif du paracétamol en France porté par #France2030. Un réel atout pour s'approvisionner en circuit court et améliorer son empreinte environnementale. Rappelons que les conditions de réussite d'une souveraineté sanitaire durable passent par une politique de prix juste des produits matures qui prennent en compte les externalités positives de l'implantation territoriale des sites industriels et du verdissement ! 👉 Cliquez ici pour lire l'article "Le paracétamol tricolore : un enjeu de souveraineté" https://lnkd.in/edxBNcKY #madeinfrance #souverainetésanitaire #relocalisation #acteurdesanté

Le Monde, sous la plume de Zeliha Chaffin, consacre un article sur notre engagement chez BENTA Lyon dans le renforcement de la #souveraineté #sanitaire et #industrielle française 💊   Notre #paracétamol 500 mg, fabriqué dans notre usine de Ville de Saint-Genis-Laval grâce à une chaîne de production entièrement intégrée, est un symbole puissant de cette #relocalisation essentielle pour la France. Cette étape précède l’utilisation d’un API français, renforçant encore notre autonomie 💊   Alors que l'importance de la production locale de #médicaments devient une évidence, BENTA Lyon se positionne fièrement en acteur clé de cette initiative, avec un objectif ambitieux de 6% à 8% de part de marché sur notre paracétamol.   Pour lire le papier, c’est par ici ⤵ https://lnkd.in/eq6mwKhr Damien Parisien Bernard Tannoury Sophie Mallet Région Auvergne-Rhône-Alpes GEMME (GEnérique Même MEdicament) AFIPRAL - Association des Fabricants de l'Industrie Pharmaceutique en Rhône-ALpes Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes Direction Générale des Entreprises Leem Le Club de la Santé #SouverainetéSanitaire #LaboratoirePharmaceutique #MadeInFrance