Un début de Vendée Globe placé sous le sceau du bonheur pour Fabrice Amedeo Malgré quelques soucis techniques rapidement gérés, Fabrice Amedeo reste de bon moral et savoure le bonheur d’être en mer. Partis le 10 novembre dernier des Sables d’Olonne, Fabrice Amedeo et l’ensemble des concurrents du Vendée Globe s’apprêtent, d’ores et déjà, à boucler leur douzième jour de course. Une course qui a débuté tout en douceur avant un net coup d’accélérateur au large du cap Finisterre puis l’installation d’une situation pour le moins inhabituelle en Atlantique Nord. En cause : une dépression stationnaire plantée au nord de l’archipel de Madère. Cette dernière a en effet cassé les alizés, ce qui a eu pour effet de corser la donne sur le plan tactique mais pour avantage de lisser les écarts entre les bateaux dernière génération dotés de foils puis ceux, plus anciens, équipés de dérives. « Le moral est très bon. Je suis très heureux d’être sur l’eau », a relaté le navigateur, auteur d’un début de parcours prudent, ce qui ne l’a toutefois pas empêché d’être confronté à quelques soucis techniques, en particulier des problèmes de support de vérin de pilote et de système d’hydraulique de quille. Se fier à sa bonne étoile « À terre, on a toujours un plan B : appeler un ami ou remettre au lendemain. En mer pas de plan B, un seul plan A : réussir ! », a écrit le solitaire qui n’a pas ménagé ses efforts trouver des solutions et les appliquer au plus vite. L’enjeu pour lui ? Attaquer les mers du Sud au maximum de son potentiel, dans une dizaine de jours. « Le bateau va bien. Il a une quille qui fonctionne et désormais un support de pilote numéro 2 », s’est satisfait le skipper de Nexans – Wewise actuellement en approche du Pot-au-Noir, cette fameuse zone de convergence intertropicale où la concentration de cumulonimbus est plus forte qu’à n’importe quel autre endroit de la planète. « Il s’avère assez difficile pour moi et pourtant j’ai bon espoir de m’y faufiler au mieux. Au fond, c’est toujours un peu la même chose : on s’arrache les cheveux sur les photos satellite et les fichiers météo en amont puis lorsque l’on se trouve dedans mais pour finir, il faut surtout avoir de la chance puisque c’est assez imprévisible. Je me donc fie à ma bonne étoile ! », a déclaré le marin qui espère trouver la meilleure trajectoire possible et se projette, d’ores et déjà, sur ce qui l’attend dans l’autre hémisphère. « L’océan Atlantique Sud est, semble-t-il, assez ouvert », a rapporté Fabrice Amedeo. Si ce scénario annoncé se confirme, il pourrait alors tendre sa trajectoire pour rejoindre le cap de Bonne Espérance. 📸 Gauthier Lebec | Nexans | Wewise France | Onet | Hager Group | FDJ - La Française des Jeux l Groupe GUILLIN l Twipi Group | IPSILON Propriété Intellectuelle | Brioche Pasquier | DELOSTAL & THIBAULT GROUPE | GAZ EUROPEEN, Groupe BUTAGAZ | Crédit Maritime Grand Ouest l ENERTRAG France | éolane l #filtersbyguerin | Devoteam | COLISEE | MARINEPOOL
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Une demi-transatlantique aller, une demi-transatlantique retour ? C’est parti ! 🔥 Demain à 13h, c'est le départ de ma plus grosse aventure sur OMS - AMIPI, ma petite fusée de course de 6m50 de long ! Avec environ 70 concurrents, nous partons tout droit pour les Açores sur la course "Les Sables - Les Açores - Les Sables 2024", a.k.a la SAS. La préparation pour s'engager sur cette course véritablement "océanique" n'a rien à voir avec la préparation habituelle. Une répétition générale idéale en vue de la Mini Transat 2025 ! Ces dernières semaines ont donc été particulièrement bien remplies pour que tout soit prêt pour le départ : ✅ Préparation et test du matériel de rechange en cas de casse/panne : pilote automatique, safran, tangon, bouts, … ✅ Contrôles multiples pour être autorisé à prendre le départ : cartes papiers, matériel de sécurité, bidons d’eau, amarres, ancre, pharmacie de bord, bidons de survie, radeau de survie, voiles, … ✅ Fiabilisation de toutes les parties du bateau, remplacement de toutes les pièces qui présentent de l’usure, objectif arriver au bout sans problème technique majeur. ✅ Analyse météo et stratégie : cette étape est encore en cours et nous occupera jusqu’à la dernière minute avant le départ pour profiter des derniers fichiers météos, les plus précis ! Une fois en mer, nous ne recevrons la météo qu’une fois par jour par vacation radio, et les infos reçues seront bien maigres. Ce ne sera pas simple d’éviter le piège de la pétole aux abords du fameux anticyclone des Açores… Avec un bateau plein de nouvelles couleurs et des partenaires qui m’apportent une énergie nouvelle, j’ai plus que jamais hâte de donner le meilleur de moi-même sur l’eau, pour être fier des 20 jours de mer cumulés qui nous attendent sur cette course en deux étapes 🔥🔥 Le départ sera à suivre en live sur la chaîne Youtube géniale de l'Offshore Social Club, dans des conditions qui devraient être assez molles avant de rapidement se durcir avec le passage d'un "front" dépressionnaire 🙀👻 🫡🍀 OMS & Co - Fondation AMIPI - Bernard VENDRE - Etablissements Peugeot Frères - Reflex Office Arnaud Sourisseau Constance Lorenzi Anne Jaubert Léopold Albert Erwann Goullin Jean-Marc Richard Sendecki Eric Solenne Fleytoux Océane Bance Nicolas Huet Frédéric Banzet Marie-Hélène Peugeot-Roncoroni Bertrand Michaud Maxime Laure
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Je rêvais d'un autre monde. La question n'est pas de se battre contre ce qui ne nous convient plus. Se battre, c'est donner de l'importance à une perspective. En luttant contre, on demeure dans le même schéma. On se place juste ailleurs sur le même axe. En incarnant ce qui nous anime, en incarnant le monde que nous voulons voir, nous changeons effectivement le monde. Ouvrir des voies, éclairer, permettre, emmener. Touché par cet exemple de Romain Pillard, skipper offshore, surtout hors-pistes, qui combine force et élégance. L'aventure en mer nous invitera toujours à repousser nos limites, à nous découvrir, à découvrir ce monde, ce qu'il est, ce qu'il peut nous offrir et ce que nous pouvons lui apporter. C'est sans doute le moment de montrer que les dimensions que l'océan nous invite à explorer peuvent être chose que le toujours plus vite, toujours plus techno, toujours devant l'autre, toujours le 'meilleur', coups de millions et de carbone ... Le champ océanique est infini. Notre approche actuelle en restreint finalement les possibilités. Accédons à la richesse du monde. Merci Romain Pilliard d'ouvrir cette voie, qui plus est par un 'sacré' double symbole : 👯♀️ celui du ET, plutôt que de l'opposition : il y a un Vendée Globe, qui reste une course exceptionnelle. Départ avec. 🌍 et celui de l'altérité : un autre 'SENS' est possible. Départ autre. #offshoresailing #unautremonde #incarner #changerdesens #explorer #satnam #courseaularge #mini650 ;-)
Entrepreneur / Sailor / Activist 🌎 1st Westabout Round the world Skipper on a Maxi trimaran 🎙 Skipper / Speaker committed to Circular Economy development & Ocean protection ♻️ USE IT AGAIN
TOUR DU MONDE À L’ENVERS… du VENDÉE GLOBE ? 🌍 Je vous le disais il y a quelques semaines, le projet du Tour du monde à l'envers en solitaire sur mon trimaran approche à grand pas : il est prévu pour l’automne prochain. Il est l'illustration de ma vision de ce que doit porter le sport, et les nouveaux récits que le sport doit véhiculer. J'ai choisi de débuter mon stand-by de départ le même jour que le Vendée globe. J'ai envie de porter l'idée que d'autres modèles peuvent exister. Cette course m’a fait rêver, elle allie performances humaines et techniques et prône le dépassement de soi avec des aventures humaines qu'on suit pendant 80 jours. Mais malheureusement c'est aussi une course effrénée vers la performance absolue, pour aller toujours plus vite, quel qu’en soit l’impact environnemental. 🔄 J'ai donc envie de partir à contre-courant de cette course, et montrer qu'on peut se lancer dans d’autres défis en recherchant une performance relative, sans avoir à continuer à surproduire et à construire de nouveaux bateaux. Et l’aventure n’en sera pas moins belle je vous promets ! ♻ Cette tentative de Record du Tour du Monde à l’envers c’est : 1. Un parcours inversé, plus long (Record à battre 122 jours) et plus dangereux, contre les vents et les courants dominants, en partant vers le Cap Horn. 2. Mon trimaran, un Ultime de 23m qui a 20 ans, et sur lequel nous travaillons avec mon équipe, pour le rendre plus fiable et solide, en respectant les principes de l’économie circulaire autant que possible, pour minimiser notre impact 3. Une voie plus complexe mais tellement plus respectueuse de la planète. Une voie qui prône la sobriété, la durabilité, la fiabilité, l’économie circulaire. Le projet USE IT AGAIN porte des valeurs d'espoirs, de renouveau et d'avenir. C'est un défi énorme que je vais vous faire vivre ici. Vous voulez m'accompagner et embarquer vos collaborateurs dans ce projet ? USE IT AGAIN propose des partenariats en mécénat ou sponsoring. Le naming est disponible. Contact : Team@useitagain.earth #useitagain #economiecirculaire #planete #ocean #climat #sobriete RespectOcean Coral Gardeners Clémentine Lindon Jean-Marie MAZEO Alban Mayne Alexis Eisenberg Tiphaine Massé, CFA Mathieu Maroun Thibault JOSEPH Florent de Monpezat Antoine CARPENTIER Edouard de MIOLLIS ⛯ Claire Bottineau David Lauvergne Jules Coignard Anne-Flore MAMAN LARRAUFIE, Ph.D. Jordan Allouche Olivier Cassoudebat Nicolas RUTH Eric Karnbauer Philippe Benquet Stéphanie ANCEL (FASQUELLE) Guy De Durfort Stephane Villecroze 📷 Matt Ashwell
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Cap sur l’aventure avec ABBS HABITAT ! 🌊 Envie de défier les océans sans quitter votre salon ? ABBS HABITAT vous lance un défi inédit à l'occasion de la légendaire course du Vendée Globe sur Virtual Regata ! ⛵ 📢 Le principe est simple : 1️⃣ Créez votre skipper virtuel avec un pseudonyme qui inclut "ABBS HABITAT". 2️⃣ Prenez le départ de la course virtuelle du Vendée Globe. 3️⃣ Soyez le premier à franchir la ligne d'arrivée et repartez avec un panier gourmand plein de saveurs ! 🧺🎁 Vous avez l’âme d’un navigateur ? C’est l’heure de le prouver ! Mettez les voiles, affrontez les tempêtes et devenez le champion de notre flotte virtuelle. 🌍🌬️ 🚨 Prêts à prendre la barre ? Que le meilleur gagne et que la victoire vous mène au délice ! - #ABBSHabitat #rénovation #endéeglobe #lessablesdolonne #virtualregata #paniergourmand #jeuconcours
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Les vents du globe Derrière cet à-peu-près, de circonstance, se cache les premiers jours de navigation des navigateurs du Vendée Globe 2024. Autant enfoncer une porte ouverte immédiatement, une bonne évidence mérite toujours d’être rappelée. Celui qui vous parle n’a jamais navigué. La course à la voile est d’abord et avant tout une question de vent. Ben oui. Alors quand on évoque l’épreuve mythique, quadriennale, qu’est le Vendée Globe, on imagine de suite la mer déchaînée, avec des vents violents, propres à casser du bateau et à rebuter les navigateurs. C’est d’ailleurs cette situation vécue dans les 40e et 50e parallèles qui fait la réputation de cette course en solitaire, sans escale, sans assistance. Mais revenons au sujet. Pour avancer, il faut du vent et pas seulement dans les mers du Sud pour contourner le pôle. Et l’on voit bien durant cette première semaine de course que le vent, les vents devrais-je dire, a joué avec les espoirs des navigateurs. Depuis le départ, la première place a été occupée par plusieurs navigateurs, chaque jour, parfois même plusieurs dans la même journée. La faute à quoi ? Pas de faute dans cette affaire. Mais entre les prévisions météorologiques, le tracé idéal pour descendre au Cap de Bonne Espérance, les aléas techniques du bateau, les paramètres sont nombreux pour choisir la meilleure solution. Des bateaux classés en milieu de tableau ont fait une remontée spectaculaire, avant de redescendre dans le classement. D’autres partis en tête sont à la peine. Et alors que les vents du Cap Finisterre, au large de la Galice, ont secoué la flotte, un certain nombre de marins ont choisi des routes plus à l’Ouest, quand d’autres, imitant Jean Le Cam se sont repliés plus à l’Est, pour trouver des vents porteurs. Ce choix leur a souri et l’on voit sur la cartographie de la course sur le site du Vendée Globe, les caps que suivent quotidiennement les bateaux, et les changements de cap. Mais à ce jeu, les changements de cap, pâtissent parfois des changements de vents, car le vent est instable. Alors que Jean Le Cam a pu se retrouver en tête durant quelques heures avec ce choix oriental, il est à la peine avec une vitesse de 2,71 nœuds quand celui qui le devance, Sébastien Simon avance à 20,25 nœuds, tous deux naviguant sous des longitudes éloignées, ceci expliquant cela. Alors si aujourd’hui, certains peuvent se réjouir de leur position favorable et de l’avance qu’ils prennent, force est de constater que ce qui est vrai un jour peut être remis en cause le lendemain. Et c’est ce qui fait tout l’intérêt de cette course qui nécessite de la persévérance et de la constance dans les choix. Car à changer trop souvent de cap, on prend le risque de perdre beaucoup de temps, malgré des allures intéressantes à certains moments. Et puis, une semaine de course ne suffit pas à déterminer l’ordre d’arrivée, qui aura lieu au mieux fin janvier. Les vents du globe ont le temps de changer.
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Spis déchirés : « il y a du boulot ! » La flotte du Vendée Globe glisse ce matin entre l’archipel des Açores, dans son nord, et celui des Canaries au Sud. Le vent, fort et instable depuis mardi soir, commence à faiblir tout en restant instable. Ses soucis techniques réparés, le skipper Fives Group – Lantana Environnement a pu accélérer à nouveau hier après-midi… avant que ses spis ne le lâchent, l’un après l’autre. Mais Louis, lui, ne lâche rien ! Hier après-midi, dans une brise encore soutenue, Louis avait renoué avec de belles vitesses moyennes, jusqu’à ce que son petit spi ne se déchire. Une voile de 2023, pas abîmée à priori : « il y avait peut-être un petit accroc », suppose le marin. J’ai passé 2h, arrêté, à tout ramasser Qu’à cela ne tienne, Louis a aussitôt envoyé son grand spi ! Mais, dans la nuit, cette grande et puissante voile d’avant a explosé dans une rafale. « J’ai passé 2h arrêté à tout ramasser, les morceaux dans l’eau, dans la dérive et en l’air. Tout est à bord, les drisses et le bout-dehors n’ont pas bougé. Depuis, le vent a tourné, avec des grains. J’ai passé la nuit sous gennaker : ça n’allait pas si mal. Le petit spi est réparable : il y a du boulot ! » Une avarie par jour, c’est le lot… Ces contraintes techniques sont le lot quotidien des coureurs au large. Plusieurs autres concurrents ont eux aussi eu des déboires… L’important est de réussir à composer avec autant que possible, pour poursuivre la course, le voyage, l’aventure à partager. Se battre quoiqu’il arrive : c’est certain ! A 7h ce matin, le skipper Normand pointe en 30e position, 8e des bateaux à dérives à 70 milles (140 km) du premier. Une fois encore, il s’agit d’un tour du monde, de trois mois de course non-stop, H24, 7j/7. L’essentiel est de pouvoir se battre jusqu’au bout ! Partir seul à la voile autour du monde est forcément synonyme d’imprévus, voire d’imprévisible. Mais s’il y a une chose dont on peut être certains, c’est que tant qu’il y aura des solutions à imaginer (et Louis a beaucoup d’imagination) pour réparer et continuer sa course, il les mettra en œuvre ! C’est là tout le piment de cette circumnavigation qui doit être sans escale et sans assistance. Fives #lantanaenvironnement Best Energies Département de la Manche Région Normandie CCI Port de Caen-Ouistreham SLAM IMOCA Vendée Globe Photo Armel VRAC 🌱
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#Vendéeglobe #Virtualregatta Vendée Globe VIRTUAL REGATTA Journal de Bord - Jour 1 : Cap sur l'inconnu 🏴☠️ Le départ a été donné hier à 13h02. Depuis, seul face à l’immensité de l’océan, je suis concentré sur chaque mille parcouru. Mon IMOCA fend les vagues avec assurance, mais la concurrence est rude avec plus de 516 000 bateaux en lice. 🚤💨 🌙 Premières heures : Prise de vitesse (41.0 milles) La première nuit fut calme. Après mes premiers 41 milles, j’ai ajusté mes réglages pour profiter d’un vent de 10,4 nœuds, même si ma vitesse restait modeste à 3,8 nœuds. L’océan sombre et la mer paisible m’ont offert une première nuit sous les étoiles 🌌, propice à réfléchir à la stratégie pour les jours à venir. Mais ce calme est trompeur, la météo peut basculer à tout moment. 🌅 Aube du premier jour : Accélération (106.1 milles) Le jour se lève, et avec lui, le vent gagne en intensité. J'atteins une vitesse de 14,6 nœuds avec un cap de 141°. Je me rapproche des voiliers adverses, concentré sur chaque ajustement de trajectoire. La compétition s’intensifie : chaque choix de cap compte. 🧭⚓️ 🌞 Après-midi : Cap plein sud (167.2 milles) Dans l’après-midi, j’ai déjà parcouru 167 milles nautiques. Le vent souffle à 14 nœuds, et je maintiens une vitesse de 9,8 nœuds. Mon cap s’incline légèrement à 165°, optimisant mon avancée tout en restant vigilant face aux manœuvres des concurrents. La navigation demande toute mon attention : à cette allure, le moindre relâchement pourrait coûter de précieuses places. 🏁🚩 La première journée touche à sa fin, et l’aventure ne fait que commencer. Chaque mille parcouru est une victoire en soi, une plongée plus profonde dans le défi que représente ce Vendée Globe virtuel. 🌍✨ Bilan de l’après-midi (18h00) : À la fin de cette première journée, je suis 267 780e. La progression est lente mais constante. La température est douce à 15,5°C, et avec un vent de 15,5 nœuds, mon bateau file à 14,3 nœuds sur un cap de 144° bâbord. 🌡️ 🍃 Au total, j’ai déjà parcouru 219,3 milles… bien qu'il reste 21 329,6 milles à couvrir avant la ligne d’arrivée. 🏅🌊 La navigation s'annonce longue, et ce n'est que le début. Chaque cap passé, chaque mille avalé me rapproche un peu plus de l’arrivée. Mais au fond, c’est l’océan lui-même, avec ses imprévus et ses beautés, qui transforme chaque jour en aventure. 💫🌅 À demain pour la suite de l’aventure ! 🌊⛵
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Un joueur du Paris Saint-Germain est mieux suivi médicalement qu’un skippeur du Vendée Globe Dans un mois, le 10 novembre, quarante skippeurs vont s'élancer dans la 10e édition du Vendée Globe, soit 45 000 kilomètres de navigation en solitaire, sans escale ni assistance. Un défi ultime pour lequel la préparation sportive est forcément optimale. ⛑️ Secourisme Les marins pourront suivre à Lorient une formation en secourisme extrême avant de partir s'élancer sur les flots. 🛰️ Il faut savoir qu'au point Nemo [la zone en mer la plus éloignée de toutes terres, dans le Pacifique sud, NDLR], on est plus près des satellites que de la première côte ! À cet endroit-là, il faut savoir se faire une injection d'antibiotique, analyser clairement sa situation et transmettre un bilan au médecin de course à distance. C'est intéressant, car, d'eux-mêmes, les marins vont s'apercevoir que se suturer tout seul le sommet du crâne avec des miroirs sur un bateau qui bouge est irréalisable ! ⛵ Aujourd'hui, les bateaux sont devenus de vrais blockhaus. Or si le marin est coincé à l'intérieur, tout fracturé, par où le sort-on ? Comment découpe-t-on la coque alors que le bateau est en train de couler ? On ne sait pas… 🩺 La commission médicale a réfléchi sur la façon de répartir la dotation médicale à l'intérieur du bateau pour qu'elle soit accessible en toutes circonstances suivant le même protocole en cas de blessure grave : se protéger, alerter et survivre. Il s'agit donc de pouvoir trouver l'endroit où on communique des antidouleurs et de l'eau. En définitive, ces enseignements sur le Vendée Globe trouvent aussi une application à terre avec le concept de télémédecine dans le cas des déserts médicaux. 📢 Les skippeurs sont aussi exposés à un bruit infernal en continu. Ils ont beau avoir des bouchons d'oreille pour se protéger, il faut aussi qu'ils puissent écouter les bruits du bateau. Ils ont donc forcément une perte auditive irréversible. 🚨 Quand on va proposer un sac à pharmacie plus robuste qui va coûter environ 300 euros, certaines équipes vont trouver cela trop cher, alors qu'une manivelle de winch coûte le triple. ⚽ Aujourd'hui, un joueur du PSG est mieux suivi qu'un navigateur du Vendée Globe sur le plan médical ! Extrait d'un article de Charles Guyard sur #YahooActualités #salvum #prévention #santé #health #secourisme #psg #ParisSaintGermain Yahoo
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Natif de Seine-et-Marne, MARC THIERCELIN a parcouru la planète et surtout tous les océans du globe avec cinq tours du monde en solitaire dont quatre Vendée Globe, 24 transatlantiques ou encore cinq tours de l’Antarctique. Celui que l’on surnomme, dans le milieu, Captain Marck a retracé devant les membres et invités du CABC son parcours d’aventurier avec franchise et humour. Passionné d’art, il intègre l’école Boulle à 14 ans en ébénisterie et marqueterie où il a fait l’apprentissage de la rigueur et de la précision. « Ma première école d’excellence » selon lui. A 17 ans, Marc Thiercelin dirige un centre nautique puis crée son école de voile tout en découvrant la compétition de haut niveau. En 1978, il entreprend sa première course au large. Il a alors 18 ans. « Rien ne me prédestinait à devenir skipper, c’est mon frère qui voulait faire de la voile ! J’ai perdu mon père à l’âge de dix ans. Je suis devenu soutien de famille. J’ai réalisé récemment que cela avait changé ma vie que j’ai menée tambour battant. Cette énergie de la survie m’a permis de mener quasi tous mes rêves. » Les courses du Vendée Globe sont celles qui l’ont le plus marqué. Il explique : « En résumé, il faut réussir à faire le tour du monde sans escale et sans assistance. D’où l’importance de la préparation et la nécessité d’anticiper. Si la navigation se fait en solitaire, le temps de la course c’est aussi sur terre, avant, et avec un équipage, des moyens, une stratégie, un budget à trouver, des partenaires, etc. » A 30 ans, il est frappé par un grave accident. Projeté à la mer, il souffre d’un grave traumatisme crânien et fait un arrêt cardiaque. En quasi mort cérébrale, sa température chute à 32 degrés. « On m’avait dit que je ne remonterai jamais sur un bateau. J’ai réappris à marcher et j’ai dû m’habituer à certains déséquilibres comme des acouphènes. Mais la pulsion de vie et l’urgence de vivre étaient là. » Car pour être skipper, il faut avoir du caractère et aimer « affronter les éléments» . Sur les difficultés rencontrées en navigation, Marc Thiercelin confie : « Le sommeil se gère par séquences de 40 minutes. Ce qui est le plus difficile c’est la solitude. C’est aussi de perdre un copain en mer... Au cours de ma carrière, j’en ai perdu neuf.». Marc a également eu la chance de visiter une quarantaine de pays et de rencontrer une trentaine de peuples. grâce à l’émission « A la rencontre des peuples des mers » sur Arte. A 64 ans, il n’est pas rassassié et travaille sur un nouveau projet : « Puisque je sais dessiner, je suis en train de créer un bateau en bambou et bois, une démarche vertueuse et plus respectueuse de notre planète. » Texte Peggy Léoty avec Stéphanie Violette Johanna MARTIN Salomé Lebrun Céline SOURIS (DEGLIN) Maxime VALETTE Photo Eric Vandenbossche
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Une trentaine des quarante bateaux engagés dans la 10e édition du Vendée Globe est équipée du LibertyKite, une voile de traction imaginée par le navigateur Yves Parlier qui peut être d'un grand secours en cas de démâtage. Loin des terres habitées et sans possibilité de secours à certains endroits des mers traversées, les navigateurs du Vendée Globe croisent tous les doigts pour que leur monture ne leur fasse pas défaut. Privés de mât ou de moteur, ils peuvent se retrouver à la merci des éléments. Pour assurer leur propulsion et se signaler en cas d'avarie, une trentaine des 40 marins engagés dans la 10e édition de la course autour du monde en solitaire a embarqué un kite de secours. Imaginée par le navigateur Yves Parlier , coureur au large au palmarès bien étoffé, cette aile a été conçue et adaptée pour tracter les voiliers en cas de problème. Son usage comme celui du moteur est cependant synonyme de disqualification pour les skippers. Baptisé LibertyKite, ce cerf-volant est le résultat de 10 années de recherche et développement menées par l'équipe du navigateur, accompagnée d'universitaires et d'écoles d'ingénieur. « C'est le seul kite au monde qui travaille en laminaire c'est-à-dire perpendiculairement au vent sans être piloté », revendique le navigateur. Cette aile de 20 m2 reliée au bateau par deux cordages est capable de déplacer un bateau du Vendée Globe (des Imoca de 18 mètres) jusqu'à 5 noeuds (9 kilomètres heure). Elle tient dans un petit sac de 2,4 kg « qui sert d'oreiller à Giancarlo Pedote », s'amuse Yves Parlier. Décarboner le transport maritime mondial : ... https://lnkd.in/eVzkaxAn
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Ce lundi 4 novembre, France Télévisions diffusera Seul, téléfilm retraçant le démâtage d'Yves Parlier, lors du Vendée Globe, édition 2000-2001. Une histoire solidaire qui ne vaut pas pour tous, en mer 🌊 Il faut s'armer de patience pour pouvoir pénétrer dans les 30 000 m2 du Village du Vendée Globe. Montés à même les pontons de la Ville des Sables d'Olonne, les énormes chapiteaux ne devraient pas désemplir. Ce, au moins jusqu'au départ de l'édition 2024 de cette course en solitaire, le dimanche 10 novembre prochain. Une fête populaire qui érige la solidarité des gens de mer en valeur cardinale. Une grand-messe qui, il y a douze ans déjà, m'avait questionné. Alors reporter pour Causes Communes, le magazine de La Cimade, je me demandais ce qui pouvait bien pousser des millions de personnes - sur les pontons ou devant leur écran - à s'émerveiller devant ces skippers puis à détourner la tête devant le sort réservé aux réfugiés des mers ? De l'héroïque au tragique : pourquoi les aventures de 40 marins d'exception valent-elles davantage d'attention que la mort de près de 30 000 personnes, entre 2014 et 2024 ? La question est rude. D'autant qu'on peut très bien suivre le Vendée Globe et s'indigner de la lâcheté de la politique européenne en la matière. La question se pose toujours. Pour y répondre, j'avais interrogé Alex, jeune Érythréen, rencontré non loin de son campement de fortune dans la Ville de Grande-Synthe, alors qu'il s'apprêtait à retenter la traversée vers l'Angleterre. Cette question, je l'avais aussi posé à Raphaël DINELLI, skipper renommé - aujourd'hui engagé pour la transition verte dans le transport aérien - alors qu'il participait à son 5e Vendée Globe. Alex : « Après avoir fuit le service militaire à vie dans mon pays et les geôles de la Libye de Kadhafi, j'ai rejoint d'autres jeunes qui rêvaient aussi d’Italie et d'Angleterre. Pour 1 200 dollars chacun, nous avons embarqué sur un bateau de 6 mètres avec moteur, GPS et un téléphone satellitaire qui n’a jamais fonctionné. » « À peine partis, une forte rafale de vent a fait entrer de l’eau dans le bateau et a noyé notre moteur. Nous avons dérivé pendant trois jours et demi. Nous avons croisé beaucoup de gros navires, mais aucun ne s’est jamais arrêté ou détourné, malgré nos appels. » Raphaël Dinelli : « Entre le Sénégal et les Canaries, il n’y a pas plus de 150 milles. Ce n’est pas énorme comme distance. Le problème, c’est ce courant froid qui borde la côte africaine et qui provoque la création d’un alizé très fort. Quand on part en tour du monde en solitaire, nous consommons cinq litres par jour. En plus de notre désalinisateur, le règlement nous oblige à conserver une réserve de 60 litres d’eau plombée, à laquelle on ne peut toucher qu'en cas d’extrême danger. » « Sans eau, en mer, on a très peu de chance de s’en sortir. Traverser la mer, c’est risquer la mort à chaque vague. » La suite, à lire ici 👉 https://lnkd.in/eFBbWNeR
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Directeur général chez Asmae - Association Soeur Emmanuelle
1 sem.Tiens bon la barre et tiens bon le vent... Amédéo !!!!