Post de Groupe Carré - Négociant en grains

Image de désolation ? Je passe chaque jour devant ce champ d'une vingtaine d'hectares, d'un seul tenant suite aux arrachages sauvages des haies qui le tramaient à l'origine. Situé en Normandie, pour partie en zone Natura 2000, il a 'subi' deux cultures successives en 2023 (orge et maïs), toutes deux parties dans la foulée au méthaniseur, et bénéficié de réguliers et généreux apports de digestat. Aucun engin n'y a posé une roue depuis novembre dernier, car les pluies continuelles saturant les sols ornais empêchent toute intervention. Ce 11 avril, voici un aperçu de l'indigente couverture végétale spontanée qui a réussi à s'installer sur cette parcelle en presque 6 mois. Dans quel état est donc ce sol pour offrir une image pareille ? Quelles pratiques culturales ont été mises en œuvre pour aboutir à un tel résultat ? L'agriculture française présente de nombreux visages, mais ce n'est pas celui-ci qui a ma préférence...et ce n'est pas le genre de paysage que je souhaite léguer à mes enfants.

Merci Philippe . Il est clair que la capacité de la culture à étouffer les adventices, les herbes indésirables est indéniable. Vouloir éradiquer toutes ces adventices est une utopie. Par contre les maîtriser en les empêchant de concurrencer la culture principale et éviter la perte économique est une solution très interessante, plutôt que de passer des heures et des heures à lutter contre avec des outils mécaniques coûteux , nécessitant temps et carburant . Parmi les solutions envisageables, il y a l’utilisation des couverts végétaux adaptés à la culture que l’on veut implanter, qui vont étouffer les herbes indésirables ( fameuses plantes pionnières ) . L’idée étant de maintenir ce couvert vivant le plus longtemps possible dans la culture concurrencer la culture . On peut citer le trèfle blanc nain par exemple. Seconde solution qui peut être complémentaire , c’est l’utilisation de micro-organismes issue de composts végétaux que l’on va enrober autour de la graine à implanter. Ce cocktail de micro- organismes va favoriser la dynamique de levée , l’enracinement et ainsi permettre à la culture de prendre une avance dans sa dynamique de croissance et prendre pleinement sa place . C’est ce que nous travaillons chez Milpa .

🌱 Réduction des intrants chimiques et du travail du sol : exemple concret sur l’impluvium Accompagner les agriculteurs dans la transition agroécologique, c’est aussi valoriser des pratiques de bon sens agronomique. Un bel exemple cette semaine : le semis à la volée de prairie au printemps dans une céréale encore en place, une pratique simple et efficace qui revisite le "bon sens paysan" de nos anciens. ✔️ Bénéfices agronomiques et environnementaux : - Éviter un travail du sol en automne, souvent un labour, pour implanter la prairie. - Ajouter une valorisation supplémentaire de la parcelle grâce au pâturage. - Réduire les coûts et le temps de travail : ici, un passage unique de herse étrille en mars, qui s’est aussi substitué à un désherbage chimique. Clés de réussite : - Le passage de la herse est décisif, notamment sur un sol battant. - Un passage de rouleau peut être nécessaire selon les conditions, mais ici un printemps pluvieux a suffi. - Une bonne répartition des graines par la herse. - Une météo favorable avec des pluies régulières au printemps pour une levée homogène. - L’impasse sur le désherbage chimique, indispensable pour permettre le développement de la prairie. 📊 Un succès pour préserver sols et biodiversité Sur cet impluvium, le recours au labour pour les semis est passé de 89 % à 31 % en trois ans grâce à l’engagement des agriculteurs dans le programme d’agriculture régénérative. Une avancée majeure pour réduire les intrants chimiques, préserver la biodiversité fonctionnelle et garantir la qualité de l’eau. Sébastien Roumegous Thibaut PELISSIER #Biospheres #Agroécologie #RéductionIntrants #TransitionAgricole #Pâturage #SemisDirect #Biodiversité

🌍 En cette Journée mondiale des sols, célébrons la vie qui les anime et les pratiques qui les régénèrent ! 🎉 Les semis directs sous couvert en agriculture biologique sont désormais presque tous terminés. Avec entre 45 et 55 tonnes de matière brute par hectare issues des couverts végétaux, c’est un véritable festin que nous offrons à nos alliés du sol : les vers de terre, nos “animaux d’élevage” préférés. 🪱 Ces couverts à cycle court — tournesol géant, moutarde, radis, sorgho, niger vont nourrir le sol et les pollinisateurs tout au long de l’année. 🌱 Ici, nous allons bien au-delà des rotations classiques : • En 3 ans, une rotation traditionnelle voit 3 espèces se succéder sur une parcelle. • Chez nous, en une seule année, 7 à 10 plantes poussent avec 6 floraisons successives, garantissant une alimentation continue pour les pollinisateurs indispensables à la fécondation des cultures. 🐝 💡 Et pour nos vers de terre, c’est un apport énergétique équivalent à 400 litres de carburant par hectare en moyenne. Une approche où productivité rime avec biodiversité. Les premières levées des cultures associées arrivent bientôt… restez connectés ! 🌾 #JournéeMondialeDesSols #AgricultureBiologique #CouvertsVégétaux #Biodiversité #SemisDirect Augustin de La Grandiere Etienne de La Grandiere Jean Charles DEVILLIERS Yves Gauthier Jean-Jacques de Rouffignac Valentin André Olivier Lamöte

FOCUS PARTNER : Les conseils et astuces #Technisem pour la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 🌎 Les Antilles subissent depuis plusieurs mois une période de sécheresse intense, mettant à mal les cultures agricoles.   💪 Voici quelques techniques simples, mais efficaces, pour contribuer à la préservation de nos cultures et aider nos communautés contre ces défis majeurs  :   1️⃣ Le Zaï : une méthode traditionnelle de plantation consistant à creuser des trous dans la terre pour y déposer des matières organiques et des semences, favorisant ainsi la rétention d'eau et la croissance des cultures dans des sols arides.   2️⃣ Le paillage : en recouvrant le sol avec des matériaux organiques comme la paille ou les feuilles mortes, on prévient l'évaporation de l'eau et on maintient l'humidité nécessaire à la croissance des plantes.   3️⃣ Le goutte à goutte : une technique d'irrigation précise qui permet d'apporter l'eau directement aux racines des plantes, réduisant ainsi le gaspillage et favorisant une utilisation efficace des ressources hydriques.   4️⃣ La Demi-Lune : en creusant des demi-lunes autour des arbres ou des cultures, on crée des barrières naturelles qui captent l'eau de pluie et permettent son infiltration dans le sol, nourrissant ainsi les plantes et préservant les sols.   5️⃣ La culture sous couvert végétal : cette technique est souvent utilisée pour conserver l'humidité du sol et diminuer la température à la surface du sol.   6️⃣ La reforestation : planter des arbres est essentiel pour restaurer les écosystèmes dégradés, lutter contre l'érosion et créer des microclimats favorables à la biodiversité et à la régulation du cycle de l'eau.   Retrouvez toutes les astuces de culture sur l'application mobile Technisem 📲 #JournéeMondialeDeLaLutteContreLaDésertification #Environnement #antilles #guyane #agriculture

Il y avait trop longtemps que je ne vous avais pas emmené dans les colzas A quand le mode olfactif pour être immergé au fin fond de la réalité de ces champs ? Juste un petit clin d’œil sur le désherbage Placette témoin non binée ( puisque sur la ferme tout est AB ) le seul désherbage qui vaille est celui qui n’existe pas et assuré par une culture envahissante mais plus généralement le désherbage mécanique qui est utilisé Un désherbage mécanique est une action qui permet de limiter la concurrence au semis et parfois en début de végétation pour laisser les cultures prendre de l’avance et devenir plus concurrentes que les adventices Les adventices ( sauf quelques vivaces et envahissantes ) peuvent dans un itinéraire être limitées sans être anéanties …..c’est la définition d’un agrosystème agroecologiquement intensif qui profite des synergies de la diversité des plantes avec celles qui sont cultivées et celles qui sont naturellement présentes Je sais ça détende dans le milieu du : tout doit être identique et aucune herbe ne doit dépasser 🙊 L’équilibre idéal à trouver est complexe et la facilité consiste à en faire des monocultures parcellaires pour chercher une productivité maximum Or on peut être productif à l’optimum ( nuance importante ) et consolider un écosystème plus adapté Ici ces adventices en fleurs complètent la floraison du colza et apportent gîte et couverts à d’autres insectes (utiles ou pas ) à un rendement mais utiles dans tous les cas pour renforcer les chaînes alimentaires qui sont le fondement d’un équilibre à la parcelle ….voir extra parcellaire ….allié des agriculteurs sur le long terme Demain matin une vidéo similaire sur l’essai azote et un focus maladie insecte dans ce début de printemps on ne peut plus humide ……et pourtant tout semble au delà des espérances Dimanche clin d’œil à CELESTA-LAB pour expliquer les commentaires auxquels j’apporterai quelques compléments ( semaine prochaine nous recevons les analyses de la part de notre technicien qui n’a pas pu retenir sa satisfaction sur ces 2 résultats 😉) Merci Thibaut Déplanche pour l’avancée que tu donnes en repensant l’agronomie Thomas Adebiotech Biotech Think Tank agridées think tank Agridemain Conseil National pour la Résilience Alimentaire (CNRA) Pour une Agriculture du Vivant Office français de la biodiversité LIFE Biodiv'Est Chambres d'agriculture Chambre régionale d'Agriculture Grand Est Région Grand Est Greenotec Dr Marie-Emmanuelle SAINT-MACARY

Le début de saison au champ et de mes tournées des régions du Québec est toujours un moment qui me permet de faire des constats et de renforcir mon positionnement face l'approche des semis direct sur couverture végétale permanente (SCV)! De toute évidence, c'est la solution pratique et innovante permettant de réellement protéger nos sols face à l'érosion hydrique et éolienne!!! Un sujet parfois tabou, ou inconsciement vu comme une normalité... mais qui, en réalité, exprime pleinement la capacité d'un sol et d'une entreprise dans sa résilience! Première règle: la nature à horreur du vide et est programmée pour être couverte... donc un sol à nu c'est aller la l'encontre de ce principe et à pour effet de créer un vide qui s'exprime de plusieurs manières... Deuxième règle: La santé des sols, sans plantes, ne peut pas être possible. Les fonctions agrosystémiques des plantes de services (concept du génie végétal) sont le moteur de création de fertilité et de la mise en place d'un sol dynamique et vivant. Aucuns intrants ou amendements agricoles ne peuvent concurrencer ce pouvoir des plantes! Troisième règle: La biodiversité fonctionnelle, clé de l'équilibre des sols et des interactions du milieu. C'Est la seule façon d'Atteindre la résilience des systèmes agronomiques à la ferme! Ces trois trois règles représentent L'APPROCHE SCV ! Des Solutions agricoles de demain basées sur des concepts réellement applicables à grande échelle! SCV Agrologie fier d'avoir initié les SCV avec succès au Québec depuis maintenant 17 ans !!! Voulez vous faire de l'Agriculture de conversation ou de conservation ?? DES ACTIONS CONCRÈTES AVEC,POUR ET CHEZ LES AGRICULTEURS!

Si l'avenir des tourbières et de l'agriculture sur sols tourbeux vous intéresse, voici un événement à ne pas manquer! Les acteurs concernés par les sols organiques sont nombreux et les enjeux divers et complexes. Il s’agit de concilier la préservation à long terme du sol, la production agricole, la viabilité économique ainsi que la biodiversité et le climat. Mission impossible? Si le context actuel présente de nombreux défis il nous offre aussi une opportunité pour explorer les options possible pour préserver les tourbières et définir quelle production agricole est possible dans une perspective durable. C'est un défi qui ne sera possible qu'en réunissant tous les acteurs et toutes les sensibilité pour co-construire les pistes qui pourront, à terme, amener à des solutions. https://lnkd.in/eT3rhR9A

🥒 🐝 Culture du concombre dans un environnement contrôlé 🐝🥒 Voici un processus important que nous effectuons lorsque nous cultivons les concombres dans un environnement contrôlé ou fermé tel est le cas des cultures sous serres, cultures à l'intérieur et en véranda. 🎪🌱 Dans les plantations à l'air libre ou ferme ouverte, la pollinisation en grande partie s'est fait par les abeilles, les papillons, les mouches, les guêpes, etc..., sachant qu'il existe d'autres agents pollinisateurs (le vent, l'eau , les oiseaux, etc...). 🐝🦋💦 Mais dans un environnement fermé et contrôlé, nous devons le faire nous mêmes. Ainsi nous parlons de la pollinisation manuelle, qui consiste à prélever du pollen quand les fleurs sont en phase « mâle » et à le déposer sur les fleurs en phase « femelle » à l'aide d'un pinceau ou d'un autre outil adapté. 🌼🖌️ De cette façon, nous avons permis qu'une fécondation puisse avoir lieu. Les récoltes de fruits seront abondantes. 🥒🦋🌼 Notons aussi que dans certaines régions du monde, la pollinisation manuelle remplace le travail des insectes car ces derniers disparaissent sensiblement, d'où l'importance cruciale de migrer vers les pratiques vertueuses qui respectent l'environnement, pour un avenir prospère et durable. 🦋🌱🌍

La biodiversité ne se protège pas, elle se nourrit 🌱🪱 Ce sol, après 7ans de non-labour et de pratique délibérée et systématique de couvert végétal, est prêt pour l'étape suivante : le semis-direct La structure est bonne avec 40% de terre fine et une dominante de mottes "poreuses" dite Gamma dans le jargon On trouve autour de 6-7 lombrics adultes par coups de bêche L'analyse nous montre une acidité excessive qu'il sera facile de corriger avec un apport de carbonates durant les 2 prochaines années L'agriculteur souhaite aller un cran plus loin, et stopper le travail de sol ou passer sur un travail uniquement sur la ligne de semis Sans le savoir, il est passé par les bonnes étapes pour une transition douce, sans pertes de rendement, Arrêt du labour (passage à la fissuration avec les fameuses dents Michel) + couvert végétaux + soin de prendre les bonnes fenêtres d'intervention Pour après quelques années, constater les résultats : - Une activité biologique soutenue - Un état structural du sol très satisfaisant Demain, le couvert ne sera plus légèrement enfouis comme sur la photo, mais sera couché en surface et l'implantation pourra se faire en direct Cette transition progressive tous les agriculteurs peuvent la faire, Elle est possible car la biodiversité des sols prends le relais sur les outils de travail de sol Cette biodiversité elle a été nourrie grâce à des couverts végétaux et une bonne gestion des matières organiques 🌱🪱 Elle a subit moins de perturbations mécaniques également Remplacer le métal par le végétal est un acte conscient, et concret, Ici, grâce au passage en semis direct, ce sera environ : - 200h de travail en moins sur 140ha - 19000€ d'économie/an soit 137 000€ sur 7ans (donc plus que le semoir de semis direct neuf, amorti sur 7 ans) L'#agronomie c'est l'art de nourrir la biodiversité pour la mettre en synergie avec nos activités de production Pensez à vendre convenablement ces efforts en chiffrant les avantages concrets 🫡 : temps, argent et environnement On est ici gagnant sur tous les plans grâce à une transition progressive et maitrisée👍