La relance de la production agricole en France est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire. Face aux pressions croissantes sur l'agriculture européenne, la stratégie "Farm to Fork" propose une réduction de la production, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix mondiaux, touchant particulièrement les populations vulnérables. L'agriculture française doit tirer parti des technologies modernes pour améliorer sa productivité tout en adoptant des pratiques durables. Investir dans les compétences et les innovations permettra de relever les défis environnementaux tout en préservant la souveraineté alimentaire. La prospérité des territoires repose sur un équilibre entre agriculture, industrie et durabilité. Protéger la capacité de production est crucial pour faire face aux enjeux futurs et éviter des conséquences irréversibles pour la société. #agriculture #souverainetéalimentaire #innovation #durabilité #Économie
Post de Isabelle Le Boeuf
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🌾 Aujourd’hui, je ressens une profonde tristesse en voyant, une fois de plus, les tracteurs dans les rues de Bruxelles. Cet accord Europe-Mercosur qui menace d’inonder notre marché de produits agricoles à bas coût va directement impacter nos agriculteurs déjà en difficulté. Ces éleveurs qui travaillent dur pour fournir une production locale de qualité méritent mieux qu’une concurrence déloyale qui risque de faire chuter encore leurs prix, au risque de les pousser au bord du gouffre. En janvier, ils étaient nombreux à demander des mesures concrètes pour vivre dignement de leur métier et alléger leurs tâches administratives. Aujourd’hui, presque un an plus tard, ils continuent de se battre. Leur détermination est admirable et, chez FIELDKAIRED, nous nous efforçons d’apporter notre pierre à l’édifice. Depuis cet été, notre application Ceres Ceres Finance for farmers farmers est disponible pour les aider à mieux gérer leurs finances. Conçue pour les producteurs laitiers, elle permet d’obtenir en temps réel une vue sur les marges et les coûts, et nous avons pour ambition d’étendre cette aide à d’autres secteurs agricoles dès que possible. Mais nous ne pouvons pas avancer seuls. Il est crucial que le monde politique entende, enfin, les appels de nos agriculteurs. Avec le soutien des acteurs du secteur et des décisions politiques adaptées, je suis convaincu que nous pourrons construire un avenir juste et durable pour l’agriculture. Pour ma part, je resterai toujours du côté de ceux qui font vivre notre terre. 🌱 #Agriculture #EuropeMercosur #FJA #CeresFinanceforfarmers #SoutienAgriculteurs #MadeInBelgium
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Good job ! Le lobbying participe au débat public, c'est un fait incontournable, et il est indispensable de le mettre en évidence pour assurer un débat collectif sain, juste, équilibré, et favoriser l'émergence des réponses politiques les plus adéquates. Il y va effectivement de notre avenir... Exploiter la difficile année 2024 des producteurs de blé au raison des conditions climatiques* pour obtenir un soutien particulier et des avantages structurels fait partie du job de lobbyiste. S'appuyer sur l'effondrement des petites exploitations agricoles pour favoriser les plus grandes aussi, l'objectif étant la confusion des peines des uns (mises en avant) et des réussites des autres (le plus possible cachées derrière) pour éviter le rééquilibrage des politiques par la redistribution fait aussi partie du job. Réduire dans le tableau l'urgence environnementale à une lutte idéologique (ce qui est juste, visiblement, et il faut être deux pour qu'il y ait lutte) en écartant d'un mot l'une des deux idéologies, l'autre, d'un bout de phrase, au motif qu'elle ne constituerait pas une alternative viable, fermez le ban, c'est aussi un job. Omettre dans l'analyse l'importance de santé publique et de bien-être environnemental de réduire l'élevage et la consommation de viande aussi, c'est le job. Sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'influenceurs dont l'activité consiste à promouvoir les clients qui les payent. C'est tout à fait logique dans une société aussi mercantile que la nôtre. Certains de ces influenceurs sont des caricatures, mais d'autres sont impeccables, ils ont tous les codes des experts objectifs. Leur intention passe le plus souvent inaperçue. Ce sont des professionnels de la communication, de l'argumentation, de l'influence. Des lobbyistes. Dans ce monde confus où il devient si difficile de séparer le vrai du faux, l'objectif du subjectif, le bien du mal, le positif du négatif, il me semble sain de jouer à découvert. J'en suis si convaincu, depuis toujours, que j'en ai même fait, deux fois, des livres à succès, sur des débats ouverts, décisifs, institutionnels, qui demandaient à chacun d'entre nous de choisir, mais qui ne permettaient pas, pour les raisons que j'indique, de choisir réellement en connaissance de cause, sur Maastricht (1992) et le Traité constitutionnel (2005). Comment ai-je fait, le premier avec deux amis ? En plaçant en parallèle, à égalité, dans toutes leur subjectivité, en transparence, les arguments des "pour" et des "contre". Cette confrontation claire, en toutes subjectivités, des deux positions, a permis l'objectivité des livres et répondu au besoin des électeurs appelés à ces référendums. C'est ainsi que je pense qu'il faut agir, quitte, si le débat semble trop consensuel pour être "honnête", à apporter moi-même la contradiction qui manque trop souvent... * https://lnkd.in/eBfCH6eT
Co-Fondateur du Groupe Comfluence (Comfluence, Cicommunication, Opinion Valley), Fondateur de l'Observatoire des Fédérations et Organisations Professionnelles
#Désagriculturation La France est à l'heure des choix. Voilà dans l'Opinion ma position sur les causes de cette crise agricole (déjà bien partagées, notamment en matière de non renouvellement des agriculteurs par François Purseigle) et quelques idées et mesures que j'avance. Sur l'inflation des normes (vieux et permanent travers français comme le souligne encore dans son dernier ouvrage Jean-Denis Combrexelle : "Les normes à l'assaut de la démocratie française) il y a urgence à les rationnaliser, les clarifier et à les stabiliser pour cesser de mettre les agriculteurs en porte à faux. Certaines des propositions sont directement tirées des méthodes appliquées dans l'industrie, telle celle sur le Suramortissement Exceptionnel en faveur des investissements productif agricoles, à l'instar de la mesure destinée à l'Industrie que Comfluence a porté pour et avec le SYMOP (syndicat depuis intégré à EVOLIS - Organisation professionnelle ) avec les résultats que l'on connaît Olivier Dario Jean-Camille Uring En matière de communication sociétale et RH du monde agricole, comme nous l'observons aussi au sein de notre filiale Opinion Valley (Vincent Prevost) c'est d'abord et avant tout une démarche globale et collective qui est en jeu et qui pourrait changer la donner. L'objectif est bien que le débat prenne une véritable ampleur. Que les Français comprennent à quel point notre agriculture est vitale pour eux, essentielle pour notre souveraineté, capitale pour notre balance commerciale et notre rayonnement dans le monde. Gilles MARECHAL Anne RICHARD Marie-Laure Hustache Olivier Babeau Pierre FABRY Gauvain Leclerc agridées think tank Vincent Lamkin Grégoire de la Roussière 🌱Jacques Groison Alice Richard Jean Baptiste MOREAU Benoît Rabilloud Virginie Pinson Pascal VINE Veronique Elgosi Alain SAVARY Cédric Seguineau Yves de La Fouchardière Marc Pagès Christophe BONNO Robin Rivaton
Agriculture française : l’heure de vérité face à la désagriculturation – par Jérôme Ripoull
lopinion.fr
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Un article très intéressant à lire et à partager largement. Quelques extraits : "Nous sommes autosuffisants et nous avons les réserves foncières qui permettraient de déployer le bio à grande échelle en France" ; "le différentiel de rendement entre le bio et le conventionnel se réduit après quelques années seulement" ; "le discours sur le pouvoir d’achat des français, soi-disant garanti par le modèle hyper-productiviste de l’agriculture française, vise surtout à conforter les rentes de situations des acteurs dominants du secteur agricole. Car les coûts sanitaires et environnementaux de ce modèle sont payés par le contribuable. Rien que le traitement de l’eau, lié aux pollutions agricoles, pour la rendre potable, coûte entre 500 millions d’euros et 1 milliard d’euros par an à l’État". Bonne lecture !
Une vraie souveraineté alimentaire pour la France
theconversation.com
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Communiqué de presse | "Comptes de l’agriculture 2023 : La #FNSEA et #JA alertent sur la perte de #souveraineté alimentaire !" 📢🚜🇫🇷 🔗 https://lnkd.in/eC6VHStP - Les comptes nationaux de l’agriculture pour l’année 2023 sont parus. Le résultat brut de la branche agricole se dégrade fortement (-10,5%📉), après l’embellie passagère de l’année 2022 (+14,9%). Les principales causes sont les baisses de volume de viande et lait produits, la chute des cours des céréales et la hausse des prix des intrants (engrais, énergie, …). Le résultat brut de l’activité agricole de 2023 a baissé en moyenne de 13,4% par exploitant. - 👉 Sur les productions végétales, un effet ciseaux important est observé entre une hausse des charges et une forte baisse des cours. La production animale diminue en 2023 (-1,8%) pour la 5e année consécutive (-2% /an en moyenne), remplacée par des importations toujours en hausse, fragilisant notre souveraineté alimentaire. Face à cette situation préoccupante, la FNSEA et Jeunes agriculteurs appellent les futurs décideurs politiques à se saisir rapidement des sujets agricoles car les dernières mesures et engagements adoptés ne répondent que très partiellement aux attentes du monde agricole. D’autres mesures doivent être engagées et devront inclure notamment : ✔️ Le renforcement de la #compétitivité du secteur agricole, ✔️ L’optimisation des dispositifs fiscaux et sociaux, ✔️ Les adaptations indispensables pour garantir une stricte application des lois #EGALIM, ✔️La protection contre la concurrence étrangère déloyale. - 👉 La FNSEA et Jeunes Agriculteurs soulignent l’urgence de ces actions pour garantir la pérennité de l’agriculture française. Face à des marchés mondiaux erratiques, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs insistent sur la protection des entreprises agricoles, qui passe notamment par une juste rémunération des agriculteurs. Face aux défis démographiques, l’attractivité du secteur est un enjeu fondamental, si l’on veut attirer des jeunes qui feront la souveraineté agricole et alimentaire de demain. Cette santé économique permettra aux agriculteurs d’entreprendre, d’investir et de se projeter dans le futur afin de continuer de produire une alimentation issue de la Ferme France, dont son modèle est reconnu comme l’un des plus vertueux au monde. 🚜🇫🇷
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#SaveTheDate : grand débat sur les colères agricoles et les réponses de l’Europe le 17 avril à Bruxelles ! 🚜 3 mois après les mobilisations agricoles, nous nous arrêterons le temps d’une soirée pour mieux comprendre comment fonctionnent les politiques alimentaires européennes : ➖ Quels rôles et impacts ont les lobbys de l’agrobusiness, les syndicats agricoles et les mouvements sociaux ? ➖ Quelles sont les dynamiques de pouvoir en présence ? ➖ Pourquoi les paysan·ne·s et agriculteur·ices sont-ils aujourd’hui à nouveau en colère contre l’Europe ? ➖ Quelle(s) réponse(s) l’Europe apporte-t-elle (ou non) à cette colère ? ➖ En tant que citoyen·ne, êtes-vous entendu·e par les responsables européen·nes ? 💬 Les échanges seront animés par Amaury Ghijselings, Chargé de recherche sur la Souveraineté Alimentaire au CNCD-11.11.11. ✍️ Infos & inscriptions 👉 https://bit.ly/4a1YUeV #CriseAgricole #AgriculteursEnColère
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Harold Levrel, économiste, rappelle que le concept de souveraineté alimentaire, initialement défini par le mouvement altermondialiste Via Campesina en 1996. Cette notion se réfère au droit des États et des populations à élaborer leur propre politique agricole pour garantir leur sécurité alimentaire, sans nuire aux autres pays. Cependant, Harold Levrel souligne que cette idée de solidarité internationale est aujourd'hui dévoyée pour soutenir une stratégie d'exportation, sous prétexte d'aider les pays du Sud par l'apport de denrées alimentaires. Pour lui, une assistance efficace résiderait dans l'encouragement d'une agriculture vivrière locale plutôt que de pousser ces nations vers des cultures d'exportation, stratégie qui avantage les pays exportateurs traditionnels comme la France. En matière d'autonomie alimentaire, Harold Levrel remet en question les préoccupations souvent exprimées. Il indique que la France est largement autosuffisante dans plusieurs domaines, comme le blé dur (123 %), le sucre (165 %) et le porc (99 %), en termes de rapport entre production et consommation. Il souligne que l'importation dans ces secteurs sert principalement à compenser l'exportation. Les véritables lacunes en autosuffisance se trouvent dans les produits tels que les fruits exotiques, l'huile de palme, le chocolat et le café, ainsi que dans une moindre mesure, les fruits tempérés et la viande de volaille. Pour renforcer l'autonomie alimentaire de la France, Harold Levrel propose des mesures à court terme, comme rediriger les aides financières des céréaliers vers les éleveurs et maraîchers, et à long terme, s'interroger sur les capacités de production futures du pays. La transition vers l'agriculture biologique est présentée comme essentielle en raison de la pollution des eaux par les pesticides, coûtant entre 500 millions et 1 milliard d'euros par an, et de la disparition des pollinisateurs. Il prône une rénovation de la fertilité des sols, nécessitant la fin de la monoculture intensive et un réinvestissement dans une véritable souveraineté alimentaire, ce qui implique de réformer le modèle agricole actuel pour assurer un avenir durable. Source : https://lnkd.in/eCG8dzZd
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🚜🍽 Le débat autour de la souveraineté alimentaire en France a pris une tournure inattendue ces dernières semaines. Le récent abandon par l'État de son projet de taxe sur les pesticides et les retenues d'eau, combiné avec la reconduction européenne du glyphosate pour dix ans, a marqué une séquence historique. En toile de fond, la question de la souveraineté alimentaire est devenue un levier puissant pour justifier des choix contestés. Pourtant, si l'on examine de plus près, le véritable enjeu n'est pas la dépendance alimentaire, mais plutôt la manière dont la production agricole française est orientée. Source : https://lnkd.in/gZ5pZss9 💡 En effet, les chiffres montrent que la France est autosuffisante pour des productions clés comme le blé dur et les pommes de terre. Le paradoxe réside dans le fait que nous continuons d'exporter une partie significative de nos produits agricoles, souvent au détriment de notre propre marché. Cette logique d'exportation, masquée derrière des arguments de compétitivité et de soutien aux marchés du Sud, ne répond pas aux vrais défis de la souveraineté alimentaire, mais plutôt à des considérations économiques et géopolitiques. 🍀 Si la souveraineté alimentaire est cruciale, elle ne peut être dissociée des impératifs écologiques et sociaux. La productivité alimentaire doit être réévaluée à travers une lentille plus large, prenant en compte les besoins en eau, la qualité des sols et les impacts des pratiques agricoles sur les écosystèmes. L'avenir de la souveraineté passe par une agriculture plus diversifiée, moins dépendante des intrants de synthèse, et capable de répondre aux enjeux climatiques et écologiques actuels. 📗 L'agriculture biologique apparaît ici comme une réponse crédible et durable. Non seulement elle réduit les intrants chimiques, mais elle contribue aussi à la résilience des sols, la protection des ressources en eau, et la création d'emplois locaux. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, le différentiel de rendement entre le bio et l'agriculture conventionnelle se réduit au fil du temps, grâce à l'adaptabilité et à l'innovation des agriculteurs bio. #SouverainetéAlimentaire #AgricultureDurable #Agroécologie #Bio #Althiatem #abonnement #AdaptationClimatique #Sensibilisation 🌐🌡 Mais alors, pourquoi ne pas soutenir massivement cette filière qui pourrait garantir notre souveraineté alimentaire à long terme ? Les décisions récentes, notamment la suppression des aides à l'agriculture biologique, semblent aller à contre-courant de cette logique. Pourtant, il est clair que la transition vers un modèle agricole plus durable et équitable nécessite un soutien public fort, tant pour les agriculteurs que pour les consommateurs.
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« La vraie souveraineté alimentaire, c’est faire évoluer notre modèle agricole pour préparer l’avenir » 💬 Harold Levrel, économiste de l'environnement à AgroParisTech, nous rappelle la définition du terme "souveraineté alimentaire", qui est galvaudé en permanence par la FNSEA, les lobbys de l'agrochimie et le gouvernement. 👉 C'est le droit des Etats et des populations à définir leur politique agricole pour garantir leur sécurité alimentaire, sans provoquer d’impact négatif sur les autres pays. 🤡 Soit tout l'inverse de ce que le gouvernement présente comme de la "souveraineté alimentaire". L'augmentation des exportations (donc des échanges internationaux) sous-entend : ❌ Une dépendance aux importations dans notre pays ❌ Une concurrence déloyale dans les pays en développement, qui met à genoux les paysan·ne·s locaux. ❌ Un modèle d'agriculture intensive, dépendant d'intrants chimiques, qui tue la fertilité des sols à petit feu (et donc sape notre capacité de production de demain). 🚨 Il est urgent de changer de modèle : réorganiser la production via le levier des aides de la PAC (qui partent beaucoup trop chez les grands céréaliers) et passer au bio à grande échelle (pour la santé des sols et pour celle des agriculteurs et des consommateurs)
«La vraie souveraineté alimentaire, c’est faire évoluer notre modèle agricole pour préparer l’avenir»
liberation.fr
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Souveraineté alimentaire - 🎬 - Partie 2 : comment la mettre en œuvre ? Dans mon dernier post https://bit.ly/3xu2Bfc, on a vu la définition de la souveraineté alimentaire : 🚫 Pas juste un ratio entre importations et exportations. ✊ Englobe la notion du droit des peuples à déterminer leurs propres politiques alimentaires 🌱 Des politiques écologiques, sociales, économiques et adaptées aux cultures locales 🍉 Pour une alimentation saine, culturellement et nutritionnellement appropriée On a vu aussi l'impact de la définition qui est portée de ce côté-ci du globe sur les nombreuses autres contrées où la sécurité alimentaire est d'abord en jeu. Maintenant, comment y parvenir ? Dans son article, Said Alahyane, docteur en science politique de l’université Cadi Ayyad de Marrakech, nous donne 8 pistes : ▶️ Promouvoir le développement rural ▶️ Consacrer plus de ressources publiques à l’agriculture ▶️ Favoriser l’accès à la terre ▶️ Faciliter l’accès à l’eau ▶️ Soutenir l’agriculture paysanne ▶️ Développer la recherche agronomique ▶️ Redonner de l’importance aux politiques de santé et d’éducation ▶️ Créer des marchés agricoles régionaux Elles s'appliquent aux pays en développement, pour développer une agriculture vivrière, mais elles recoupent des réalités que nous vivons ici aussi. Chez nous, elles donneraient : ▶️ Promouvoir le développement rural ▶️ Réorienter les ressources publiques vers une agriculture plus saine et plus durable ▶️ Faciliter l’accès à la terre ▶️ Mieux raisonner les usages de l’eau ▶️ Soutenir l’agriculture paysanne et biologique ▶️ Flécher la recherche agronomique vers les pratiques agroécologiques ▶️ Redonner de l’importance aux politiques d'éducation à l'alimentation et à la santé pour (ré?)apprendre à manger et à prendre soin de sa santé ▶️ Créer des marchés agricoles régionaux et arrêter de vouloir nourrir la planète entière Je vous livre enfin sa conclusion : "L’idée de souveraineté alimentaire implique un nouveau modèle agro-alimentaire, véhiculant un référentiel à contre-courant de l’idéologie libérale, et constitue une incitation forte pour repenser l’action publique en matière de sécurité alimentaire. La dépendance alimentaire des pays en développement n’a que trop duré." Et si j'osais, j'ajouterais qu'il faut sortir l'alimentation d'une logique de marché tant que chaque personne sur cette terre ne mangera pas à sa faim. Ici on joue avec le revenu des agriculteurs. Là-bas, on joue avec leur vie. Source de l'article cité : https://bit.ly/3JbpLtk
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🚜 Découvrez les priorités d'Annie Genevard , nouvelle Ministre du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Dans le cadre de sa prise de fonction, Annie Genevard s’est adressée aux agriculteurs, en soulignant les enjeux majeurs pour le secteur agricole. Décryptons ensemble ses engagements clés. 👇 1/ Un contexte agricole complexe Dans son discours, Annie Genevard a décrit l'agriculture française comme fragilisée par des crises multiples : sécheresse, excès d'eau, et une baisse historique des rendements, notamment dans les céréales et la viticulture. 🌾🌍 2/ Un soutien indéfectible aux agriculteurs A.Genevard a affirmé son admiration et son soutien total aux agriculteurs. Elle promet des réponses rapides et concrètes aux défis auxquels ils sont confrontés. Elle insiste sur l'importance de travailler avec eux pour ajuster les solutions. 🤝🌾 3/ Souveraineté alimentaire : une priorité Elle a mis en avant la nécessité de renforcer la souveraineté alimentaire du pays. Selon elle, il est crucial de regagner du terrain face à la concurrence étrangère et de proposer des solutions avant d'imposer des interdictions, comme avec la filière betteravière. 🍎🥦 4/ Simplification des normes : un chantier urgent Annie Genevard a identifié la simplification des règles et des normes agricoles comme une priorité. Elle veut réduire la bureaucratie qui pèse sur les exploitants et alléger les procédures administratives, notamment les dates agronomiques irréalistes. 📋🖊️ 5/ Un engagement pour l'innovation A.Genevard a aussi rappelé que les agriculteurs sont de véritables chefs d’entreprise, devant constamment moderniser leurs équipements. Elle souhaite soutenir l'innovation technologique, essentielle pour la productivité agricole. 🚜💡 6/ Les défis du changement climatique La ministre a souligné que le réchauffement climatique affecte tous les secteurs agricoles, réduisant les rendements. Elle compte engager des discussions approfondies sur ce sujet lors du Sommet de l’élevage la semaine prochaine. 🌡️🌍 8/ Contre le déclinisme Annie Genevard a affirmé son opposition à toute idée de renoncement ou de décroissance. Son engagement est de ne jamais abandonner la lutte pour l’agriculture, en apportant des solutions concrètes face aux difficultés. 💪🚜 #Agriculture #SouverainetéAlimentaire
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