Post de Patrick HERTER

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Je conçois des solutions technologiques et méthodologiques pour optimiser la performance des investissements financiers en maîtrise continue de leurs risques. Activités de conseils en B2B et B2B2C.

Good job ! Le lobbying participe au débat public, c'est un fait incontournable, et il est indispensable de le mettre en évidence pour assurer un débat collectif sain, juste, équilibré, et favoriser l'émergence des réponses politiques les plus adéquates. Il y va effectivement de notre avenir... Exploiter la difficile année 2024 des producteurs de blé au raison des conditions climatiques* pour obtenir un soutien particulier et des avantages structurels fait partie du job de lobbyiste. S'appuyer sur l'effondrement des petites exploitations agricoles pour favoriser les plus grandes aussi, l'objectif étant la confusion des peines des uns (mises en avant) et des réussites des autres (le plus possible cachées derrière) pour éviter le rééquilibrage des politiques par la redistribution fait aussi partie du job. Réduire dans le tableau l'urgence environnementale à une lutte idéologique (ce qui est juste, visiblement, et il faut être deux pour qu'il y ait lutte) en écartant d'un mot l'une des deux idéologies, l'autre, d'un bout de phrase, au motif qu'elle ne constituerait pas une alternative viable, fermez le ban, c'est aussi un job. Omettre dans l'analyse l'importance de santé publique et de bien-être environnemental de réduire l'élevage et la consommation de viande aussi, c'est le job. Sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'influenceurs dont l'activité consiste à promouvoir les clients qui les payent. C'est tout à fait logique dans une société aussi mercantile que la nôtre. Certains de ces influenceurs sont des caricatures, mais d'autres sont impeccables, ils ont tous les codes des experts objectifs. Leur intention passe le plus souvent inaperçue. Ce sont des professionnels de la communication, de l'argumentation, de l'influence. Des lobbyistes. Dans ce monde confus où il devient si difficile de séparer le vrai du faux, l'objectif du subjectif, le bien du mal, le positif du négatif, il me semble sain de jouer à découvert. J'en suis si convaincu, depuis toujours, que j'en ai même fait, deux fois, des livres à succès, sur des débats ouverts, décisifs, institutionnels, qui demandaient à chacun d'entre nous de choisir, mais qui ne permettaient pas, pour les raisons que j'indique, de choisir réellement en connaissance de cause, sur Maastricht (1992) et le Traité constitutionnel (2005). Comment ai-je fait, le premier avec deux amis ? En plaçant en parallèle, à égalité, dans toutes leur subjectivité, en transparence, les arguments des "pour" et des "contre". Cette confrontation claire, en toutes subjectivités, des deux positions, a permis l'objectivité des livres et répondu au besoin des électeurs appelés à ces référendums. C'est ainsi que je pense qu'il faut agir, quitte, si le débat semble trop consensuel pour être "honnête", à apporter moi-même la contradiction qui manque trop souvent... * https://lnkd.in/eBfCH6eT

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Co-Fondateur du Groupe Comfluence (Comfluence, Cicommunication, Opinion Valley), Fondateur de l'Observatoire des Fédérations et Organisations Professionnelles

#Désagriculturation La France est à l'heure des choix. Voilà dans l'Opinion ma position sur les causes de cette crise agricole (déjà bien partagées, notamment en matière de non renouvellement des agriculteurs par François Purseigle) et quelques idées et mesures que j'avance. Sur l'inflation des normes (vieux et permanent travers français comme le souligne encore dans son dernier ouvrage Jean-Denis Combrexelle : "Les normes à l'assaut de la démocratie française) il y a urgence à les rationnaliser, les clarifier et à les stabiliser pour cesser de mettre les agriculteurs en porte à faux. Certaines des propositions sont directement tirées des méthodes appliquées dans l'industrie, telle celle sur le Suramortissement Exceptionnel en faveur des investissements productif agricoles, à l'instar de la mesure destinée à l'Industrie que Comfluence a porté pour et avec le SYMOP (syndicat depuis intégré à EVOLIS - Organisation professionnelle ) avec les résultats que l'on connaît Olivier Dario Jean-Camille Uring En matière de communication sociétale et RH du monde agricole, comme nous l'observons aussi au sein de notre filiale Opinion Valley (Vincent Prevost) c'est d'abord et avant tout une démarche globale et collective qui est en jeu et qui pourrait changer la donner. L'objectif est bien que le débat prenne une véritable ampleur. Que les Français comprennent à quel point notre agriculture est vitale pour eux, essentielle pour notre souveraineté, capitale pour notre balance commerciale et notre rayonnement dans le monde. Gilles MARECHAL Anne RICHARD Marie-Laure Hustache Olivier Babeau Pierre FABRY Gauvain Leclerc agridées think tank Vincent Lamkin Grégoire de la Roussière 🌱Jacques Groison Alice Richard Jean Baptiste MOREAU Benoît Rabilloud Virginie Pinson Pascal VINE Veronique Elgosi Alain SAVARY Cédric Seguineau Yves de La Fouchardière Marc Pagès Christophe BONNO Robin Rivaton

Agriculture française : l’heure de vérité face à la désagriculturation – par Jérôme Ripoull

Agriculture française : l’heure de vérité face à la désagriculturation – par Jérôme Ripoull

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