Cette semaine sur #IQSOG / Xerfi Canal Bertrand Valiorgue, professeur à emlyon business school et Directeur de l’Institut français du gouvernement des entreprises (IFGE), explore la crise agricole en France et ses liens avec la Politique Agricole Commune (PAC) de l'Union Européenne. Il aborde cette thématique dans le contexte de son ouvrage "Refonder l'agriculture à l'heure de l'anthropocène" qui examine les défis contemporains de l'agriculture. Bertrand Valiorgue souligne la crise historique traversée par le secteur agricole, marquée par une intensité de mobilisation et de colère inédite parmi les agriculteurs. Il identifie la PAC comme une source majeure de contradictions et de tensions au sein du monde agricole. Cette politique, bien que fondamentale dans la construction européenne, présente selon lui une série d'ambiguïtés et de contradictions, notamment depuis les années 90 avec la libéralisation du marché et l'ouverture au commerce international, ce qui a placé les agriculteurs européens en concurrence directe avec ceux du reste du monde. La PAC a initialement cherché à protéger les agriculteurs européens tout en favorisant la compétitivité internationale. Cependant, cette stratégie s'est révélée problématique au fil du temps, car les agriculteurs non européens ont gagné en compétitivité, mettant en péril la position des agriculteurs européens. Cette dynamique a engendré une pression constante sur les agriculteurs pour augmenter leur productivité et compétitivité, souvent au détriment de la durabilité environnementale. Bertrand Valiorgue pointe également les contradictions croissantes de la PAC depuis les années 2000, avec l'introduction de contraintes environnementales qui exigent une agriculture plus durable. Ces exigences de durabilité, bien que nécessaires, créent des tensions supplémentaires pour les agriculteurs, déjà confrontés à la nécessité de rester compétitifs sur le marché mondial. Selon Valiorgue, cette situation crée un "double bind" ou une injonction paradoxale pour les agriculteurs, qui doivent naviguer entre des objectifs souvent contradictoires de compétitivité et de durabilité. Ce conflit génère une détresse économique et psychologique significative parmi les agriculteurs, contribuant au malaise agricole observé. L'analyse de Valiorgue met en lumière la complexité et les défis du secteur agricole, exacerbés par des politiques qui imposent des contradictions insolubles. Il suggère que la résolution de cette crise passe par une réflexion profonde quant à la manière de concilier les impératifs économiques et environnementaux dans la politique agricole. 🔗 https://lnkd.in/eC5sjxv7
Post de Jean-Philippe Denis
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🗞️ Tribune de Arnaud Rousseau, Président #FNSEA | "Il faut plus d’Europe pour les agriculteurs. [...] Votons pour redonner à l'agriculture son rôle central de la construction européenne !" 🚜🇪🇺 Arnaud Rousseau demande aux futurs députés européens d’ériger la souveraineté alimentaire et agricole en enjeu stratégique pour l’UE. Extraits ⤵️ - 🎙️ "L'Europe s'est désarmée sur le plan agricole, alors que le secteur est, depuis l'origine, un axe structurant des politiques européennes et qu'il est, au regard des enjeux actuels, un formidable levier de croissance." […] - 🎙️ "Le #GreenDeal, et sa déclinaison #FarmToFork ont été construits sur des objectifs de décarbonation qui ne prennent pas en compte l'impact sur la production agricole, sur sa sécurité alimentaire et sur sa participation aux grands équilibres géopolitiques mondiaux." […] - 🎙️ "Le #revenu des agriculteurs a été sacrifié sur l'autel des importations et d'accords commerciaux déséquilibrés. Alors que toute l'Europe agricole est confrontée à un important renouvellement des générations, le goût d'entreprendre est asphyxié par une surenchère normative et par des ambitions écologiques plus punitives qu'incitatives." […] - 🎙️ "Pour les 5 prochaines années, nous attendons des inflexions majeures dans le programme de travail des institutions européennes. Nous serons attentifs aux propositions qui font de la souveraineté alimentaire et agricole un enjeu stratégique, accompagnées d'une ambition claire intégrant : 👉 préservation du potentiel agricole, protégé par la réciprocité des normes ; 👉 réhabilitation d’une agriculture de solutions, fondée sur le pragmatisme agronomique et l’innovation ; 👉 protection des agriculteurs, avec des revenus pour tous et du soutient dans le développement de pratiques vertueuses ; 👉 accompagnement et confiance pour investir et œuvrer à l’attractivité du secteur." -- 🔗 A lire sur La Tribune : https://lnkd.in/e5Vz-Npd
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#Désagriculturation La France est à l'heure des choix. Voilà dans l'Opinion ma position sur les causes de cette crise agricole (déjà bien partagées, notamment en matière de non renouvellement des agriculteurs par François Purseigle) et quelques idées et mesures que j'avance. Sur l'inflation des normes (vieux et permanent travers français comme le souligne encore dans son dernier ouvrage Jean-Denis Combrexelle : "Les normes à l'assaut de la démocratie française) il y a urgence à les rationnaliser, les clarifier et à les stabiliser pour cesser de mettre les agriculteurs en porte à faux. Certaines des propositions sont directement tirées des méthodes appliquées dans l'industrie, telle celle sur le Suramortissement Exceptionnel en faveur des investissements productif agricoles, à l'instar de la mesure destinée à l'Industrie que Comfluence a porté pour et avec le SYMOP (syndicat depuis intégré à EVOLIS - Organisation professionnelle ) avec les résultats que l'on connaît Olivier Dario Jean-Camille Uring En matière de communication sociétale et RH du monde agricole, comme nous l'observons aussi au sein de notre filiale Opinion Valley (Vincent Prevost) c'est d'abord et avant tout une démarche globale et collective qui est en jeu et qui pourrait changer la donner. L'objectif est bien que le débat prenne une véritable ampleur. Que les Français comprennent à quel point notre agriculture est vitale pour eux, essentielle pour notre souveraineté, capitale pour notre balance commerciale et notre rayonnement dans le monde. Gilles MARECHAL Anne RICHARD Marie-Laure Hustache Olivier Babeau Pierre FABRY Gauvain Leclerc agridées think tank Vincent Lamkin Grégoire de la Roussière 🌱Jacques Groison Alice Richard Jean Baptiste MOREAU Benoît Rabilloud Virginie Pinson Pascal VINE Veronique Elgosi Alain SAVARY Cédric Seguineau Yves de La Fouchardière Marc Pagès Christophe BONNO Robin Rivaton
Agriculture française : l’heure de vérité face à la désagriculturation – par Jérôme Ripoull
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Good job ! Le lobbying participe au débat public, c'est un fait incontournable, et il est indispensable de le mettre en évidence pour assurer un débat collectif sain, juste, équilibré, et favoriser l'émergence des réponses politiques les plus adéquates. Il y va effectivement de notre avenir... Exploiter la difficile année 2024 des producteurs de blé au raison des conditions climatiques* pour obtenir un soutien particulier et des avantages structurels fait partie du job de lobbyiste. S'appuyer sur l'effondrement des petites exploitations agricoles pour favoriser les plus grandes aussi, l'objectif étant la confusion des peines des uns (mises en avant) et des réussites des autres (le plus possible cachées derrière) pour éviter le rééquilibrage des politiques par la redistribution fait aussi partie du job. Réduire dans le tableau l'urgence environnementale à une lutte idéologique (ce qui est juste, visiblement, et il faut être deux pour qu'il y ait lutte) en écartant d'un mot l'une des deux idéologies, l'autre, d'un bout de phrase, au motif qu'elle ne constituerait pas une alternative viable, fermez le ban, c'est aussi un job. Omettre dans l'analyse l'importance de santé publique et de bien-être environnemental de réduire l'élevage et la consommation de viande aussi, c'est le job. Sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'influenceurs dont l'activité consiste à promouvoir les clients qui les payent. C'est tout à fait logique dans une société aussi mercantile que la nôtre. Certains de ces influenceurs sont des caricatures, mais d'autres sont impeccables, ils ont tous les codes des experts objectifs. Leur intention passe le plus souvent inaperçue. Ce sont des professionnels de la communication, de l'argumentation, de l'influence. Des lobbyistes. Dans ce monde confus où il devient si difficile de séparer le vrai du faux, l'objectif du subjectif, le bien du mal, le positif du négatif, il me semble sain de jouer à découvert. J'en suis si convaincu, depuis toujours, que j'en ai même fait, deux fois, des livres à succès, sur des débats ouverts, décisifs, institutionnels, qui demandaient à chacun d'entre nous de choisir, mais qui ne permettaient pas, pour les raisons que j'indique, de choisir réellement en connaissance de cause, sur Maastricht (1992) et le Traité constitutionnel (2005). Comment ai-je fait, le premier avec deux amis ? En plaçant en parallèle, à égalité, dans toutes leur subjectivité, en transparence, les arguments des "pour" et des "contre". Cette confrontation claire, en toutes subjectivités, des deux positions, a permis l'objectivité des livres et répondu au besoin des électeurs appelés à ces référendums. C'est ainsi que je pense qu'il faut agir, quitte, si le débat semble trop consensuel pour être "honnête", à apporter moi-même la contradiction qui manque trop souvent... * https://lnkd.in/eBfCH6eT
Co-Fondateur du Groupe Comfluence (Comfluence, Cicommunication, Opinion Valley), Fondateur de l'Observatoire des Fédérations et Organisations Professionnelles
#Désagriculturation La France est à l'heure des choix. Voilà dans l'Opinion ma position sur les causes de cette crise agricole (déjà bien partagées, notamment en matière de non renouvellement des agriculteurs par François Purseigle) et quelques idées et mesures que j'avance. Sur l'inflation des normes (vieux et permanent travers français comme le souligne encore dans son dernier ouvrage Jean-Denis Combrexelle : "Les normes à l'assaut de la démocratie française) il y a urgence à les rationnaliser, les clarifier et à les stabiliser pour cesser de mettre les agriculteurs en porte à faux. Certaines des propositions sont directement tirées des méthodes appliquées dans l'industrie, telle celle sur le Suramortissement Exceptionnel en faveur des investissements productif agricoles, à l'instar de la mesure destinée à l'Industrie que Comfluence a porté pour et avec le SYMOP (syndicat depuis intégré à EVOLIS - Organisation professionnelle ) avec les résultats que l'on connaît Olivier Dario Jean-Camille Uring En matière de communication sociétale et RH du monde agricole, comme nous l'observons aussi au sein de notre filiale Opinion Valley (Vincent Prevost) c'est d'abord et avant tout une démarche globale et collective qui est en jeu et qui pourrait changer la donner. L'objectif est bien que le débat prenne une véritable ampleur. Que les Français comprennent à quel point notre agriculture est vitale pour eux, essentielle pour notre souveraineté, capitale pour notre balance commerciale et notre rayonnement dans le monde. Gilles MARECHAL Anne RICHARD Marie-Laure Hustache Olivier Babeau Pierre FABRY Gauvain Leclerc agridées think tank Vincent Lamkin Grégoire de la Roussière 🌱Jacques Groison Alice Richard Jean Baptiste MOREAU Benoît Rabilloud Virginie Pinson Pascal VINE Veronique Elgosi Alain SAVARY Cédric Seguineau Yves de La Fouchardière Marc Pagès Christophe BONNO Robin Rivaton
Agriculture française : l’heure de vérité face à la désagriculturation – par Jérôme Ripoull
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🚜 La Compétitivité Agricole Française Face à la Concurrence Mondiale : Un Défi Crucial ! 🌍 🌍 Les Agriculteurs Français : Modernisation vs Tradition Les agriculteurs français sont à la croisée des chemins entre des méthodes respectueuses de l'environnement et des techniques intensives pour rester compétitifs. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs prônent l'innovation technologique et la digitalisation. Est-ce la solution pour une agriculture durable et compétitive ? ❓Les Organisations Environnementales : Durabilité Avant Tout Greenpeace et les Amis de la Terre appellent à un modèle agricole durable, avec des subventions réorientées vers l'agriculture biologique et la réduction des pesticides. La France peut-elle devenir leader en agriculture durable sans sacrifier sa compétitivité ? ❓Les Consommateurs : Une Nouvelle Exigence Les consommateurs, de plus en plus sensibilisés, sont prêts à payer plus pour des produits bio et locaux. La demande pour ces produits est en hausse, selon l'INSEE. Est-ce que cette tendance peut vraiment influencer la compétitivité agricole française sur la scène mondiale ? ❓Les Politiques Publiques : Un Équilibre Fragile La PAC tente de soutenir les agriculteurs tout en encourageant des pratiques durables, mais elle manque de cohérence. Les aides gouvernementales sont souvent perçues comme insuffisantes. Comment trouver un équilibre entre soutien économique et durabilité ? ✅ L’Innovation, Clé de l’Avenir en Agriculture L'innovation technologique apparaît comme la clé pour l’avenir de l’agriculture française. Les propositions politiques de Paul Midy axées sur la modernisation et le soutien à l’innovation, sont en phase avec cette vision. Les écosystèmes Agritech, tels que La Ferme Digitale et #COFARMING jouent un rôle crucial en promouvant des solutions innovantes pour une agriculture durable et compétitive. En alliant compétitivité économique et durabilité environnementale, la France peut relever les défis du secteur. --- Pour en savoir plus et suivre les enjeux de l'agriculture française, contacte AGRI ANGELS et aidez-nous à financer l’agriculture de demain **#Agriculture #Innovation #Durabilité #Compétitivité #France #PAC #Agritech #LaFermeDigitale #CoFarming**
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🌾 𝐋'𝐀𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐂𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧𝐬 🌦️ Face aux défis climatiques, économiques et sociaux, l’agriculture française, pilier de notre souveraineté alimentaire, traverse une période critique. Des sécheresses répétées aux accords internationaux comme le Mercosur, en passant par la baisse des prix agricoles et la difficulté de transmettre les exploitations, les agriculteurs font face à une tempête sans précédent. 𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐥𝐚𝐫𝐦𝐚𝐧𝐭𝐬 : 📉 En 2022, -10 à -20 % de rendement moyen pour les cultures céréalières. 🥔 Rendements des pommes de terre au plus bas depuis 30 ans. 📈 Explosion des coûts : engrais, carburant, matériel, et nouvelles technologies. 𝐐𝐮𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 ? ♻ Soutenir la 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 pour des pratiques plus durables. 👨🌾 Promouvoir des circuits courts et des prix justes entre agriculteurs et distributeurs. 👶 Faciliter l'installation des jeunes, avec un meilleur accès au crédit et un accompagnement adapté. 💪 Renforcer la souveraineté alimentaire face à une concurrence internationale parfois déloyale. 🤝 𝐋’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬. 𝐀𝐜𝐡𝐞𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥, 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬, 𝐞𝐭 𝐞𝐱𝐢𝐠𝐞𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐡𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱. 🌱 Je vous donne un état des lieux dans mon article sur Le Comptoir des Eleveurs 💬 Et vous, quelles sont vos solutions pour préserver notre agriculture et nos campagnes ?
Soutenir l'agriculture française : un enjeu climatique, économique et social
comptoir-des-eleveurs.com
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#Media | Notre président revient dans le Le Journal du Dimanche sur le discours d'Emmanuel Macron sur l’#Europe 👉 https://lnkd.in/dkhxBSQK Il rappelle que le périmètre économique pertinent pour le secteur agricole est résolument européen. Il souligne "𝙦𝒖’𝒂̀ 𝒎𝙖𝒓𝙘𝒉𝙚́ 𝙪𝒏𝙞𝒒𝙪𝒆, 𝙞𝒍 𝒇𝙖𝒖𝙩 𝙙𝒆𝙨 𝙧𝒆̀𝙜𝒍𝙚𝒔 𝒖𝙣𝒊𝙦𝒖𝙚𝒔" et que nous avançons des propositions concrètes pour plus de cohérence, de simplification et de compétitivité, leviers indispensables pour assurer la #SouverainetéAlimentaire de l’Europe. 💬 "Nous proposons davantage de convergence fiscale et sociale. Nous souhaitons développer un #CarboneAct européen afin d'éviter le dumping environnemental et que les coûts de #décarbonation soient bien inclus dans les échanges internationaux. Enfin nous voulons lever les freins idéologiques et réglementaires pour avoir accès aux technologies et à l'#innovation agronomique" Sur le projet de loi d’orientation agricole, examiné cette semaine par la commission des Affaires économique de l’Assemblée nationale, Dominique Charge demande davantage de moyens pour engager les #jeunes dans des projets économiques résilients. Il appelle au renforcement du projet de loi sur deux volets ➡ "un volet compétitivité et un volet accompagnement des transitions, intégrant la sécurisation des moyens de production : l'eau, la génétique végétale, animale, les engrais et les moyens de protéger les cultures". Florence PRADIER Marc Fesneau Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Agnès Pannier-Runacher Olivia Gregoire Roland Lescure Matthieu PASQUIO Hélène Roué Virginie His Thibault Bussonnière Sabri Derradji European Commission Christophe Clergeau Irène Tolleret
Dominique Chargé au JDD : « Il faut remettre du bon sens paysan dans ce monde instable »
lejdd.fr
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#ElectionsLegislatives : "Cap sur le #BonSens en #agriculture" ! #Revenu, #simplification, #dignité : 27 propositions de la #FNSEA, pour donner corps à l’ambition de souveraineté alimentaire. ⤵️ 🔗 Lire sur le site FNSEA : https://lnkd.in/eaQWDAJ9 - 🎙️ Pour Arnaud Rousseau, président #FNSEA : "Mesdames et Messieurs les candidats, futurs Députés des territoires français, emparez vous des sujets agricoles et donnez leur corps. C’est ce que les agriculteurs français réclament. Ils ne mordent plus à l’hameçon de la parole politique sans concrétisation : de votre engagement dépend leur confiance." - 👉 Pour une juste rémunération 1. Fiscalité : une nouvelle ambition pour renouer avec la compétitivité 2. EGALIM : une nouvelle loi pour renforcer les dispositifs 3. Origine : un étiquetage obligatoire pour renforcer l’approvisionnement français 4. Emploi : alléger les charges pour faire face à la concurrence 5. Agrivoltaïsme : sécuriser et partager la valeur 6. Carbone et services environnementaux : compenser et valoriser 7. Politique Agricole Commune (PAC) : disposer d’un budget à la hauteur des ambitions 👉 Pour une véritable simplification 8. Eau : accélérer les chantiers, simplifier les règlementations et sortir de l’idéologie 9. Phytosanitaires : « pas d’interdiction sans solution » 10. Projets agricoles : simplifier et sécuriser 11. Installation et transmission : assurer le renouvellement des générations 12. Droit à l’essai : pour un encadrement sécurisé 13. Foncier : moderniser et protéger 14. Emploi : faciliter le recours au salariat 👉 Pour regagner en dignité 15. Souveraineté : la nécessaire reconnaissance de l’agriculture 16. Retraite : mettre en œuvre la réforme du calcul sur les 25 meilleures années 17. Sanctions : introduire un droit à l’erreur 18. Mal-être : mettre en place un dispositif d’”aide relai” 19. Changement climatique : instaurer une trajectoire d’accompagnement 20. Orientation et formation : répondre aux besoins 21. Agriculture biologique et mesures agro-environnementales (MAEC) : pour un versement des aides 22. Elevage : pour des mesures de soutien et de reconquête de notre souveraineté : 23. Ruralité : affirmer la vocation productive des territoires 24. Pastoralisme : diminuer la pression de prédation et mieux accompagner les éleveurs 25. Agricultures ultramarines : des mesures spécifiques, adaptées aux territoires 26. Importations agricoles : imposer au niveau européen des « mesures miroirs » 27. “Farm to Fork” : Redonner une ambition de croissance durable au Pacte vert
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« L’avenir de notre agriculture passera par des choix clairs, courageux, audacieux et porteurs d’une vision à long terme, qui ne pourront se faire que : en s’affranchissant d’un modèle productiviste à bout de souffle, malgré sa lourde perfusion par les deniers publics en replaçant l’agriculture, l’alimentation, le dérèglement climatique, l'effondrement de la biodiversité, le respect de la santé, et un revenu digne pour les paysans, dans un véritable débat de société. » Un grand débat collectif devenu urgent. #uneautreagricultureestpossible
[Les syndicats agricoles à l’Assemblée] Après la FNSEA, nous avons poursuivi les échanges au cours de la semaine suivante avec les Jeunes Agriculteurs, la Confédération Paysanne, la Coordination Rurale et le MODEF 🚜 ⚠️Ceux-ci ont mis en lumière une réalité de plus en plus alarmante pour nos paysans. Cet été a contribué à aggraver une crise agricole déjà bien lourdement établie : fièvre catarrhale ovine, mauvaises récoltes, etc... c’est à la fois le revenu des agriculteurs, la santé, la biodiversité, et le climat qui en pâtissent. J’ai rappelé la nécessité de mettre en perspective les problèmes conjoncturels en lien avec une crise qui, elle, est structurelle. Il ne s’agit pas simplement de difficultés à court terme : tant que nous ne changerons pas de pratiques agricoles, ces situations déjà dramatiques continueront de s’accentuer. Des milliers d’agriculteurs sont aujourd’hui plongés dans la précarité et le manque d’attractivité du métier inquiète, la souveraineté alimentaire est menacée. Se plier aux lois du marché, aux cours de la bourse de Chicago, comme seule boussole de construction de leurs revenus et d’orientation du développement agricole nous mènent droit dans le mur. Il est urgent de donner aux agriculteurs les moyens de se projeter à long terme, grâce à des revenus stables et dignes, facteurs solides d’encouragement à l’installation, et par le filet de sécurité permis par la rémunération publique pour services rendus à l’intérêt commun, et un soutien pour faire face aux défis climatiques et écologiques qui s’accumulent. ⛑️Lors de ces échanges, nous avons également évoqué la nécessité d'anticiper les crises sanitaires à venir, en améliorant l’accès aux vaccins et en activant des mécanismes de solidarité existants, à l’image de la nécessité urgente de mobiliser la réserve de crise de l'Union Européenne. Sans une vision globale,stratégique et cohérente à la fois au niveau national mais aussi européen, notamment au moment de la refonte de la future PAC, nous continuerons de voir nos paysans souffrir et nos territoires se dégrader. 💡L’avenir de notre agriculture passera par des choix clairs, courageux, audacieux et porteurs d’une vision à long terme, qui ne pourront se faire qu’en s’affranchissant d’un modèle productiviste à bout de souffle, malgré sa lourde perfusion par les deniers publics, et en replaçant l’agriculture, l’alimentation, le dérèglement climatique, l'effondrement de la biodiversité, le respect de la santé, et un revenu digne pour les paysans, dans un véritable débat de société. En voici un aperçu avec mon audition auprès des Jeunes Agriculteurs ⤵️
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[Les syndicats agricoles à l’Assemblée] Après la FNSEA, nous avons poursuivi les échanges au cours de la semaine suivante avec les Jeunes Agriculteurs, la Confédération Paysanne, la Coordination Rurale et le MODEF 🚜 ⚠️Ceux-ci ont mis en lumière une réalité de plus en plus alarmante pour nos paysans. Cet été a contribué à aggraver une crise agricole déjà bien lourdement établie : fièvre catarrhale ovine, mauvaises récoltes, etc... c’est à la fois le revenu des agriculteurs, la santé, la biodiversité, et le climat qui en pâtissent. J’ai rappelé la nécessité de mettre en perspective les problèmes conjoncturels en lien avec une crise qui, elle, est structurelle. Il ne s’agit pas simplement de difficultés à court terme : tant que nous ne changerons pas de pratiques agricoles, ces situations déjà dramatiques continueront de s’accentuer. Des milliers d’agriculteurs sont aujourd’hui plongés dans la précarité et le manque d’attractivité du métier inquiète, la souveraineté alimentaire est menacée. Se plier aux lois du marché, aux cours de la bourse de Chicago, comme seule boussole de construction de leurs revenus et d’orientation du développement agricole nous mènent droit dans le mur. Il est urgent de donner aux agriculteurs les moyens de se projeter à long terme, grâce à des revenus stables et dignes, facteurs solides d’encouragement à l’installation, et par le filet de sécurité permis par la rémunération publique pour services rendus à l’intérêt commun, et un soutien pour faire face aux défis climatiques et écologiques qui s’accumulent. ⛑️Lors de ces échanges, nous avons également évoqué la nécessité d'anticiper les crises sanitaires à venir, en améliorant l’accès aux vaccins et en activant des mécanismes de solidarité existants, à l’image de la nécessité urgente de mobiliser la réserve de crise de l'Union Européenne. Sans une vision globale,stratégique et cohérente à la fois au niveau national mais aussi européen, notamment au moment de la refonte de la future PAC, nous continuerons de voir nos paysans souffrir et nos territoires se dégrader. 💡L’avenir de notre agriculture passera par des choix clairs, courageux, audacieux et porteurs d’une vision à long terme, qui ne pourront se faire qu’en s’affranchissant d’un modèle productiviste à bout de souffle, malgré sa lourde perfusion par les deniers publics, et en replaçant l’agriculture, l’alimentation, le dérèglement climatique, l'effondrement de la biodiversité, le respect de la santé, et un revenu digne pour les paysans, dans un véritable débat de société. En voici un aperçu avec mon audition auprès des Jeunes Agriculteurs ⤵️
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#Media | À lire dans Le Télégramme 👉 https://lnkd.in/ezZR2_uR Dominique Charge 💬 "𝐽'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝐺𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝐴𝑔𝑟𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑓𝑖𝑥𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙'#𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑙’#𝑎𝑔𝑟𝑜𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗾𝘂𝗲́𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲 ! 𝐹𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑙𝑖𝑒́𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑙𝑒́𝑎𝑠 𝑐𝑙𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑎𝑢𝑥 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑔𝑒́𝑜𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒 #𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒́𝑡𝑖𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑’𝑢𝑛 𝑐𝑎𝑝 𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑟 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒." À l'occasion du SPACE Rennes, notre président a accordé une interview au quotidien breton #LeTélégramme. Il y évoque les priorités stratégiques pour le secteur, notamment l'élaboration d'une nouvelle #PLOA (Politique de Loi d'Orientation Agricole) renforcée. Celle-ci devra mettre l'accent sur la compétitivité, la modernisation des équipements et l'agrandissement des exploitations d'élevage, des facteurs déterminants pour garantir la pérennité des modèles économiques agricoles. Florence PRADIER Michel Barnier Jean Le Borgne Matthieu PASQUIO Anne Haller
Dominique Chargé, président de la Coopération agricole : « Le projet de loi agricole doit être musclé »
letelegramme.fr
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