Post de La Première Brique

Les bureaux vont ils subir l’obsolescence climatique. Vers un tournant d’innovation… ou impasse financière ? Depuis la fin du Covid Les bureaux sont entrés dans une crise. Entre le télétravail Les besoins de conforts Le coworking Le serviciel Le hotdesk etc. C’est la classe d’actif qui a été la plus touchée Et qui a été frappée de plein fouet par la hausse des taux. Mais l’autre problématique du bureau C’est la transition écologique auquel il doit faire face. Des millions de mètres carrés de bureaux Notamment en Ile-de-France Risquent de devenir obsolètes Face aux exigences du "décret tertiaire". Ce décret vise une réduction conséquente De la consommation d'énergie d’ici 2050 Pour les bâtiments de plus de 1.000 m2. Energivores Souvent mal isolés Parfois dans des copropriétés peu sobres Ces bâtiments posent une équation complexe. Faut-il y investir massivement pour les rénover Alors même que l’opération n’est souvent pas rentables Ou doit-on les considérer comme des "actifs échoués" ? Ceux qui sont dans les centres historiques Ont les mêmes contraintes que les habitations Avec une isolation impossible à l’extérieur Et souvent de grosses contraintes à l’intérieur. Mais pour ceux qui sont éloignés Des centres urbains et des transports en commun La rénovation n’est pas rentable Parce que le prix des baux ne permet pas De compenser les montants parfois astronomiques des travaux. Une équation qui pèse Sur les bailleurs Sur les entreprises Mais également sur l’attractivité des quartiers. Une alternative semble émerger : la transformation. En logements En parcs d'activité Ou encore en logistique urbaine. Evidemment cela amène d’autres obstacles Dont (encore une fois) le cout et la rentabilité Mais également des problèmes réglementaires Avec des PLU très restrictifs dès lors qu’il s’agit de logements. D’autant que les collectivités sont réticents A perdre les revenus de la taxe de bureaux. Reste que le marché commence à pricer la “valeur verte”. Mieux : la quasi totalité des banques Prennent en compte ce risque lors des financements Et on commence à voir apparaître des différenciations des taux Au bénéfice des immeubles à haute performance environnementale. Surtout que les institutionnels ont des obligations dans leur portefeuille. Est-ce le début d’une nouvelle donne dans l’immobilier de bureaux ? Ou juste le début d’abandon en série de bâtiments ? Et surtout : que vont faire les pouvoirs publics Puisqu’à ce stade, aucun dispositif clair n’est en place.

[CONSTRUCTION] l'Avenir des Espaces de Travail 🌍 Découvrez comment investir dans un bâtiment passif peut non seulement augmenter l'efficacité opérationnelle de votre entreprise mais aussi renforcer votre engagement envers une planète plus verte. 🌱 Un Environnement de Travail Sain - Nos bâtiments passifs garantissent une qualité supérieure de l'air intérieur et un confort thermique constant, favorisant un environnement de travail qui stimule la satisfaction et la productivité des employés. En donnant la priorité à la santé, nous établissons de nouvelles normes d'excellence sur le lieu de travail. 💡 Valorisez Votre Engagement Écologique - Opter pour un bâtiment passif est une déclaration puissante de votre dévouement à la durabilité. Cette approche écologique renforce votre image de marque, attirant des clients et des talents qui valorisent la responsabilité écologique. 🚀 Des Bureaux Prêts pour l'Avenir - Les bâtiments passifs représentent l'avenir de la conception des espaces de travail, construits pour relever directement les défis du changement climatique. Investir dans une telle innovation garantit que votre entreprise reste à l'avant-garde, adoptant la durabilité et l'efficacité énergétique comme valeurs fondamentales. Rejoignez IMETIK dans la transformation de l'avenir des espaces de travail. Faisons de votre entreprise un phare de durabilité et un leader dans la promotion d'un environnement de travail plus sain et plus productif. #IMETIK #BâtimentsPassifs #EntrepriseDurable #FuturDuTravail

Le carbone dans les bureaux [1/X] Une série de post pour faire la synthèse des derniers travaux du Hub des prescripteurs bas carbone qui a finalisé et publié la semaine dernière son rapport sur l’impact carbone des bureaux. D’abord pour mémoire, l’un des objectifs du HUB est de créer des bases de données (Observatoires) sur les résultats de calcul RE2020 de bâtiments. L’année dernière un observatoire de logement avait été créé. Depuis plus de 6 mois le HUB a compilé 25 calculs RE2020 de bureaux pour en faire une analyse statistique. Notons que dans notre échantillon, on ne retrouve que des bureaux de plus de 1000 m² à l’inverse de l’OPEE (observatoire de l’état). Le tout premier message à retenir, c’est que la règle des 2/3 que nous avions trouvés pour les logements est assez modifiée : ▶️ En bureaux, l’impact de la matière est très largement majoritaire, plus de 85% de l'impact total. En simplifiant, il n’y a un tout petit pas pour dire que 90% de l’impact c’est la matière, et que l’énergie, finalement, n’est pas un sujet carbone. Quand on regarde les systèmes énergétiques utilisés, en RE2020 il n’y a déjà plus de fossiles sauf la part fossile des réseaux de chaleur et les consommations sont faibles. Forcément, on arrive aisément à une moyenne inférieure à 100 kgCO2e/m² pour l’énergie. ▶️ En valeur absolue, l’impact carbone d’un bureau RE2020 est du même ordre de grandeur qu’un logement voire (et cela va à l'inverse du E+C-) un impact plus faible avec une moyenne qui se rapproche de 900 kgCO2e/m². L’étude complète : Accélérer la réussite de la RE2020 pour les bureaux ➜ https://lnkd.in/gDD5pu2g OPEE : L’observatoire de la RE2020 de l’état ➜ https://lnkd.in/ep74t3dg Gros travail d’Eugénie Prego Cauchet, Matthieu Bardey et Paco Vadillo mais sans oublier Christophe Rodriguez (et bien évidemment, les membres du HUB qui nous envoient leurs calculs). #teamneutralite #teamarchi

Un article intéressant sur l'avenir des villes et ses modes de fonctionnement. Les bâtiments polyfonctionnels vont-ils être la solution, peut-être avec la croissance du télétravail ?!

Repenser les locaux vides, diversifier l'occupation. Imaginer des solutions pour occuper ces mètres carrés inoccupés

En seulement un mois, Jean-Marc a réduit l'empreinte carbone de son entreprise de 12 %. A cause du développement du télétravail, Jean-Marc s'est aperçu qu'il avait 30 % de ses bureaux qui restaient inoccupés. Or, en moyenne, il est admis que 40 % de l'empreinte carbone d'une entreprise est liée à son immobilier (exploitation et construction)... Nous avons trouvé à Jean-Marc 3 entreprises qui sont venues sous-louer ses 5 bureaux privatifs, le tout dans un cadre flexible (bureaux opérés, clés en main et préavis réciproque court - 3 mois). En cas de besoin, Jean-Marc peut les récupérer facilement dans le cadre des contrats de prestation de service que nous gérons directement avec les locataires. Sa gestion est simplifiée, il nous adresse une seule facture mensuelle, à nous la gestion individuelle auprès de chaque entreprise. Et puis le principe d'un revenu complémentaire ne l'a pas laissé indifférent non plus, ce qui permet de réduire la charge immobilière, sans avoir à déménager pour plus petit... #Coworkea #optimisation #espaceslibres

Impact carbone des espaces de travail, quid des usages dans la balance écologique? Lorsqu’on entend parler d’éco-conception, on s’attend généralement à un choix ingénieux de matériaux ou encore à un projet réfléchi en termes de cycle de vie. Pour l’éco-conception d’un espace - notamment de bureaux - l’usage du lieu joue un rôle tout aussi central si ce n’est plus vital ! D’ailleurs, les propositions d’analyse d’usages ou les offres d’AMU sont devenues monnaie courante dans le secteur de l’architecture intérieure. Dans notre nouvelle newsletter, on s’interroge ainsi, sur ce qu’est - ou ce que devrait être - l’analyse des usages, plus spécifiquement selon une perspective écologique. Ni vraiment nouveau ni innovant - comme vous allez le découvrir -, cette méthodologie se révèle néanmoins source de nombreux bénéfices, tant pour l’usager qu’en termes d’impact pour la planète, et cela est d’autant plus vrai pour les espaces de travail. Pourquoi ?  Ou encore, comment faire ? C’est ce qu’on vous propose de découvrir ici : https://lnkd.in/dByKgVSW, avec comme premiers indices ou mots-clés : une vision holistique ; une compréhension accrue des besoins, des compétences, des habitudes, des interactions, des manières de travailler ; une gestion énergétique adaptée ; une pratique du télétravail à considérer…

[Avis d’expert] Immobilier de bureaux : L’utilisateur, un catalyseur de virtuosité pour le bâtiment La sobriété énergétique est aujourd’hui la voie à suivre pour les bureaux tertiaires. Elle permet de répondre aux enjeux d’attractivité des collaborateurs tout en s’attaquant au problème majeur de la crise énergétique. Les utilisateurs jouent un rôle essentiel en ouvrant de nouveaux leviers de négociation entre les acteurs du marché. Pour rester compétitifs, les propriétaires doivent relever le défi d’une feuille de route plus verte. Parmi les questions clés à se poser : - Quelles sont les raisons économiques, réglementaires et environnementales faisant de la sobriété énergétique "la priorité" du secteur immobilier ? - Quelles sont les actions “Quick win” soutenues par les collaborateurs ? - Qu’en est-il de la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) et de la data ? - Quels sont les obstacles à cette transition énergétique ? Découvrez des réponses approfondies à ces questions dans l’article complet rédigé par nos experts chez Mazars : http://maza.rs/6042YV0yu🌿 De l’expression de vos besoins à la mise en place de solutions, nos équipes en conseil immobilier vous accompagnent sur tous les aspects liés à vos activités immobilières. Nous intervenons à tous les niveaux, qu’ils soient stratégiques, organisationnels ou opérationnels, notamment en ce qui concerne votre transition énergétique. #Sobriété #Transition #DécretTertiaire #Décarbonation

LES INFOS DU MERCREDI 🖥️ Découvrez les dernières actualités du secteur immobilier ! 👀 Cette semaine dans le focus SomeOne : #Décryptage - Fin du télétravail : un bon signe pour les SCPI ? 🏢 Alors que de plus en plus d'entreprises appellent leurs salariés à revenir dans les bureaux, une dynamique de reprise pourrait se profiler pour l'immobilier de ce secteur. Des géants comme Amazon et Ubisoft redéfinissent leurs politiques en faveur du présentiel, ce qui pourrait avoir des répercussions positives sur les SCPI et leur offrir une nouvelle dynamique après les baisses de prix récentes. #Logistique - Une réponse durable pour la logistique 📦 Face à des réglementations environnementales de plus en plus strictes, le secteur logistique s’oriente vers des éco-entrepôts ! Le décret tertiaire et la loi LOM imposent de nouvelles exigences énergétiques aux entrepôts et flottes de véhicules... Pour rester compétitifs, les acteurs du secteur investissent donc dans des installations solaires et des infrastructures de recharge pour transformer leurs bâtiments en véritables hubs d’énergie verte et optimiser leur impact écologique. #Bureau - Démolition, la fin d’un tabou ? 🏗️ La vacance des bureaux augmente, en particulier en Île-de-France, où elle approche les 10%. Dans ce contexte, la démolition de bâtiments vétustes devient une option envisagée pour libérer de l’espace et revitaliser les zones urbaines ! Renaturer certains terrains pourrait alors offrir des solutions écologiques et urbaines, répondant aux besoins actuels en logement et en espaces verts. 🔎 N’oubliez pas de checker les commentaires pour découvrir les articles ! #immobilier #LesInfosDuMercredi #CabinetSomeOne

Bâtiment serviciel : la clé pour transformer un modèle immobilier en crise. J’ai eu le plaisir d’assister mardi à une table ronde organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France et animée par Ludovic Legendre, à l’occasion de la publication d’une étude dont je mets le lien en commentaire S’il est difficile de résumer une matinée en quelques lignes, je retiens de chaque intervenant une idée majeure qui a alimenté les débats et donné de grandes orientations : 👉 Thibaut Nguyen : il faut répondre à l’attente première du Français qui est celle de la sécurité, dans son logement, dans ses déplacements, au bureau. L’accessibilité est également un sujet majeur. Je retiens le besoin d’apaisement dans un contexte tendu, anxiogène car incertain. 👉 Frédéric Goupil de Bouillé rappelle que le chiffre Immostat de vacance locative ne concerne que les 20% du parc tertiaire français qui est en location et qu’il ne tient surtout pas compte de la sous-occupation quotidienne des bureaux en lien avec le télétravail. Or c’est cette dernière que l’on veut traiter en développant les services. Il précise également qu’à ce jour, les attentes des dirigeants et managers ne sont pas encore clairement définies. 👉 Nicolas CUGIER rappelle que le collaborateur, aujourd’hui, bénéficie effectivement d’une offre de services sur son lieu de travail, mais d’une offre imposée et non choisie car décidée par l’entreprise. Il plaide pour la co-construction. 👉 Marie-Eve Raux-Schmitt Schmidt appelle à une transformation de l’immeuble de la même façon que le téléphone est devenu smart phone. Elle appelle à raisonner au niveau de l’écosystème, au-delà du bâtiment, et à envisager la valeur d’usage 👉 Eric LEFIOT insiste sur le niveau de flexibilité croissant dans les services proposés. Cette flexibilité doit être monétisée. Elle implique aussi une polyvalence des équipes, ce qui existe déjà dans le secteur de l’hotellerie. Il s’agira de bien positionner le curseur pour trouver un modèle raisonnable socialement et économiquement 👉 Etienne Dupuy appelle à un cadre réglementaire moins contraignant et à une vision plus écosystémique de l’immeuble. Prendre en compte sa contribution au bien commun permettrait une valorisation au-delà de la simple valorisation financière. Approche intéressante également de « la valeur de ce qui marche » et de l’externalité positive Une matinée riche et de nombreux sujets de fond qui restent à traiter mais qui montrent que la transformation est en marche ! #immobilier #bureau #retouraubureau #etude #valeurdusage