🟨 Les Surligneurs publient une nouvelle enquête sur les élections législatives géorgiennes Depuis 2 semaines, le pays est secoué par de violentes manifestations suite à la victoire du parti pro-russe “Rêve Géorgien” lors des élections législatives. Ces résultats ont été largement contestés dans le pays et par de nombreux observateurs nationaux et internationaux présents lors du vote. Pourtant, le parti pro-russe vainqueur a pu compter sur le soutien d'observateurs français affiliés à l'extrême droite pour défendre sa ligne en direct sur la première chaîne de télévision géorgienne, Imedi. Qui sont ces observateurs français d'extrême droite caution d'un scrutin contesté ? ➡️ Notre enquête : https://lnkd.in/e8Q_ignc 📝 Un article de Clara Robert-Motta et Nelly Pailleux #Georgie #enquête #investigation #élections
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Sous le ciel pluvieux et les rues enneigées de Téhéran, les affiches des candidats aux législatives du 1er mars se fondent dans l'indifférence générale. Ce vote, qui coïncide avec l'élection de l'Assemblée des experts, est le premier depuis les manifestations provoquées par le décès de Mahsa Amini en septembre 2022. La répression a étouffé la contestation, mais la résistance silencieuse des femmes iraniennes, visible dans leur choix vestimentaire, perdure. Ces élections marquent également la première sous le mandat du président Ebrahim Raïssi, consolidant la mainmise des conservateurs sur le pouvoir. Ce verrouillage politique rend le scrutin dérisoire pour de nombreux citoyens qui, devant l'approbation gouvernementale des candidats et l'inflation galopante, n'envisagent pas de voter. Ce sentiment de défiance est corroboré par un sondage de l'Iranian Students Polling Agency (ISPA) indiquant que deux tiers des sondés ignorent la tenue des élections, avec une participation estimée à seulement 35 % au niveau national et 18 % dans la capitale. L’abstention est vécue comme un acte de protestation contre une décennie d'immobilisme politique, qu'incarnent tant réformistes que conservateurs. Ali Khamenei, guide suprême, exhorte néanmoins les Iraniens à une participation massive pour démontrer la vitalité de la nation, un appel relayé par Ali Hosseini, vice-président des affaires culturelles de l'université de Qom, qui mise sur la jeunesse comme vecteur de changement. Cependant, l'idée même de voter "avec enthousiasme" est irrecevable pour beaucoup après les violences subies par la jeunesse. L'abstention pourrait atteindre des sommets lors de ces élections cruciales, où plus de 61 millions d'Iraniens sont appelés à désigner les 290 députés du Parlement et les 88 membres de l'Assemblée des experts. Le précédent scrutin de 2020 a enregistré une participation de 42,57 %, un record à la baisse depuis 1979. Des figures comme l'ex-président modéré Hassan Rohani ont été écartées, signe d'une volonté de contrôle politique accru.
En Iran, des élections sous le signe de la défiance
la-croix.com
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Un communiqué d'un Quai d'Orsay bien peiné par les résultats des élections en Géorgie et qui choisit soigneusement les extraits qui l'intéressent. Et si tout simplement une majorité de citoyens ne voulaient pas rejoindre l'Union européenne ? "Nous marquons nos préoccupations sur l’évolution récente du pays à la suite des premières conclusions qui viennent d’être rendues par le Bureau des Institutions Démocratiques et des Droits de l’Homme (BIDDH) de l’OSCE sur les élections législatives en Géorgie - https://lnkd.in/eZ8hc5q4, faisant état de « pressions, intimidations et menaces » contre les électeurs et de « recul démocratique ». Nous attendons des autorités géorgiennes qu’elles enquêtent sur les irrégularités constatées avant et pendant le vote et qu’elles mettent en œuvre les recommandations de l’OSCE et de la Commission pour la démocratie par le droit du Conseil de l’Europe, dite Commission de Venise. Les libertés fondamentales, le pluralisme politique et la société civile doivent être respectés et protégés afin que la Géorgie puisse confirmer son ancrage européen" - https://lnkd.in/e_k4TX8d. #georgie #unioneuropeenne
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La récente supposée victoire du parti prorusse « Rêve géorgien » lors des élections législatives en Géorgie suscite de vives inquiétudes quant à la régularité du scrutin. Avec un score annoncé de 54,08 % contre 37,58 % pour la coalition pro-européenne, selon les résultats de la commission électorale centrale, cette victoire a immédiatement été contestée. Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie, en désaccord ouvert avec le gouvernement, a dénoncé une « falsification totale » attribuant ces irrégularités à une possible « opération russe ». L’opposition, s’appuyant sur des sondages de sortie des urnes lui attribuant initialement l’avantage, refuse de reconnaître les résultats, qualifiant ces élections de « volées ». Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exprimé son soutien aux demandes d’une enquête exhaustive, rejoignant ainsi les observateurs internationaux et locaux qui réclament des clarifications sur les irrégularités présumées. Charles Michel, président du Conseil européen, a également exhorté les autorités géorgiennes à mener une enquête « transparente et indépendante ». Se distinguant au sein de l’Union européenne, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, un proche allié de Moscou, a félicité le « Rêve géorgien » pour sa victoire « écrasante » et s’apprête à se rendre en Géorgie pour une visite officielle. Avec une majorité de 91 sièges sur 150 au Parlement, le parti « Rêve géorgien » obtient ainsi une assise suffisante pour gouverner, bien que restant en deçà des trois quarts nécessaires pour modifier la Constitution. Ce seuil était essentiel pour concrétiser leur projet visant à restreindre les activités des partis pro-occidentaux. Mikheil Saakachvili, ex-président actuellement emprisonné et figure critique du gouvernement, a appelé à des manifestations de grande envergure pour défendre la liberté et a exhorté à un boycott du Parlement. La Coalition pour le changement, une composante de l’opposition, a renoncé à ses sièges parlementaires, refusant de cautionner le scrutin. Selon Gela Vasadze, analyste du centre stratégique sur la Géorgie, le pays entre dans une phase d’instabilité. Cependant, l’opposition semble manquer de leaders capables de canaliser efficacement la frustration populaire. Ces événements surviennent après des manifestations massives en mai contre une loi dite sur « l’influence étrangère », inspirée de la législation russe visant les « agents de l’étranger », et perçue comme une menace pour la société civile. Suite à ces tensions, l’Union européenne a suspendu le processus d’adhésion de la Géorgie, tandis que les États-Unis ont imposé des sanctions à l’encontre de certains responsables géorgiens.
Législatives en Géorgie : intégrer l’UE reste «la priorité» du gouvernement, promet le premier ministre
lefigaro.fr
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Le Monde sort l’artillerie lourde et mobilise ses correspondants pour une radiographie des formations de l’extrême-drouaate, qui pourraient remporter des succès aux élections européennes. Cette perspective inquiète énormément les plumitifs du camp du Bien qui, pour l’exorciser, en sont réduits à qualifier les candidats de cette mouvance dans les différents États membres de nationalistes, d’extrémistes, de populistes et d’illibéraux. Ces épithètes suintent le mépris de caste. Ces grandes consciences ne supportent pas que des citoyens de plus en plus nombreux veuillent mettre à bas la construction européenne, telle qu’elle est conduite depuis près de quarante ans. Comment, des manants osent contester notre vision libérale de la société et notre priorité pour le respect des droits humains ? Quel toupet ! Aujourd’hui sur des affiches en l’honneur de l’Europe placardées un peu partout était inscrite cette exhortation « utilisez votre voix ou d’autres décideront pour vous ». https://lnkd.in/e8qNGiha Jamais une recommandation des responsables de l’UE n’a été aussi pertinente. Oui, votons en masse le 9 juin pour reprendre le pouvoir, confisqué depuis tant d’années par des technocrates, des experts, des juristes, des banquiers et des associations droits-de-l’hommistes, dépourvus de toute légitimité démocratique.
Elections européennes : la droite extrême, une galaxie composite en treize portraits
lemonde.fr
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L'arène parlementaire est divisée en trois pôles qui s'affrontent pour accéder au pouvoir : conservateur-identitaire, libéral-mondialisateur et écosocialiste. Analyse du territoire.
Ces territoires où se jouent les divisions électorales du pays
theconversation.com
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Énième tribune pour faire barrage au RN, signée par des Khmaires verts et des maires de Gauche. Là plupart d’entre eux encourage le déferlement migratoire et finance les officines immigrationnistes. C’est la première fois dans la Vème République qu’existe une coalition aussi vaste et hétéroclite formée pour exercer une pression intolérable sur les électeurs. Des partis allant des zombies LR aux cinglés du NPA, des fonctionnaires, des médecins, des sportifs, des people, des vedettes du show-business et du cinéma, des avocats…se sont unis pour intimer l’ordre aux bouseux et aux sans-dents de voter correctement. Ce rouleau compresseur de la bien-pensance est secondé par des milices de nazillons, généralement rejetons de nantis, qui se prennent pour des héros et qui menacent de tout casser demain soir, si le résultat des élections ne leur convient pas. Ce sont des pratiques dignes des régimes fascistes et des démocraties populaires, en plus vicieux et en plus sournois. Nous saurons demain, à partir de 20 heures, si les citoyens français se sont soumis à ces injonctions.
Législatives 2024 : des centaines d'élus locaux dont les maires de Marseille, Strasbourg et Lyon, signent une tribune pour appeler à faire barrage à l'extrême droite
francetvinfo.fr
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🚨🛑 En tant que collectif de journalistes indépendant·es et citoyen·nes basé·es à Marseille, nous sommes particulièrement inquiet·es de la possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir. Un tel basculement signifierait de graves atteintes à toutes les libertés publiques, dont la liberté de la presse et d’informer. Toute la semaine, les journalistes du collectif décrypteront ce que signifierait concrètement la victoire du RN pour les marseillais·es. Ici, l’extrême-droite a fait un score historique aux élections européennes avec 37 % des voix. 140 000 personnes inscrites sur les listes électorales n’ont pas voté le 9 juin dernier. À la veille des élections législatives anticipées, nous souhaitons donner le maximum de clés de compréhension pour aider celles et ceux qui hésiteraient à voter. En France, les gouvernements successifs n’ont pas attendu l’extrême-droite pour s’attaquer au droit à l’information. Mais la répression déjà alarmante, qui s’est traduite par des dizaines de convocations policières et la détention de 33 journalistes en garde à vue depuis 2017, risque de devenir la norme avec l’extrême droite au pouvoir. Nous avons vu nos consoeurs et confrères en Pologne et en Hongrie être peu à peu réduits au silence par l’extrême droite au pouvoir, les chaînes publiques purgées et passées sous le contrôle de leurs proches. Quand le groupe Bolloré (Cnews, Europe 1, JDD, Paris Match) choisit d’accorder une place prépondérante aux idées et candidats d’extrême-droite et qu’une des premières réformes annoncées du RN sera la privatisation des médias de service public, nul douteque la France suivrait le même chemin avec Jordan Bardella à Matignon La campagne du RN a d’ailleurs reçu le soutien financier d’une banque hongroise, proche du président Viktor Orban. 📣 A nous de diffuser et partager l’information avant que cela devienne un délit. Sophie Bourlet Marius Riviere Pierre Isnard-Dupuy Floriane Louison Timothée Vinchon Yoram Melloul Nina Hubinet Yasmine Sellami Margaïd Quioc Ariane Lavrilleux
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Une #dangereuse #dissolution #tactique : La stratégie ultime pour soumettre le Rassemblement national à l’épreuve du feu !!! Véritable épée de Damoclès, cette dissolution révèle certes l’impuissance du Président de la République à gouverner mais elle démontre aussi sa puissance à imposer ses volontés. Maître du temps, le Président de la République décrète un calendrier électoral très séré dans la mesure où les élections législatives anticipées sont programmées les 30 juin et 7 juillet. Par conséquent, tous les candidats à la députation sont pris de court… Même si cette dissolution fut réclamée par Jordan Bardella et Marine Le Pen dès l’annonce de leur score soit 31,5 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron aurait pu rester sourd à cette récurrente revendication. Par ailleurs, au-delà de l’effet surprise pour limiter le temps de réaction des candidats notamment du Rassemblement national, il va y avoir un « effet usure » pour les élus et les électeurs, consécutif à la succession de campagnes électorales, susceptible toutefois d’être neutralisé par un regain d’énergie des militants. Quid du Front républicain qui fut autrefois exploité avec succès ? Si la montée du Rassemblement national pouvait correspondre jusqu’alors à un vote de défiance, elle forme dorénavant une lame de fond avec des votes d’adhésion. Le scrutin du 9 juin 2024 démontre qu’il s’agit d’un mouvement transnational avec la montée en puissance de la droite radicale et de l’extrême droite au Parlement européen. Loin d’être échec et mat, le Président de la République joue son va-tout. D’une part, il donne le dernier mot au peuple pour transférer au souverain, le cas échéant, la responsabilité de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national. D’autre part, tous les partis politiques devront aussi se positionner clairement vis-à-vis du Rassemblement national. Et, si celui-ci obtient une majorité relative ou absolue lors des prochaines élections législatives, il sera alors confronté à l’épreuve du feu… S’opposer est toujours plus facile que gouverner ! Selon le nombre de sièges obtenus, le Rassemblement national devra tout d’abord passer des alliances soit pour former un gouvernement soit pour appliquer son programme. Ensuite et surtout, Emmanuel Macron pourra à l’image de François Mitterrand, premier Président de la République cohabitationniste entre 1986 et 1988 face à Jacques Chirac, user et abuser de ses prérogatives constitutionnelles pour freiner et bloquer l’action d’un éventuel gouvernement dirigé par Jordan Bardella (véto sur les ministres de la défense et des affaires étrangères, décrets et ordonnances). Grâce à ses pouvoirs propres et à son domaine plus ou moins préservé durant les cohabitations au lieu de réservé en matière de défense et de diplomatie, Emmanuel Macron pourra alors s’ériger en tribun protecteur des droits et des libertés des minorités pour discréditer le RN et neutraliser son éventuelle victoire aux #élections #présidentielles de #2027.
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Européennes 🇪🇺 et législatives 🇨🇵 Le résultat des élections européennes représente un échec pour toutes les forces pro-européennes, dont notre liste #BesoindEurope. J’ai été fier d’accompagner Valérie Hayer au nom d’Horizons dans ce combat ; je tiens à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour défendre notre idéal. Même si nous résistons un peu mieux sur nos terres de l’Ouest, le constat est inquiétant : autour de 50% des électeurs ont voté pour les extrêmes, et donc contre l’Union européenne. L’extrême droite est arrivée en première position dans quasiment toutes les communes de France. Pour redonner la parole aux Français, le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Avec une campagne électorale très brève, l’heure n’est pas aux divisions. Edouard Philippe propose de constituer une nouvelle majorité parlementaire avec tous ceux qui veulent éviter que le pays ne tombe dans les mains des extrêmes. Je remercie sincèrement toutes celles et ceux qui m’ont encouragé à porter nos couleurs pour le prochain scrutin. Les extrêmes bénéficieront cependant de toutes les divisions de l’arc républicain. En responsabilité, j’ai décidé de ne pas présenter ma candidature à ces élections législatives. Certains représentants politiques de droite et de gauche ont choisi des alliances déshonorantes, je veux saluer ceux qui restent fidèles aux valeurs républicaines et refusent ces compromissions. Plus que jamais, protégeons ensemble nos institutions, nos libertés et notre démocratie.
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Élections, J-2 : savez-vous que nous arrivons au bout de la plus longue période sans élection en temps de paix depuis 1830 ? Un peu plus de cinq années se sont écoulées depuis le 26 mai 2019, dernière occasion de déposer des bulletins dans une urne en Belgique. La durée entre deux élections avait certes atteint cinq ans et demi autour de la Première guerre mondiale, et même presque sept ans avec la Seconde. Mais en dehors de ces périodes extraordinaires, la Belgique a connu l'organisation d'une journée électorale tous les 13 à 14 mois en moyenne, sur bientôt 200 ans d'histoire nationale. Le rythme a donc considérablement ralenti ces dernières années. C'est le résultat de la volonté de synchroniser les élections : on vote moins souvent, mais pour un plus grand nombre d'assemblées en même temps (en principe trois ou quatre, ce dimanche, selon le lieu où on est domicilié). Comme l'écrivait Caroline Sagesser (CRISP), cela provoque un grand barnum et l'impression que tout se joue d'un coup ; il y a une forme d'extravagance électorale. Pour les citoyens, cette synchronisation contribue en outre à empêcher la distinction entre les enjeux européens, fédéraux, régionaux et communautaires. Et finalement, l'occasion de rendre des comptes pour les élus et d'exprimer un choix politique pour les électeurs devient rare. Trop rare, à mon avis. La démocratie vaut bien quelques dimanches de plus.
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