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💡 Faut-il taxer les livres d'occasion, afin que leur achat contribue aussi aux droits d'auteur? La question fait débat, et d'autres solutions pourraient être imaginées sans passer par une taxe, explique Maud Sarda, directrice du Label Emmaüs. 📣 "Entre 14 et 25% des livres fraîchement édités finissent au pilon chaque année, soit jusqu’à 150 millions de bouquins par an. Pourquoi ne pas les donner au secteur de la solidarité qui pourrait s’engager en contrepartie à contribuer aux droits d’auteur sur des livres qui dans tous les cas n’y contribuent pas puisque détruits?" 🎙️ Qu'en pensez-vous? Rejoignez la conversation en commentant le post ci-dessous.

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Maud Sarda Maud Sarda est un Influencer

Co-fondatrice et Directrice Générale de Label Emmaüs | 40 femmes Forbes 2023 | LinkedInTopVoice 2023 | Co-présidente Les Licoornes

Un débat d’actualité pour cette journée mondiale du livre et du droit d’auteur! L’annonce récente du président Emmanuel Macron de vouloir taxer le livre d’occasion pour contribuer aux droits d’auteur a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours! J’ai eu l’opportunité de développer la position de Label Emmaüs quant à cette annonce dans Telerama, Livres Hebdo ou ActuaLitté (articles en commentaires ), suite au lancement de notre campagne « Tous nos livres se valent ». Les quelques points majeurs: 👉 nous sommes évidemment pour que les auteurs touchent plus de droits, en général, et sur le marché de l’occasion, en particulier quand le livre est toujours commercialisé 👉 cependant ils seraient dommage de voir la seconde main uniquement comme une concurrence du neuf, car c’est aussi une solution écologique et économique, et il peut avoir une complémentarité entre ces 2 modes d’achat (sur notre site, beaucoup de livres ne sont plus commercialisés) 👉 aujourd’hui 1 livre sur 5 est acheté d’occasion mais 60% de ce marché est détenu par de grosses plateformes de vente entre particuliers comme Vinted, Momox ou Leboncoin, la loi doit donc être réfléchie sous ce prisme 👉 sur label-emmaus.co on référence 2 millions de livres uniques issus des dons, 100% des ventes financent la solidarité et l’insertion, pourtant on est soumis au même taux de TVA ou de charges sociales que ces grosses plateformes sans impact social particulier et détenues par des fonds d’investissement étrangers 👉 nous ne recevons aucun soutien pour le volume de livres que nous réemployons contrairement à toutes les autres filières de produits (lois AGEC) Enfin, et surtout, entre 14 et 25% des livres fraîchement édités finissent au pilon chaque année, soit jusqu’à 150 millions de bouquins par an (à titre de comparaison le mouvement Emmaüs collecte chaque année 20 millions de livres donnés par les particuliers). Pourquoi ne pas les donner au secteur de la solidarité qui pourrait s’engager en contrepartie à contribuer aux droits d’auteur sur des livres qui dans tous les cas n’y contribuent pas puisque détruits? #livre #droitdauteur #secondemain #economiecirculaire #solidarite #emmaus #impact

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Nabil Affes

Président chez NEXJET AERO

7 mois

Toujours le même mindset, taxer, retaxer et encore taxer. Que de bêtise humaine. Tant qu'à faire intaurez un droit d'auteur à l'architecte à chaque revente de bien immobilier et même chose au désigner à chaque fois qu'une voiture ou un canapé changent de main. Et on pourrait continuer ainsi à l'infini. C'est tout comme le droit de succession, je trime toute la vie pour payer un patrimoine, mes revenus sont déjà taxés mais quand je déménage au cimetière mes enfants doivent payer encore des taxes sur le fruit d'un revenu qui s'est déjà acquitté de sa taxe. Idem pour la facture d'électricité, vous payez des taxes locales qui sont elles même taxées sur la valeur ajoutée (TVA). À quand la fin de cette "taxite" aiguë en France. Pour revenir aux livres, quand ils sont vendus au départ, il y a bien des droits compris dans le prix de vente. Après que sa change de mains c'est le principe même d'un livre il faut qu'il soit transmis pour diffuser son contenu. Que cette transmission se fasse gratuitement ou à titre onéreux, son auteur ou l'État ont déjà touché ce qui leur revient, pourquoi vouloir toucher de nouveau. N'est-ce pas un racket du pauvre consommateur ? À moins qu'on veuille revenir à une société inculte !

Emma Guérineau

⚧ Peintre-galeriste, romancière, éditrice, modèle, actrice, scenariste, sur Grasse & Cannes. Secrétaire & Co-directrice Comité Miss T France Présidente Comité Miss T PACA Embassy Marraine de "La maison LGBT" de Grasse.

7 mois

On confond "occasion" et "pilon", ce qui n'est pas la même chose. Un livre d'occasion est une seconde main qui a déjà rapporté des droits à l'auteur. Le taxer une seconde fois serait une erreur et surtout, une arnaque pour le consommateur. De plus on verrait vite venir l'idée de taxer tout ce qui est d'occasion ... Un livre pilonné ne rapporte en revanche rien à personne, et le taxer à minima (pourquoi pas 2%) lors de sa vente quand il sort d'un stock sauvé par le don, n'est pas idiot. Un geste pour la planète, et pour les auteurs, qui s'en plaindrait ? Il faut expliquer que sur un livre, l'auteur touche rarement plus de 10% du prix HT, sauf à être un auteur star...

Stephanie Zeitoun

Journaliste, Auteure, Coach littéraire, Agent d'auteurs chez Prête moi Ta Plume Experte en story telling Je vous accompagne dans l’écriture de votre futur best seller ! Formée à la communication animale

7 mois

Taxer le livre d’occasion pour que les auteurs bénéficient des droits d’auteur ? Ça me fait doucement rigoler vu le peu de royalties que perçoivent les auteurs sur les livres neuf (7 ou 8% du prix de vente ht). Je ne pense pas que taxer les livres d’occasion enrichisse les écrivains. Ça ira plutôt dans les poches des éditeurs ou de l’Etat !! Et pourtant, je suis auteure !! Un livre d’occasion peut permettre à un nouveau public de nous découvrir et lui donner envie d’acheter nos nouveaux écrits. Moralité : encore une mesure démago qui n’a aucun fondement dans la réalité.

Chloé Guilet

Conceptrice développeuse d'applications | #JAVA #JavaScript #React

7 mois

Je suis contre : un livre d'occasion n'est pas un livre neuf la taxe a déjà été payée lors de son premier achat il serait plus que contre productif de remettre une taxe sur de l'occasion. Le principe de l'occasion est de rendre les choses accessibles à ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter du neuf : si vous augmentez les prix de l'occasion, les personnes les moins aisées devront encore faire des choix dans leurs achats et je ne suis pas convaincue que les livres seront leur priorité. Les études démontrent que les jeunes lisent de moins en moins, si le gouvernement taxe ce pan de la culture où les jeunes avec peu de moyens iront acheter des livres pour ceux qui lisent ? Ils n'en achèteront plus. Et les niveaux d'orthographe/français baisseront encore, que les politiciens ne viennent pas pleurer en plateau télé que les jeunes ne savent plus lire/écrire si ils décident de taxer les livres d'occasions. De plus pour beaucoup d'auteurs, la transmission du savoir de leur oeuvre est plus importante que l'argent qu'ils peuvent se faire avec. Taxer les livres ne ferait que gêner cette transmission de savoir en veut-on vraiment arriver là ? Si il s'agit de mieux rémunérer les auteurs, alors d'accord, mais modifiez le prix du neuf ou les %

Olivier Choulot

Directeur adjoint du campus de Ploufragan ~ chambre régional de métiers et de l’artisanat de Bretagne

7 mois

Taxer la culture qu’elle drôle d’idée. Un livre d’occasion est un bien qui a déjà été taxé, pourquoi vouloir à nouveau le rendre redevable. Le livre et la culture en général ne doit pas s’arrêter à sa monétisation. Pour la rendre accessible au plus grand nombre d’entre nous, il faut en faciliter l’accès. Je suis contre la gratuité à tout va. Par contre, l’accessibilité doit être de mise dans une société qui s’effrite. Le livre d’occasion n’est-il pas le symbole même d’un passage de relais ? Qui veut la taxation de la connaissance si ce n’est celui qui la détient et qui n’a qu’une peur : Que l’élève dépasse le maître.

Danièle ROUSSEAU

Auteure - Élaboration d'ouvrages culturels

7 mois

Je suis horrifiée, nous sommes des berlingots à sucer ! Le livre génère des droits d’auteur, c’est normal, mais lorsqu’il est revendu d’occasion, souvent défraîchi d’ailleurs, on pénalise l’acheteur et il paye une deuxième fois des droits d’auteurs ! Mais dans quel monde on vit ? C’est du racket à la petite semaine… Quelle honte ! Étant autrice, je ne suis pas en adéquation avec cette formule ! La personne qui achète d’occasion, bien souvent à des moyens réduits , taxe sur taxe NON. C’est comme pour les successions, l’Etat vous taxe à mort, c’est devenu indéçent !

Claire BROCHU

Chargée des Ressources Humaines chez SANTECLAIR

7 mois

Par définition, lorsqu'il s'agit de livres d'occasion, la taxe pour les droits d'auteur a déjà été payée lors du premier achat 🤷♀️ donc quel intérêt ? Augmenter le % de droits d'auteur dans l'achat d'un livre : oui, d'accord, ce serait plus juste pour les auteurs. Mais retaxer une deuxième fois un livre, sur un marché d'occasion, ça n'a pas de sens et c'est de la communication. Comme beaucoup de français, j'achète la plupart de mes livres en occasion, car 1) c'est plus écologique et ça évite le gaspillage 2) j'aime l'idée d'un livre qui voyage, j'aime les pages parfois écornées, les mots écrits au crayon de papier que l'on oublie d'enlever... et 3) bien sûr, c'est avantageux économiquement ! ✋ On sait que lorsque l'Etat ajoute une taxe "au profit de", c'est d'abord pour lui et ensuite pour l'autre. Soit, pourquoi pas. Mais c'est toujours dommageable de vouloir récupérer de l'argent sur le marché de la culture, encore une fois ; alors que les trottinettes électriques et autres gadgets inutiles et energivores en tout genre, pourraient être largement plus taxés si l'Etat le souhaitait. Donc merci de laisser les livres tranquilles 📚 et d'encourager à les acheter, plutôt que de les taxer :)

Pierre Boissery

Expert Mer Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, Consultant chez UNESCO, PAM, Union Européenne

7 mois

Un livre d'occasion est un livre neuf qui a déjà été taxé. Donc on refait une taxe sur la taxe ? D'autant que l'achat d'un livre d'occasion n'est pas hors taxe. Cela réfléchit dur à haut niveau :-(

Déjà taxé à la première vente, donc, d'occasion, non, ce n'est pas une mise sur le marché mais une sorte de recyclage et de sauvetage !, d'autre part, les mises au pilon dénotent d'un desamour du livre en question et il serait anormal de toucher des royalties doubles voir plus sur un echec !, quant à la destination de la taxe, je suis septique !!

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