Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité : la Miprof soutient la mise en œuvre d’un programme ambitieux Apprendre aux enfants, dès leur plus jeune âge que leur corps leur appartient, Les éduquer aux notions de consentement, de respect de l’autre, d’intimité, d’inclusion, Ancrer, très tôt, une culture de l’égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, Décrypter et lutter contre les stéréotypes de genre qui sont à la racine des violences sexistes et sexuelles, … est une absolue nécessité pour protéger nos enfants, construire une société plus protectrice et garantissant l’égalité des chances pour toutes et tous. Les données de la police, de la gendarmerie et de la Justice montrent que les violences sexistes et sexuelles impactent massivement les femmes et les enfants : -91 % des victimes majeures de violences sexuelles enregistrées sont des femmes -Les enfants représentent plus de la moitié des victimes de violences sexuelles enregistrées en 2023 par les forces de sécurité, (57 %), soit 65 299 enfants, adolescents et adolescentes. -89 % des victimes de viols ou tentatives de viol sont des femmes et 51 % étaient mineures (dont 69 % de - de 15 ans) en 2023. -Parmi les 18 512 mis en cause pour violences sexuelles (viols, agressions sexuelles, atteintes sexuelles), 96 % étaient des hommes -99 % des condamnations pour violences sexuelles concernent des hommes La Miprof a activement participé aux consultations organisées par le ministère de l'Education nationale, aux côtés d’expertes et experts de la société civile et des autres administrations de l’Etat. Lors de ces travaux, la Mission a soutenu la nécessité de contenus exigeants et robustes, permettant aux personnels éducatifs d’accompagner les élèves dans le développement de leur maturité personnelle et citoyenne. Le programme travaillé a le mérite, inédit et essentiel, de mobiliser de nombreuses disciplines scolaires et d’afficher une action éducative unique, adaptée, progressive et continue, de la maternelle au lycée, bien loin des rumeurs fantaisistes ou trompeuses que font circuler certains. Dans un contexte où les contenus pornographiques envahissent les réseaux sociaux provoquant des ravages sur les représentations de la femme qui enracinent les violences à leur encontre, Alors que la CIIVISE a évalué à 160 000 le nombre d’enfants victimes de violences sexuelles et d’inceste, Et tandis que les phénomènes prostitutionnel et d’exploitation sexuelle, y compris d’enfants, atteignent des niveaux inédits, … l’absence d’un programme national ambitieux d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité au sein de l’Ecole, constituerait un manquement grave. Celles et ceux qui veulent y renoncer désertent le combat de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes et aux enfants. Celles et ceux qui accepteraient d’y renoncer pourraient devenir complices des agresseurs.
Il est effectivement indispensable de sensibiliser dès le plus jeune âge . Le constat est effarant sur la montée de violences dès la maternelle. Le fait que ces enfants possèdent des téléphones dès 5 ans impacte sérieusement leur banalisation à la violence. Les campagnes sur le harcèlement n'ont jamais été aussi importantes et nous constatons une augmentation fulgurante du harcèlement entre enfants. Les enfants expriment leurs souffrances lors des sensibilisations...les enfants harcelés et harceleurs. Il faut une prise de conscience collective dès le plus jeune âge pour qu'ils comprennent ce qu'ils font. La violence se modifie à cause des effets de grooming où les enfants sont alpagués par les prédateurs via les réseaux sociaux et les jeux en ligne. Les enfants ne parlent jamais de cette violence silencieuse qui ravage leur perception, leur psychisme et leur intégrité. Il y a urgence de BIEN sensibiliser sur toutes les formes de violences.
Soutien total au programme d éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité. Merci pour vos travaux importants Miprof
Encore faut il mettre les moyens de les appliquer.
Merci Comment pouvez-vous peser dans ce sens?
Bien joué
Conseillère conjugale et familiale
6 j.Sensibiliser les jeunes, c'est fondamental, c'est la première marche de l'escalier vers une société un peu plus élevée, un peu plus saine, un peu plus égalitaire. Sensibiliser les parents à la façon dont sont menées ces interventions (oui ce sont des professionnels qui doivent intervenir, non il ne s'agit pas de faire effraction en parlant crûment de sexualité à vos enfants en primaire, oui on peut parler du consentement dès la maternelle, etc.), c'est la deuxième marche (ou peut-être le seuil ?) de cet escalier. Hier encore, en animant un atelier parentalité, je devais expliquer à une maman représentante de parents d'élèves que ce programme n'était pas destiné à apprendre aux enfants de primaire à se masturber. Les enfants peuvent-ils adhérer à ce type de programme si les parents les en dissuadent, voire les font porter pâles lors de ces interventions faute d'en comprendre les enjeux ?