Les préjugés sur la question du handicap. Je suis souvent choqué sur la question du handicap dans nos sociétés, dans ma culture et mon entourage, Je suis choqué quand j’entends les préjugés sur le handicap ; Je suis choqué quand j’entends, le handicap est contagieux, parlant de l'épilepsie surtout ; Je suis choqué quand j’entends que le handicap fait honte; Je suis choqué quand j’entends, le handicap surtout les handicapés mentaux sont des porteurs de malheur pour leur famille ; Je suis choqué quand j’entends que, investir dans la vie des personnes handicapées est une peine perdue……. Je suis choqué de voir les gens dire que le handicap est une maladie. De passage, je dis dans mon cœur non ! Ils me diront mais, c’est quoi alors? 📢Je vous explique la différence entre le handicap et la maladie: ✍️Le handicap se réfère à une limitation physique, mentale, cognitive ou sensorielle qui peut affecter la participation d'une personne à des activités normales de la vie quotidienne. ✍️En revanche, la maladie est souvent définie comme une altération de la santé physique ou mentale, généralement causée par des facteurs pathologiques ou des agents externes comme des virus ou des bactéries. juste dire que, je suis en situation de handicap mais je peux vaquer à mes occupations, pourtant avec mon état de maladie, je ne peux rien faire. Alors agissons sur ce principe qui est: les doigts de la main n'ont pas la même taille, donc acceptons nous tel que nous sommes. je suis pas toi, tu ne peux être moi également. #handicapetinclusion #
Post de N'guessan Annicet KOUAME
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Le handicap m'a empêché de m'épanouir professionnellement dans la carrière que j'avais choisi. Mais il m'a permis de découvrir d'autres domaines, de devenir experte de d'autres domaines de compétences dont je n'avais même pas idée et auxquelles je n'avais même jamais pensé. Il m'a poussé à me dépasser encore et toujours pour avoir une vie la plus normale possible. Et c'est aussi cette force de vouloir aller encore plus loin qui me fait avancer aujourd'hui et me pousse tous les jours à m'améliorer. Sans le handicap, je me serais sûrement épanouie, mais finalement je n'aurai pas découvert toutes mes capacités, d'adaptation, de polyvalente, de persévérance, de résilience, de capacités à toujours apprendre, de tolérance, d'ouverture d'esprit. Alors oui le handicap est un défi et m'empêche de faire certaines choses. Mais ça m'a donné une force que je n'aurais sûrement jamais gagné autrement. Et la vie m'a prouvé à de nombreuses reprises que c'est de cette force dont j'avais besoin. On est tous handicapés par quelque chose à un moment de sa vie, même si c'est momentané. Une rupture difficile, la perte d'un emploi, un deuil, une maladie, bref, on a tous des moments où on est plus vulnérables, et où on avance quand même. Avec le handicap, et malgré la force que cela nous confère, il faut imaginer que c'est une vulnérabilité qui ne s'arrête jamais. C'est ça le handicap. Une vulnérabilité qui dure dans le temps, qui ne s'arrange pas même si on dort plus, même si on se fait suivre par un meilleur médecin, même si on se fait accompagner par une association ou une personne de confiance. Le handicap ne se guéri pas, ce n'est pas une question de volonté, ce n'est pas un manque d'implication ou un manque d'intelligence ( sauf s'il y a déficience intellectuelle bien sûr). Le handicap n'est pas une façon de "se faire remarquer " ou " de faire pitié pour obtenir des choses ". Souvent même le handicap ne se voit pas ( dans 80% des cas). Le handicap permet d'explorer d'autres voies. Alors, si chacun de nous a des pierres pour construire sa vie, c'est à chacun de savoir si on veut en faire des murs ou des ponts. On ne sait jamais quel est le chemin des autres pour en arriver où ils en sont. Mais on peut leur proposer une place sur de nouveaux chemins, juste en ne leur fermant pas la porte et en acceptant de marcher côtes à côtes. Qui sait, peut-être que ça peut mener sur des parcours que nous n'aurions pas exploré autrement...
Juriste - Je partage des informations fiables, claires, accessibles et actualisées en droit du handicap.
🧐 Handicap, un mot qui fait peur ? Et pourtant… Personne n'est à l'abri de voir sa santé se détériorer de façon temporaire ou permanente. Quand la gêne ou la douleur fait partie intégrante du quotidien, elle devient un handicap, un terme qui effraie encore trop souvent. Loin des stéréotypes du handicap visible comme celle du fauteuil roulant, nombreuses sont les personnes qui ignorent qu'elles répondent à la définition du handicap au sens de l'article L.114 du code de l'action sociale et des familles : ⚖️« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » 🤔Alors, pourquoi le Mot "Handicap" effraie-t-il encore aujourd'hui ? La peur découle souvent de l'inconnu et des préjugés. Nous associons souvent le handicap à des images stéréotypées, oubliant qu'il peut revêtir de nombreuses formes et toucher n'importe qui à un moment donné de sa vie. 👉 C'est pour cela qu'il faut sensibiliser à la diversité des handicaps et rappeler que chaque personne mérite d'obtenir du soutien même lorsque le handicap ne se voit pas.
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Rien à ajouter
Moi qui rêvait d’une bonne situation… « L’autre monde PAR Raphaël Enthoven À proprement parler, aucun handicapé n’est en « situation de handicap » et il faudrait bannir cette litote : le handicap n’est pas temporaire. Le handicap n’est pas un moment difficile à passer. Il est essentiel d’adopter un autre regard sur le handicap et d’y adapter l’ensemble de nos structures, mais il est aussi essentiel d’admettre que le fait du handicap ne dépend ni du jugement d’autrui, ni d’une prothèse adéquate, ni d’une refonte de l’environnement. Parler de « situation de handicap », c’est faire comme si cette affaire-là n’allait pas durer, comme si le handicap n’était qu’une erreur à rectifier : parler de « situation de handicap », c’est implicitement parier sur un retour à la normale. Bref, c’est nier le handicap tout en se persuadant qu’on y fait attention. L’intention est excellente, le résultat relève du déni. Parce que la cécité, la petite taille ou l’hypertonie ne s’estompent pas, l’atteinte d’un membre est éternelle, la déficience intellectuelle ne disparaît jamais, nul n’est provisoirement handicapé, et si géniaux soient les palliatifs, une jambe en moins n’est pas comme une jambe brisée. Réduire le handicap à une « situation » procède de l’illusion selon laquelle le handicap dépend seulement de notre capacité d’agir. En somme, la « situation de handicap » viendrait uniquement du fait que nous n’avons pas encore mis au point les outils parfaits, ou les dispositifs pertinents, qui permettraient à toute personne se trouvant dans cette « situation » de récupérer la totalité de ses moyens d’action. L’implicite de la « situation de handicap », c’est qu’il suffirait que le monde s’adapte pour que le handicap disparaisse. Rien n’est plus faux. Sheetal Devi, la phénoménale para-archère de 17 ans, née sans bras, qui a ébloui le monde entier en touchant deux fois le cœur de la cible, a une précision comparable à celle des meilleurs archers valides, sauf qu’elle tire avec les pieds, ce qui rend la chose inouïe. Son handicap n’est pas une « situation », sa performance n’est pas la négation de son handicap, mais, tout à l’inverse, son affirmation. Par son tour de force, son handicap n’est pas aboli, mais enfin reconnu. Le handicap n’a rien d’une « situation », le handicap n’est pas une anomalie mais un monde en soi, un univers, une scène gigantesque avec ses découvertes, ses inventions, son éthique et sa façon de penser. Non pas un monde secondaire, ni un monde éphémère, une mauvaise situation dont la technique ou l’excellence sauraient nous extraire, mais un monde insolite, singulier, dont il ne s’agit pas de sortir mais où il faut, au contraire, apprendre à entrer. ■ »
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Moi qui rêvait d’une bonne situation… « L’autre monde PAR Raphaël Enthoven À proprement parler, aucun handicapé n’est en « situation de handicap » et il faudrait bannir cette litote : le handicap n’est pas temporaire. Le handicap n’est pas un moment difficile à passer. Il est essentiel d’adopter un autre regard sur le handicap et d’y adapter l’ensemble de nos structures, mais il est aussi essentiel d’admettre que le fait du handicap ne dépend ni du jugement d’autrui, ni d’une prothèse adéquate, ni d’une refonte de l’environnement. Parler de « situation de handicap », c’est faire comme si cette affaire-là n’allait pas durer, comme si le handicap n’était qu’une erreur à rectifier : parler de « situation de handicap », c’est implicitement parier sur un retour à la normale. Bref, c’est nier le handicap tout en se persuadant qu’on y fait attention. L’intention est excellente, le résultat relève du déni. Parce que la cécité, la petite taille ou l’hypertonie ne s’estompent pas, l’atteinte d’un membre est éternelle, la déficience intellectuelle ne disparaît jamais, nul n’est provisoirement handicapé, et si géniaux soient les palliatifs, une jambe en moins n’est pas comme une jambe brisée. Réduire le handicap à une « situation » procède de l’illusion selon laquelle le handicap dépend seulement de notre capacité d’agir. En somme, la « situation de handicap » viendrait uniquement du fait que nous n’avons pas encore mis au point les outils parfaits, ou les dispositifs pertinents, qui permettraient à toute personne se trouvant dans cette « situation » de récupérer la totalité de ses moyens d’action. L’implicite de la « situation de handicap », c’est qu’il suffirait que le monde s’adapte pour que le handicap disparaisse. Rien n’est plus faux. Sheetal Devi, la phénoménale para-archère de 17 ans, née sans bras, qui a ébloui le monde entier en touchant deux fois le cœur de la cible, a une précision comparable à celle des meilleurs archers valides, sauf qu’elle tire avec les pieds, ce qui rend la chose inouïe. Son handicap n’est pas une « situation », sa performance n’est pas la négation de son handicap, mais, tout à l’inverse, son affirmation. Par son tour de force, son handicap n’est pas aboli, mais enfin reconnu. Le handicap n’a rien d’une « situation », le handicap n’est pas une anomalie mais un monde en soi, un univers, une scène gigantesque avec ses découvertes, ses inventions, son éthique et sa façon de penser. Non pas un monde secondaire, ni un monde éphémère, une mauvaise situation dont la technique ou l’excellence sauraient nous extraire, mais un monde insolite, singulier, dont il ne s’agit pas de sortir mais où il faut, au contraire, apprendre à entrer. ■ »
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Le handicap ne se résume pas à une personne en fauteuil roulant ou à une incapacité physique visible. On entend souvent : « Tu marches, donc tu n’es pas handicapé ! », mais la réalité est bien plus complexe. Beaucoup de handicaps sont invisibles, et pourtant bien présents. Être handicapé ne signifie pas systématiquement montrer des signes extérieurs évidents. Il existe une multitude de formes de handicaps, qu'ils soient physiques, sensoriels, mentaux ou psychologiques. Certains vivent avec des douleurs chroniques, des troubles internes ou des limitations invisibles qui affectent leur quotidien de manière significative. Et ce n’est pas parce qu’il y a un handicap que cela doit freiner les personnes dans le monde du travail. Malheureusement, trop souvent, des barrières ou des portes restent fermées à ceux qui en ont un, alors que cela ne devrait pas exister. Un handicap ne définit pas les compétences ou la capacité à réussir. Bien des personnes handicapées sont pleinement capables d’exceller dans leur domaine, si seulement elles avaient les mêmes opportunités que tout le monde. Avant de juger quelqu’un sur son apparence ou ses capacités visibles, souvenons-nous que ce que l’on ne voit pas peut être tout aussi difficile à porter. Peu importe la forme du handicap, visible ou non, il représente un défi quotidien, mais cela ne devrait jamais être un obstacle à la réussite, notamment dans le monde professionnel.
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J'ai 23 ans et un handicap qui a gâché ma jeunesse. Vraiment ? Souvent, on associe la jeunesse : 1️⃣ aux aventures et voyages 2️⃣ aux soirées et à une meilleure tolérance à l'alcool 3️⃣ aux nuits blanches Spoiler, c'est rien de tout ça. Ou alors, j'ai 40 ans ? Sans sortir la définition de la jeunesse (on s'en fout toutes et tous honnêtement), je peux t'affirmer que : ✈ Ce n'est pas parce que tu ne voyages pas, que tu ne pourras plus. 🍾 Ce n'est pas parce que tu ne vas pas en boîte, que tu n'as pas profité de ta jeunesse. 😴 Ce n'est pas parce que tu ne fais plus de nuits blanches, que tu peux te considérer comme "vieux" ou "vieille". J'en suis la preuve vivante. Diagnostiquée à l'âge de 18 ans, alors que je vivais avec depuis plusieurs années déjà, cette maladie neurologique ne m'a pas lâchée. Pourtant, je ne considère pas que ça a gâché ma jeunesse. Bien au contraire. Ça l'a améliorée. Pourquoi ? Parce que pendant qu'ils voyageaient, 👉 je prévoyais une activité qui respecterait mon handicap. Parce que pendant qu'ils faisaient la fête, 👉 je jouais (en portant mes fidèles lunettes de soleil). Parce que pendant qu'ils finissaient leurs projets la nuit, 👉 je me faisais des nuits de 9 heures de sommeil. J'ai compensé mon handicap. Et je ne suis clairement pas la seule à le faire, on le fait toutes et tous. L'aménagement de l'un, ne sera pas l'aménagement de l'autre. Écoute les besoins de tes proches / collaborateurs·rices, ne stigmatise pas le handicap. - 👉 Tu me découvres ? Je suis Eléa, j'aborde le handicap de manière positive et apporte mes expériences pour faire rayonner les entreprises ☀ 🔔 Abonne-toi 💬 Écris-moi
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Quand je parle de l’origine de mon handicap, on me dit souvent: « Dommage d’avoir sa vie gâchée comme ça » 👊 Je déteste cette phrase ! Elle est violente et erronée. 𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮 « 𝗯𝗼𝘂𝗹𝗲𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲́ » 𝗺𝗮 𝘃𝗶𝗲 ✅ Depuis, je vis avec des douleurs invalidantes + j’ai été reconnue handicapée à vie. 𝗠𝗮𝗶𝘀, 𝗺𝗼𝗻 𝗵𝗮𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝗽 𝗻’𝗮 𝗽𝗮𝘀 « 𝗴𝗮̂𝗰𝗵𝗲́ » 𝗺𝗮 𝘃𝗶𝗲 ❌ Avec les années, j’ai appris à vivre avec mes douleurs + j’ai adapté mes projets de vie à mon handicap. 𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗼𝘁𝗶𝗱𝗶𝗲𝗻 𝗲𝘀𝘁 « 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲 » ✅ Mes douleurs me limitent beaucoup au quotidien + elles sont résistantes à de nombreux traitements. 𝗠𝗮𝗶𝘀, 𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗼𝘂𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗻’𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 « 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 » 𝗺𝗮 𝘃𝗶𝗲 ❌ Avec elles, j’ai mené mes études de médecine + j’ai fondé l’association DRAW YOUR FIGHT. Les mots sont si importants ! Le handicap est une normalité différente. Il ne signifie pas être malheureux. 👇 Et vous, quelle phrase ne voulait vous plus entendre ? #handicap #douleurschroniques
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Sans compter les handicaps que l'on s'inflige de soi à soi, c'est-à-dire le handicap émotionnel dirigé par les peurs, les croyances limitantes engendrant : 😅 les syndromes de l'imposteur, 🥵 la victimisation, 🔥 le manque d'estime de soi, 🥴 l'auto-sabotage, 🤔 ... Le handicap n'est donc pas seulement visible ou invisible, temporaire ou définitif. Le handicap est aussi celui qui nait et prend racine en soi, au regard des expériences vécues, et des conditionnements reçus. C'est surement le handicap le plus complexe à dépasser. Car il se cache au plus profond de soi mais il agit en miroir de ce que nous avons à regarder. Il est donc clé d'apprendre à libérer le handicap issu de l'image et du regard que l'on se porte sur soi-même pour apprendre à s'accepter et se respecter et pour apprendre à dépasser tous autres types de handicap.
Juriste - Je partage des informations fiables, claires, accessibles et actualisées en droit du handicap.
🚧 Personne n’est à l’abri d’être un jour en situation de handicap ! ✔️ Le handicap ne fait pas de discrimination fondée sur l’âge, l’origine, le genre ou tout autre caractéristique.Il peut toucher n’importe qui à n’importe quel moment. ➡️ Tout peut basculer temporairement à cause d’une fracture, ou de manière permanente suite à un accident, une maladie invalidante ou la perte d’autonomie liée à l’âge. 😕 Pourtant beaucoup de personnes oublient cette réalité, et ne se sentent pas concernées. ⚠️ Alors, si vous pensez que le handicap ne vous concerne pas, n’oubliez jamais que personne n’est à l’abri d’un aléa de la vie. 👉 Ce n'est pas parce que le handicap ne vous touche pas aujourd'hui qu'il ne le fera pas demain, que ce soit vous, un ami, un collègue ou même un membre de votre famille ! #handicap
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“𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐫𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐚𝐧𝐭 !” Quand j’ai eu cette demande il y a 20 ans, elle m’a d’abord un peu scotchée. Mais en fait l’intention de la phrase était bonne. Montrer aux salariés de l’entreprise qu’𝐢𝐥 𝐧’𝐲 𝐚 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐫𝐞𝐜𝐫𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐥𝐬, 𝐲 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐜𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩. Dans ma pratique RH, je côtoie le handicap au quotidien au travers : ✔ de certains candidats qui me glissent qu’ils sont en situation de handicap ✔ des discussions avec des salariés qui sont aidants pour leur enfant ou leur parent handicapé ✔ des échanges avec des collaborateurs pour aménager leur poste ... 𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩, 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟 𝐚𝐮 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧, 𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬. Voici quelques chiffres sur le handicap (source étude Agefiph 2022) : - 23% de la population active (soit 9.6 millions d’actifs) est atteinte d’une maladie chronique ou durable - 900 000 personnes éprouvent des difficultés pour voir - 450 000 personnes ont du mal à entendre - 750 000 personnes éprouvent des difficultés psychologiques perturbant leur vie au quotidien En 20 ans de carrière, je n’ai pas recruté de salarié en fauteuil roulant. Et pour cause, 𝟖𝟎% 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬. Mais mon mantra à moi, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞. En tant que RH nous avons la possibilité : 👉 de communiquer sur ce sujet régulièrement, y compris avec humour 👉 de sensibiliser les managers 👉 de soutenir les salariés aidants au quotidien 👉 d’organiser des évènements avec des professionnels 👉 de proposer des CVs, des évolutions de poste Pour que l’inclusion du handicap ne soit pas juste : - Un grand moment d’émotion lors des jeux paralympiques. 🏅 - Un fou rire quand on va voir au cinéma “Un p’tit truc en plus.” 🎬 Et vous ? Etes-vous sensible au sujet du handicap ? ____________________________________________________________________ 😃 Si vous me découvrez ici, je suis Cécile, DRH en PME depuis près de 20 ans et je parle de toutes les notions RH pour les rendre accessibles à tous. Likez 🙂 , partagez, et venez me soutenir en commentaire 💬 ! Merci
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💡 Handicap invisible : un combat quotidien et sous-estimé. Et si on en parlait vraiment ? Lorsqu’on pense au handicap, la plupart des gens imaginent une personne en fauteuil roulant ou avec une condition physique apparente. Pourtant, le handicap ne se voit pas toujours. Le handicap invisible, bien qu'il soit tout aussi réel, reste souvent mal perçu et sous-estimé alors qu’en réalité, c’est un combat intérieur de chaque instant. 💭 Vivre avec un handicap invisible, c’est comme jouer une main de poker. On ne sait jamais vraiment comment la journée va se dérouler. Il y a des jours où tout semble "normal" et d'autres où les limites physiques ou psychologiques sont pesantes. Mais contrairement à une main de poker, il n’y a pas de gains à faire ici, juste la réalité d’un handicap que les autres ne peuvent pas percevoir et de souffrances réelles. 🔑 La reconnaissance et le soutien au travail, c’est essentiel : 👉 Chez PumpUp - Des data et du sens, j’ai eu la chance d’être soutenu malgré cette condition invisible. Eric Huertas ⛏ et Paul Raimond ont cru en moi, m’ont fait confiance, et m’ont permis de m’épanouir pleinement malgré l’imprévisibilité de mon handicap. 📈 Le résultat ? Des missions accomplies avec succès, malgré les aléas du quotidien. Je suis la preuve vivante qu'un handicap invisible ne freine pas la performance, surtout quand on est soutenu par une équipe qui croit en vous. 🤔 Alors, pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’il est essentiel de changer notre perception des handicaps. Trop souvent, cela peut être vu comme un obstacle à l’embauche, alors qu’en réalité, c’est une opportunité d'engager une véritable aventure humaine avec des collaborateurs hyper motivés et déterminés à prouver leur valeur. 👜 Mais attention ! Le handicap invisible ne doit pas être pris à la légère. Ce n’est pas parce qu'il ne se voit pas qu’il n’est pas épuisant ou déstabilisant. Il peut avoir des impacts profonds sur la santé mentale et la fatigue psychologique. L'incompréhension des autres peut parfois être aussi difficile à supporter que le handicap lui-même. 💬 Et vous, avez-vous déjà hésité à recruter des personnes vivant avec un handicap ? Partagez vos histoires en commentaires ⬇️ Merci encore à toute l'équipe de PumpUp - Des data et du sens pour leur soutien, et particulièrement à Eric Huertas ⛏ et Paul Raimond pour leur confiance ! 🙏 ————————————————————————— Je suis Alexandre, Performance Manager chez PumpUp - Des data et du sens. J’accompagne depuis plus de 7 ans des PME et des Grands Comptes à performer sur les GAFA ⚡
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