Post de Nelly Hourcade - la différence ordinaire

C'est dommage que cette formidable opportunité d'inclure des enfants en situation de handicap à l'école deviennent parfois (en fait souvent...) un calvaire pour l'enfant, l'enseignant, les autres enfants. Et cela par manque de moyens, de formations, de reconnaissance. Je suis parent d'élève et je viens de lire le compte rendu d'une réunion sur les problèmes liés aux assistant.es d'enfants en situation de handicap (AESH). Voici 3 principaux retours (je vous laisse vous faire votre avis) : - les écoles qui obtiennent le plus d'AESH sont celles dont les parents se font le mieux entendre... - Une AESH nous a donné son salaire : 24H/semaine pour 1067€ / mois - La Mairie proposait des ATSEM (acronyme atroce pour signifier agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) pour combler les besoins mais ne souhaite plus se substituer à l'état https://lnkd.in/eQtvaF4Y

🔔 En 2024, des milliers d’enfants en situation de handicap encore privés de leur droit à l'éducation. 📚 En cette semaine de rentrée scolaire, l’Unapei et l’Adapei 35 tirent la sonnette d’alarme quant à l’accès à la scolarité pour nos jeunes en situation de handicap. 🚸 Encore aujourd’hui, en France, des milliers d’enfants en situation de handicap intellectuel n’ont toujours pas accès à la scolarité, ne bénéficient pas d’une solution de scolarisation adaptée à leurs besoins ou ne vont à l’école que quelques heures par semaine. 🎙️ Catherine Lechevallier, Présidente de l’Adapei 35, s’est exprimée hier matin sur RCF RADIO Bretagne : “En tant que parent, on nous parle souvent de l'importance de la prise en charge précoce pour prévenir des situations de sur-handicap. Un enfant qui présente le même handicap qu’un autre peut évoluer très différemment selon l'environnement dans lequel il grandit : un environnement stimulant, qui répond à ses besoins, comparé à un autre qui n'offre pas ce type de soutien. ⏳ À l'adolescence et à l'âge adulte, la différence en matière d'autonomie peut être immense, créant un fossé profond. Les parents, conscients de ces enjeux, sont souvent désemparés face à la réalité : malgré les alertes et la nécessité d'une intervention rapide, ils se retrouvent confrontés à des listes d'attente interminables. C'est une situation déchirante où l'on vante les bienfaits de la prise en charge précoce, mais où l'accès aux services adaptés peut prendre deux à trois ans. Aucun parent d'enfant ordinaire n'accepterait une telle attente.” ➡️ Parents, professionnels, partagez vos témoignages sur la plateforme indiquée dans l'espace commentaire pour nous aider à faire bouger les lignes !

Mais, c’est qui les AESH ? Ce sont les 𝗔ccompagnantes d’𝗘lèves en 𝗦ituation de 𝗛andicap. Aujourd’hui, elles sont 136 000 (92% de femmes) et ont pour mission de favoriser l’autonomie des 436 000 élèves en situation de handicap actuellement scolarisés dans les classes de maternelle, primaire et collèges. Je souhaitais mettre à l’honneur sur Plaff une femme ayant repris sur le tard une activité professionnelle dans un 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗶𝘁 𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹. Odile, 62 ans, AESH depuis 7 ans, travaille actuellement dans une maternelle de Saint-Étienne auprès d’un petit garçon âgé de 4 ans en cours de diagnostic du trouble du spectre de l’autisme. Elle nous explique quelles sont les conditions et l’environnement de son emploi. A l’écouter, on comprend pourquoi l’Éducation nationale peine tant à recruter des AESH. Odile s’estime pour sa part bien lotie et adore son travail. Mais elle ne manque pas de déplorer le manque de moyens financiers et humains dont souffre tout le système de l’école inclusive. On parle ici d’un système qui craque de toutes parts alors que les besoins sont toujours croissants et que les pathologies les plus sévères sont insuffisamment prises en charge par le secteur médico-social. Sans les AESH, sans les enseignants qui les accueillent dans leurs classes, sans les parents - surtout les mères - qui sacrifient leur carrière, que deviendraient les enfants atteints de handicap ? Plus généralement, cet épisode 71 rend hommage à toutes ces héroïnes méconnues qui prennent soin de nous. Bonne écoute ! Le lien pour écouter cet épisode directement sur le site plaffpodcast.fr est en commentaire.

👦 « A pied, sur le chemin de la maison à la bibliothèque, B. (10 ans) me propose son trajet : Je connais un raccourci Paul, mais j’te préviens c’est plus long !... 💬 Aller au rythme du jeune et respecter sa temporalité sont des principes fondamentaux de notre approche d’accompagnement car le temps de l’enfant est différent du temps de l’adulte » Paul F., éducateur du Service d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) du Manoir Emilie - Les Diaconesses de Reuilly. 👁️🗨️ Le paysage éducatif évolue, mais l'inclusion des enfants en situation de handicap reste un défi pour les parents qui dénoncent des obstacles persistants. Le rapport de la Défenseure des droits pointe du doigt une réalité frustrante : trop souvent, ce sont les enfants en situation de handicap qui doivent s'adapter au système scolaire, tandis que les contraintes administratives prennent le pas sur leur bien-être. Face à cette situation, nos équipes déploient ses interventions sur les territoires du pays Royannais et celui de Marennes-Oléron dans divers environnements, de la famille à l'école, en passant par les centres de loisirs et sportifs. 👉 Mais en quoi consistent réellement ces interventions ? Découvrez dans cet article leurs objectifs visant à promouvoir une éducation inclusive et empreinte d’écoute et d’attention : https://lnkd.in/egSu7gSd Claire Kengni, Nicolas ROLLAND #domicile #inclusion #SESSAD #Éducation #handicap #bienveillance

« Les enseignants sont démunis face à certains troubles, notamment du neurodéveloppement, qui ne relèvent pas de nos compétences pédagogiques. C’est devenu l’une des principales causes de souffrance au travail »,  « Il aurait fallu que [cette politique] fût compensée par un allégement par ailleurs de la charge de travail : réduction du nombre d’élèves par classe, augmentation substantielle du nombre d’adultes par école, par exemple. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé ». Et si contre une politique d’insclusion à tout prix ou d’apparence inclusive, nous nous donnions les moyens d’une réelle pédagogie adaptatée aux besoins des enfants ? Petits effectifs, bienveillance, outils qui permettent aux enfants de contourner leurs difficultés, saluons et soutenons toutes les équipes et solutions qui offrent des pédagogies innovantes permettant de redonner à tous les enfants la joie d’apprendre… en école ordinaire ou dans des écoles adaptées !

Trop d'enfants en situation de handicap n'ont pas du tout accès à la scolarisation, ou seulement en partie #Jaipasécole: En Loire-Atlantique aussi les droits des enfants en situation de handicap intellectuel et cognitif sont bafoués : Plus de 900 jeunes sont inscrits sur les listes d'attente de l'Adapeila Depuis six ans, la campagne #jaipasecole de l'Unapei permet aux parents et à leurs enfants présentant un trouble du neurodéveloppement (comme les troubles du développement intellectuel ou du spectre de l'autisme), ou de polyhandicap, de s'exprimer sur le manque d'accès à une scolarisation adaptée à leurs besoins spécifiques. Cette campagne permet de mettre en avant le quotidien de nombreux enfants dont les droits à l'éducation ne sont toujours pas respectés. Elle souligne une réalité qui reste encore aujourd'hui ignorée : Cette rentrée, comme chaque année, des milliers d'enfants n'auront pas accès à la scolarisation, ou seulement de manière partielle. En Loire (...) - Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI) / Loire Atlantique (44), Région Pays de la Loire, Handicap physique et psychique / Secteur protégé / Inclusion, Territoires d'économie sociale et solidaire, réservé aux abonné.e.s, Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), Sophie Biette, Adapeila (Anciennement Adapei 44), Institut Médico Educatif (IME)

AVSI/AVSM/AESH/AESHI/AESHM Qu'est-ce donc? 🤔 Le droit du handicap apprécie particulièrement les acronymes. A croire qu'il fait exprès pour se rendre encore plus complexe et inaccessible pour les familles. 👨👩👧 Concrètement, les AVSI (Auxiliaire de vie scolaire individualisée), AVSM (Auxiliaire de vie scolaire mutualisée) ou AESH ( Accompagnant des élèves en situation de handicap) sont des professionnels qui vont permettre d'inclure scolairement l'enfant ou l'adolescent en situation de handicap. L'aide est soit individuelle (pour un seul élève) ou mutualisée (pour plusieurs élèves). Ce sera le cas, exemple vécu, d'un enfant présentant une athrophie musculaire progressive qui ne peut plus porter son sac à dos, tenir son stylo, pousser sa chaise et qui risque de chuter en permanence. ✍ 🤕 L'aide individuelle est accordée lorsque les familles peuvent démontrer que l'état de leur enfant nécessite une "attention soutenue et continue" (Article D. 351-16-4 du Code de l'Education) Il faut donc avoir le coeur bien accroché pour expliquer en quoi cet enfant présente un grave handicap. 💟 Dans le cas de ce petit garçon, il a fallu démontrer, pièces médicales et attestations circonstanciées à l'appui, la réalité et la gravité de son handicap. Celui-ci a obtenu une AESHI ( vous avez suivi? 🙃 ) pour une durée de 5 ans. Il peut donc suivre sereinement sa scolarité et je pense bien à lui en cette première semaine de rentrée scolaire 👨🏫 🙌 #handicap #AESH #Avocat

L'éducation est un droit humain. C’est l’un des outils les plus puissants pour sortir les enfants et les adultes socialement exclus de la pauvreté et les intégrer dans la société. Les statistiques relèvent que près de 15 % de la population mondiale vit avec un handicap. Or en matière d’éducation, les enfants vivant avec un handicap sont particulièrement défavorisés. Ils sont à la fois moins susceptibles d’aller à l’école et plus exposés aux risques d’abandon scolaire que les autres enfants. Dans la région de Diffa, les enfants en situation de handicap sont souvent exclus du système éducatif en raison de croyances socioculturelles et du manque de sensibilisation des parents. Cette activité de sensibilisation vise à encourager les parents à inscrire et à maintenir leurs enfants en situation de handicap à l’école, favorisant ainsi leur inclusion sociale et leur droit à l’éducation.

🗣 Une rentrée difficile ! Comme nous pouvions l’imaginer, de fortes préoccupations sont à prévoir concernant la rentrée scolaire des enfants handicapés ♿️ 📊 Les chiffres rapportés par le ministère de l'Éducation Nationale révèle que près de 500 000 élèves porteurs de handicap sont actuellement scolarisés, un chiffre en hausse par rapport à 2017. En revanche, les problèmes persistent et notamment en raison du manque d'accompagnants (AESH). Ainsi, des milliers d'enfants se retrouvent sans solution de scolarisation adaptée 🏫 🌟 Face à cela, le gouvernement entame cette année la mise en place des « pôles d'appui à la scolarité » dans quatre départements. Composés d'un professeur référent et d’un éducateur spécialisé, ces pôles visent à favoriser l'inclusion scolaire en proposant des aménagements pédagogiques et du matériel adapté 🧩 🙇♂️ Pas encore sur le point d’être généralisée à l’échelle nationale, cette solution est néanmoins porteuse d’espoir pour l’amélioration de l’accueil des enfants aux besoins particuliers et l’intégration des éducateurs spécialisés en milieu scolaire ! 💛💙 take-caire.fr #takecare #école #handicap #inclusion #autisme #tsa #éducateur

Dans un monde normal, effectivement, on pourrait se dire qu'on doit laisser à des professionnels le soin de s'occuper du handicap de son enfant ou son propre handicap. Mais globalement ce que la vie m'a appris, c'est que malheureusement, ce n'est pas ainsi que ça fonctionne. Pourquoi ce n'est pas ainsi? D'abord parce que pléthore de professionnels n'y connaissent rien et hélas bien moins que des parents. Ensuite le deuxième problème est la pénurie de professionnels formés. Enfin, le dernier est le reste à charge. Aussi que ça soit mon livre, mes formations ou moi-même, je veux aider les personnes et les parents à s'affranchir des professionnels ou tout au moins à ne pas compter uniquement sur leur accompagnement. .Dans tous les cas, à l'heure où on parle beaucoup d'autodétermination, l'autodétermination des personnes autistes, passera par une autodétermination des parents qui n'auront pas besoin de tiers ou très peu, tiers pas toujours éthiques, pour leur dire ce qui est mieux pour eux ou pour leur enfant.