Post de Nicolas Durupt

Eh bien! Dans ce texte collectif, on apprend qu'en Estonie, «De 7 à 15 ans, les primaire et collège sont regroupés en une seule « école de base » sans aucune sélection avant 16 ans. L’Etat définit l’objectif d’un tronc commun, aux équipes éducatives de définir les méthodes et les outils pédagogiques. Après l’école, qui finit vers 14 heures, les « écoles de loisirs » ont un financement public à 100 % pouvant intégrer les transports pour se rendre à l’activité. Quel fossé entre la confiance faite en Estonie aux communautés éducatives et notre modèle centralisé, enfermé dans un découpage en disciplines» Comme quoi, d'autres modèles sont possibles https://lnkd.in/erCuaGyq

Ravie d’avoir contribué à cette réflexion sur les orientations prospectives pour l’Enseignement Catholique des Pays de la Loire 🚀❓ #enseignementcatholiquedespaysdelaloire #enseignementcatholique44 #udogec44

🚀 L'école de demain doit s'adapter et répondre aux enjeux actuels. De la mixité sociale à la valorisation des lycées professionnels, la Fondation Jean-Jaurès présente quatre chantiers prioritaires pour transformer notre système éducatif : 1️⃣ Renforcer la mixité sociale pour offrir à chaque élève les mêmes chances de réussite. 2️⃣ Transmettre les valeurs républicaines et la laïcité pour une école apaisée et inclusive. 3️⃣ Repenser la formation des enseignants pour mieux les préparer aux réalités de la classe. 4️⃣ Valoriser le lycée professionnel en l'adaptant aux besoins du marché et en soutenant les jeunes. Des enjeux que nous accompagnons de pistes à explorer pour répondre à la crise éducative ! 👉 Swipez pour découvrir plus en détail ces réformes indispensables ! Guillaume Prévost Françoise Duchesne Alexanne Bardet Camille DE FOUCAULD Joyce Umba-Jandia Sarah Boucharbia Marion Denis Stephan Lipiansky

Quand je pense à toutes ces années où nos maîtres se sont battus pour ce diplôme d’état ! Je suis formatrice pour le diplôme d’état classique depuis plus de cinq années ! Je constate que mes élèves se passionnent de plus en plus pour l’enseignement; celui que l’on transmet avec notre cœur, notre savoir, celui de notre magnifique école française avec ses spécificités son raffinement,sa précision, sans pour autant dénigrer les autres car en effet,je demande justement un travail de recherche et d’exposés sur les différentes écoles qui existent dans le monde. Nos étudiants sont vraiment captivés par la formation, ils retrouvent des valeurs celles qui les transcendent qui leur donne confiance qui les tirent vers le haut ! Mais que se passe- t’il en France , il faut systématiquement lapider un savoir faire ! En général …. Notre belle langue française se meurt, nos ballets, notre éducation, nos valeurs… À l’époque où nous protégeons les enfants ,mais quelle terrible erreur, les enfants sont en danger, le mauvais travail peut engendrer des blessures irréversibles et pourtant , ils aiment eux aussi apprendre, être guidés par des enseignants qui savent … et qui sont soucieux d’aller chercher le meilleur de chacun d’entre eux ! Ils méritent tous notre respect amateurs comme pré professionnels ! Ils méritent tous que nous leur donnions le meilleur ! Signez cette pétition et partagez , nous ne pouvons pas rester inactifs ! Professeurs,danseurs (ses) professionnels,directeurs( trices), Mobilisez vous ! Que les professeurs soient respectés également pour leur travail et pour les années d’investissement . Pour enseigner il faut un diplôme c’est comme ça pour tous les corps de métier ! https://lnkd.in/ewwt7Sny

On ne parle plus, dans les médias, de « retour » de l’uniforme pour qualifier l’expérience lancée par Gabriel Attal. Chacun commence à savoir que, dans les écoles publiques de France métropolitaine, les écoliers n’ont jamais été astreints au port de l’uniforme, ni même de la blouse. Il reste que cette initiative, au milieu d’autres éléments de langage et de marqueurs symboliques, sur le « retour » aux fondamentaux ou la « restauration » de la discipline, semble faire système, contribuant à dessiner un modèle scolaire ancien, érigé aujourd’hui en référence du débat public. L’historien Claude Lelièvre rappelle régulièrement à quel point l’image de l’école passée est un pur fantasme et n’a guère de fondements historiques. Pourtant, ce qu’on aime à présenter comme « la tradition de notre école » s’est pour de bon imposé comme un repère positif. Il n’en a pas toujours été ainsi. En menant une étude systématique de la presse nationale d’information générale, on voit que cette école traditionnelle n’était mentionnée dans les années 1960 que comme un repoussoir. Son progressif retour en grâce, à partir de 1968, est en fait une illustration très éclairante des limites de nos débats éducatifs. Sous l’effet de l’ébranlement provoqué par les événements de Mai-68, la stabilité, face aux craintes de déstabilisation, devient brutalement une valeur désirable. En 1984, l’invention du « républicanisme » par Chevènement joue sur une demande d’ordre, et se diffusera avec succès au cours des années suivantes aux thèmes de la sécurité et de l’immigration. Deux décennies plus tard, c’est à la droite que l’école traditionnelle fournit une base de refondation idéologique. De la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 à la fondation du parti Les Républicains en 2015, l’école devient un appui majeur d’un discours fondé désormais sur l’ordre et la tradition. Quel fut, au fond, le vrai moteur de cette réinvention couronnée de succès d’une école qui n’a pas vraiment existé ? On pourrait fort bien la mettre au rang des « mythologies » de Roland Barthes, qui nous rappelle fort opportunément que la fonction de ces mythes est avant tout d’essentialiser une structure sociale qui bénéficie à ceux qui les entretiennent. S’impose une confusion entre l'école mythique de J Ferry, le savoir et la République, comme si la remise en cause de l’une menaçait les deux autres. Confusion qui se fait au profit exclusif des personnalités médiatiques et intellectuelles qu’on a appelées « ceux qui aiment l’école » : ayant construit leur identité sur leur maîtrise de l’école à l’ancienne, ils ont continuellement attiré l’attention sur cette question en assurant l’encadrement intellectuel du débat dans la presse et l’édition. Il va de soi que, ce faisant, on relègue au second plan l’enjeu de l’invention d’une école capable de faire face aux défis des inégalités sociales, de l’explosion des cultures médiatiques ou de l’internationalisation des savoirs.

Voici une nouvelle publication sur le remarquable blog militant de l'association MeridiE, soutenu à bout de bras par Pierre VARLY et des praticiens de l'éducation. Il s'agit d'une réédition d'un texte de Jean-Claude Mantes, écrit en 2009, qui critique vertement l'approche par les compétences (l'APC) telle qu'elle est mise en œuvre an Afrique sub-saharienne. tel. Il dénonce un système qui s'auto-alimente, qui ne cible pas les problèmes réels de l'enseignement et des acquis scolaires an Afrique mais applique des recettes pédagogiques des pays les plus nantis à des contextes où ces recettes sont moins pertinentes. https://ow.ly/ZHE650RTUg9 Je ne suis pas d'accord avec la totalité des arguments énoncés, mais je trouve qu'il est utile d'offrir une caisse de résonance aux trop rares voix qui remettent en question la pensée unique, surtout quand le réquisitoire est aussi bien étayé. L'APC n'offre pas de solutions (et ne prend pas en compte) le faible taux d’accès à l’école, le décrochage et les performances en dessous de la moyenne internationale des systèmes africains qui en découle. Jean-Claude Mantes affirme qu'en Afrique les évaluations internationales (PASEC, SACMEQ) collectent des données utiles mais n’arrivent pas à déboucher sur le terrain où souvent on est dans des situations d’urgence.

[Formation des militant·es] L'utopie dans l’éducation, impasse ou voie d’avenir ? ➡️ Du 09/04/2024 au 12/04/2024 à Besançon,  une formation est proposée aux militant⋅es des Ceméa pour leur permettre de mieux identifier les principes qui les animent et de mieux interroger les propositions qu’il·elles font vivre. ➡️ Besançon et ses environs sont depuis très longtemps un berceau et une terre d’accueil de nombreux·euses théoricien·nes ou praticien·nes des idées de l’utopie (Fourrier, Proudhon, Ledoux, Hugo, Courbet, Lip....). Le propos de cette formation est de permettre d’éclairer le présent et l’avenir de la place des utopies dans l’éducation et dans les pratiques. 👉 En savoir plus : https://lnkd.in/ez9NcWA6

[Les actus ESR du 10/04/2024] Les titres du jour : 🤝 Régulation accrue de l’enseignement supérieur privé par la CDEFI 💶 Des finances pour les schémas DD&RSE dans les Universités 🌳 Des missions de service civique dédiées à l’écologie 🏃♂️ Culture et Sports à l’honneur ❓ Question du jour : Que pensez-vous des services civiques dédiés à l’écologie ? #BNEI #servicecivique #DD #RSE #Paris2024 Conférence des grandes écoles (CGE) CDEFI - Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

https://lnkd.in/dtiGBq-i Que s'est-il passé pour que l'école ne soit plus considérée comme un droit mais une obligation, synonyme de contraintes et de nombreuses années douloureuses pour beaucoup... Que s'est-il passé pour que tant de jeunes, d'enseignants, voire de chefs d'établissement jettent l'éponge, décrochent, abandonnent l'école ? Que s'est-il passé pour que l'école devienne non plus un lieu de formation mais un lieu de formatage ? Qu'est devenue l'École de la République dans une Institution où n'existe plus ni la liberté, ni l'égalité, ni la fraternité ? Ce n'est plus un fossé mais un immense cratère qui sépare les multiples directives ministérielles qui se succèdent et contribuent à élargir ce cratère, et la réalité du terrain que vivent les élèves, enseignants et chefs d'établissement au quotidien. L'heure est grave et il est grand temps de stopper le massacre. L'école doit être un lieu de vie où tous ses acteurs grandissent et s'épanouissent dans le respect de leurs singularités respectives. Alors redonnons de la vie et de la joie à nos écoles, à nos enfants, pour le bien de tous.

La confédération des fossoyeurs de l’Instruction publique qui contribua pendant des décennies à la grandeur de la France appelle à manifester. Son mot d’ordre est croquignolet : «  celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une école publique, laïque et émancipatrice à manifester pour l’école publique et pour dire non au choc des savoirs ». Où se cache l’école publique laïque et émancipatrice ? Ces officines d’essence communiste, gauchiste ou trotskiste couvrent les infiltrations opérées par les wokistes et les salafistes et en justifient les exigences. On l’observa lors du massacre du professeur Paty, de l’interdiction de l’abaya et on peut le vérifier avec la propagande qu’elles favorisent ou organisent dans de nombreux établissements, pour que soient satisfaites les revendications des minorités sexuelles radicalisées. Sans parler de la drogue et du déferlement migratoire. Quant aux savoirs, ces syndicats ont œuvré, avec les pédagogistes, à leur dilution progressive, qui a transformé l’école publique en fabrique de crétins, comme le dit si bien le sieur Brighelli. Il suffit de consulter les classements internationaux, de décortiquer les prestations de nombreux élèves lors des différents examens ou de compiler les réponses recueillies par de fréquents sondages pour mesurer l’ampleur de la catastrophe. Comment ces pseudo-défenseurs de l’enseignement pour tous expliquent-ils l’engouement actuel pour les établissements privés, notamment catholiques, même au sein des classes populaires ? Seule novation, leur « mouvement » se produit un samedi🤣🤣🤣