Post de Olivier COULY

Il faut protéger d’urgence ceux qui nous nourrissent #SoutienAuxProducteurs J-1 avant les JOURNÉES NATIONALES DE L’AGRICULTURE avec pour la 1ère fois les consommateurs comme parrains. L’occasion de rappeler encore à quel point il faut que les choses bougent rapidement et positivement pour les producteurs (ils disparaissent faute de revenus suffisants). Si on ne fait rien on va manquer de nourriture 🇫🇷 dans nos assiettes (et de nourriture tout court !). Cette nourriture à nos portes est un trésor qui ne doit plus disparaître. Durant ces 3 jours (7, 8 et 9 juin), vous allez pouvoir, si vous le souhaitez, aller à la rencontre des producteurs en visitant leurs fermes (la carte est en commentaire). N’hésitez pas à profiter de cette fête nationale de l’agriculture pour rencontrer ceux qui nous nourrissent. Ces moments sont toujours uniques et on comprend mieux en les rencontrant la valeur de ces piliers discrets de nos vies. Merci à tous ceux qui par leurs achats permettent à ces milliers de familles de vivre dignement de leur travail. Nous remettons Marc Fesneau Agnès Pannier-Runacher Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Gabriel Attal Emmanuel Macron en copie pour rappeler à quel point il est important face à ces enjeux d’en faire d’urgence une grande cause nationale ! Ils le méritent, ils bossent dur pour remplir nos assiettes et les protéger c’est nous protéger tous #SoutienAuxProducteurs #LePatronCestLeConso —- Extraits @France2 @BFMTV @LCI @SudRadio @France5 @CNews @M6 @Europe1 @C8 @FranceInfoTV « Puissiez-vous être entendu ! » (la phrase coupée à la fin de cette vidéo) Cette année nous avons essayé de le dire partout afin que les enjeux et les solutions soient connus de tous (n’hésitez pas à partager). Merci à tous les sociétaires de CQLP qui nous aident sur le terrain. —- Fonds de Soutien aux Producteurs C'est qui le Patron ?! La Marque du Consommateur Agridemain Marie BEROULLE MARTIAL DARBON Elsa Canot Léo Houdayer Anna Sollogoub Marie Roquette Raphaël Petit

#agriculture #maraichage #agroindustrie #gouvernement #grandedistribution Pour préserver et redévelopper une agriculture à taille humaine, locale, reconnue, justement rentable pour ses producteurs, si possible bio, saine pour les individus et pour la collectivité. Nous pouvons (devons) payer plus cher pour cela pour une grande majorité tout en aidant ceux qui n'ont pas la possibilité. Cela se fera au détriment d'autres choses certainement bien moins essentielles!

C'est vrai qu'en ce moment nos producteurs sont bloqués avec le gingembre et les poivrons français... Autant l'action est bonne, car oui qui ne dit rien consent, mais à un moment donné il faut pas non plus faire n'importe quoi. Les mecs sont des producteurs comme nous, ils exportent ce qu'on à pas actuellement, je vois pas où est le problème. Nous avons la solution juste à côté de nous : il faut faire un copié/collé du modèle Suisse, c'est aussi simple que ça. Mais c'est plus facile de distribuer des aides avec l'argent du contribuable de que de prendre des mesures concrète avec une refonte totale du système. https://lnkd.in/e3EeAF4a

Ce mercredi, nous avons envoyé une lettre au gouvernement afin de lui demander de s’impliquer urgemment dans la mobilisation collective que nous portons tous en tant que citoyens depuis des mois pour soutenir les producteurs. Faute de revenus suffisants, ceux qui nous nourrissent tous les jours disparaissent dans des proportions devenues intenables (27 exploitations disparaissent toutes les 24 heures en France) et, sans eux, aucun avenir durable n’est possible pour nous tous. Nous perdons, jour après jour, dans un silence assourdissant, cet accès si précieux à cette nourriture faite près de chez nous. Il faut que l’État fasse de cette urgence première (nous nourrir tous les jours) une grande cause nationale. Dans le contexte géopolitique actuel, nous ne pouvons plus parier sur de la nourriture venue du bout du monde pour remplir nos assiettes et celles de nos enfants. Comment être certains qu’elle arrivera jusqu’à nous ? Nous devons protéger en urgence ce trésor collectif qui représente un patrimoine vital pour chacun d’entre nous. Cette nourriture est sacrée, et les producteurs en France qui la produisent chaque jour doivent pouvoir vivre dignement de leur métier. À cette lettre, nous avons joint le manifeste publié récemment, qui fait état de l’urgence du côté des producteurs. Il montre aussi que des solutions existent. Le 15 octobre, les fabricants et distributeurs se sont engagés officiellement auprès de nous, les consommateurs, pour prendre le sujet à bras-le-corps à une échelle nationale et dans le cadre d’une union jamais vue auparavant. Nous espérons avoir une réponse rapide dans les prochains jours, car l’urgence est immense et les politiques ne peuvent pas rester à distance de ce combat vital qui nous engage tous. Nous vous tiendrons au courant et nous remercions tous, au nom des producteurs, pour votre soutien. #SoutienAuxProducteurs Michel Barnier, Annie Genevard, Emmanuel Macron, Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt Fonds de Soutien aux Producteurs

« ON EST DANS UNE ILLUSION DE SECURITE ALIMENTAIRE » Stéphane LINOU nous alerte. Il tire le signal d'alarme : 📢  « On s’est rendu complètement dépendants des autres territoires parce qu’on a abandonné une bonne partie des productions au niveau de nos propres territoires. On s’est progressivement transformé en EHPAD à ciel ouvert, dans le sens où nos territoires ont perdu leur autonomie : ils se sont rendus dépendants des flux. En fait, on est dans une illusion de sécurité alimentaire. » 📢 « On ne transforme plus les produits à côté des lieux où ils sont produits et on ne les consomme plus à côté des lieux où ils sont produits et transformés. Il y a des flux partout. » 📢 « On n’est plus dans les années 40, où avec l’exode lié à l’avancée allemande, il y a eu un retour dans les campagnes. Ce qui a alors permis d’amortir le choc, c’est qu’il y avait des fermes dans tout le territoire, qu’elles étaient toutes diversifiées et quasiment toutes autonomes. Et il y avait encore des liens entre les gens des campagnes et les gens des villes. C’est ce qui a permis de nourrir la France pendant l’occupation. Mais s’il arrivait la même chose maintenant, on crèverait de faim, parce que même nos exploitations agricoles ne sont plus autonomes pour elles-mêmes. » 📢 « En même temps on est devenu intolérants à la frustration et 98 % de notre assiette est composée d’aliments venant d’autres régions ou nations transportés par des camions. » En guise de solutions, il propose : 👉 Une juste rémunération des agriculteurs pour une agriculture régénérative 👉 Le lancement d’une BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense) alimentaire, soit un écosystème d’entreprises de la défense, fonctionnant en bonne partie à travers la commande publique. 👉 La création d’une sécurité sociale alimentaire et une planification territoriale Son interview : https://lnkd.in/eZaDDNwM #Sécuritéalimentaire #Greenzer #Agriculteurs #Agroécologie

Dans cette même vision, il serait intéressant de connaître, actuellement, les volumes de productions alimentaires locaux dans chaque état membre de l’UE, quelle est leur nature, à hauteur de quel % pourraient -ils assurer l’autosuffisance en repas équilibrés. Cela permettrait peut-être de distinguer les flux des produits super transformés et à l’opposé ce qui est nécessaire d’importer, avoir une carte géographique, un état des lieux concret

COMMENT ON FAIT ? Quel fils reprendra la ferme de ses parents sans avoir de quoi s’en sortir ? Il faut que ceux qui nourrissent les autres arrivent à se nourrir et à nourrir leurs familles. 👉🏻 Dans moins d’un mois, les 3 journées nationales annuelles dédiées à l’agriculture vont nous ramener à ces enjeux clé pour la suite (7,8 et 9 juin *). En fait il n’y aura pas de suite sereinement possible si nous ne disposons pas d’une nourriture durable, de qualité et en quantité suffisante à nos portes. Pour conserver et renforcer ce trésor vital pour nous tous, il n’y a qu’une chose à faire, il faut protéger ceux qui chaque jour travaillent dur pour apporter cette nourriture dans nos assiettes et dans celles de nos enfants. Nous essayons inlassablement de le rappeler et le meilleur message reste au final le succès bien visible de ce soutien que tous ensemble nous apportons aux producteurs grâce à nos achats solidaires (le seuil des 500 millions de produits solidaires a été franchi). Merci à tous car cette mobilisation aide financièrement mais aussi moralement beaucoup de familles partout en France en envoyant de plus un signal très fort à tous les acteurs du monde agroalimentaire. Cela permet de prendre conscience et de faire prendre conscience du pouvoir immense que nous avons en tant que consommateurs pour changer positivement les choses. Merci à tous #SoutienAuxProducteurs #LePatronCestLeConso —- * La quatrième édition des « Journées Nationales de l’Agriculture » qui se tiendra les 7, 8 et 9 juin 2024, s’articulera autour des questions de l’éducation à l’alimentation Cette année les consommateurs en sont les parrains et marraines via CQLP. Ce parrainage permet d’associer des milliers de consommateurs à des journées de reconnexion entre les producteurs et les citoyens dans la lignée de cette dynamique solidaire. Main dans la main avec eux, tout devient possible, n’hésitez pas à aller les rencontrer, c’est toujours merveilleux. Bonne journée à tous. cc Agridemain —- Extrait émission 6/9 @LCI Jean-Baptiste Boursier Fonds de Soutien aux Producteurs C'est qui le Patron ?! La Marque du Consommateur

Titre : combien ça coûte de se nourrir ? En 1960 : 34,6 % de nos dépensent servaient à nous nourrir 🍽 Aujourd'hui : 20,4 % de nos dépenses sont consacrées à notre alimentation Par mois, nous dépensons en moyenne 300 € par personne pour manger 3 600 € par personne et par an Avec un tel enjeu financier pour les foyers français, #AVIpur 2 Savoie s'engage au quotidien pour la bio sécurité des sites de productions agroalimentaires et tous les métiers de bouches pour la lutte contre les ravageurs en Savoie et Haute-Savoie🐭 Notre métier est de repousser à l'extérieur des bâtiments les espèces invasives qui s'attaquent à la nourriture des humains

[Pour une politique qui lie juste rémunération des agriculteurs et accès à une alimentation saine et choisie pour tous] Dans cette période de revendications du monde agricole, l’UGESS souhaite défendre l’action des épiceries sociales et solidaires et leur groupement pour une alimentation choisie, saine et durable. Celle-ci est impossible sans l’implication des agriculteurs sur notre territoire qui doivent pour cela vivre dignement de leur activité. La précarité explose aux deux bouts de la chaîne alimentaire. Les épiceries sociales et solidaires, chacune à leur échelle, soutiennent les producteurs en participant à des Projets Alimentaires Territoriaux, en dédiant une part de leurs approvisionnements auprès de producteurs locaux. C’est aussi le sens de l’action de l’UGESS via l’octroi du Crédit National des Épiceries Sociales (CNES) et du Fonds Mieux Manger pour Tous. Pour réduire durablement cette précarité, il nous semble essentiel de soutenir la mise en œuvre d’un droit à l’alimentation qui viendrait sanctuariser une exception alimentaire (en s’inspirant notamment du modèle de l’exception culturelle) et un budget alimentaire, qui face à l'explosion des dépenses contraintes, se réduit toujours plus. Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Ministère des Solidarités Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) France urbaine Collectif Nourrir Réseau Action Climat GESMIP Groupement des Epiceries Sociales et Solidaires d'Auvergne Rhône-Alpes (GESRA) GALAS : Groupement des Acteurs Locaux de l’Alimentation Solidaire CAPÉE Collectif des Epiceries Sociales et Solidaires d'Ile de France (CESS-IDF)

Il ne peut y avoir de reconnaissance d'un droit à l'alimentation sans soutien aux paysans qui partout en France travaillent pour nous nourrir dans le respect de la terre et de la biodiversité. Il est possible de lier juste rémunération et accès de tous à une alimentation choisie et saine. Pour cela, il nous faut faire des choix politiques ambitieux. C'est possible ! Mais est-ce réalisable dans le cadre d'une politique purement gestionnaire ?