Post de Simon KUSTER

La Semaine du Handicap, combinée aux Jeux Paralympiques, nous a offert une formidable opportunité de réfléchir et d'agir concrètement pour l’inclusion. Ces moments ont mis en lumière tout ce qu’il est possible de faire pour promouvoir l’accessibilité et valoriser les talents des personnes en situation de handicap. Baptiste Dreveton, chef de projet en innovation sociale, partage sa vision sur la manière de se mobiliser au quotidien pour cet enjeu essentiel. Car oui, inclure, c’est bien plus qu’un devoir : c’est une chance pour les entreprises, qui ont tout à gagner en s’ouvrant à des viviers de créativité et de compétences souvent sous-estimés. Et vous, quelles actions menez-vous pour avancer sur ce chemin de l’inclusion ? 💡✨. https://lnkd.in/eHPqjkhe

🎬 Nous étions 10 millions à regarder "Un p'tit truc en plus" au cinéma. ♿ Plus de 40 millions de téléspectateurs à suivre la cérémonie d'ouverture ainsi que les épreuves des Jeux Paralympiques. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes ! La France et le monde entier montrent un intérêt croissant pour les personnes en situation de handicap. Nous avons vu qu’elles peuvent être drôles, attachantes, mais aussi fortes et courageuses, avec une capacité d’adaptation et une résilience extraordinaire. Les athlètes paralympiques en sont un parfait exemple, inspirant des millions de personnes à travers leur parcours exceptionnel. Mais le saviez-vous ? En France, entre 2 et 9 millions de personnes sont en situation de handicap, et vous en faites peut-être partie, car 80% des handicaps sont dit « invisibles. » Malheureusement, en 2020, le taux de personnes reconnues comme travailleurs handicapés (RQTH) en emploi n’était que de 3,4%. Alors, est-ce que l'engouement autour du film "Un p'tit truc en plus" et des Jeux Paralympiques va mener à une meilleure inclusion des personnes avec une RQTH ? L'avenir nous le dira, et je suis convaincu que chacun d'entre nous peut contribuer à ce changement. Pour ma part, je suis fier de rejoindre Auxilia, une nouvelle chance, un ESRP (Etablissement et Service de Réadaptation Professionnelle), en tant que Chargé d'insertion professionnelle. Mon objectif est d'accompagner les personnes en situation de handicap dans leur reconversion et leur insertion professionnelle, pour leur permettre de trouver leur place dans un monde du travail plus inclusif. Vous aussi, vous souhaitez contribuer à l'inclusion des personnes en situation de handicap ? N'hésitez pas à me contacter pour élaborer ensemble des projets qui facilitent la reconversion et l'insertion professionnelle. #inclusion #handicap #AUXILIA #reconversion #RQTH #emploi #JeuxParalympiques #insertion

A l’occasion de la 28ème Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapés (hashtag #SEEPH2024) et trois mois après les jeux Paralympiques, où en est-on vraiment ? Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 nous ont émerveillés par des performances exceptionnelles, démontrant que les athlètes en situation de handicap étaient avant tout des athlètes, avec leurs lots de victoires et de défaites. Mais maintenant que les projecteurs se sont éteints, il est crucial de se rappeler que l’inclusion ne doit pas être un événement ponctuel ni se limiter à une semaine dédiée. Car si cette semaine a pour thématique « Handicap et parcours professionnel : Comment assurer une vraie égalité des chances ? », force est de constater que les chiffres sont têtus : 📉 37 ans après sa création, l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) de 6% des effectifs des entreprises de plus de 20 salariés, plafonne à 3,5 % dans le secteur privé 📉 Quand le taux d’emploi à fin 2023 est de 74% pour l’ensemble de la population, il n’est que de 45% pour les travailleurs handicapés (source Agefiph) 🔦 Une Semaine est un formidable levier pour sensibiliser et promouvoir la diversité au sein de nos organisations, encore faut-il que la transformation se fasse les 51 autres semaines. L’inclusion est un engagement de chaque jour, une culture à bâtir continuellement. Elle ne s’arrête pas au bout de cinq jours, ni même à la fin d’une campagne de communication. Un engagement, un système et une démarche. Inclure ne va pas de soi, parce que c’est reconnaître et accepter la différence, y voir sa complémentarité et sa valeur ajoutée propre. La sensibilisation et la communication, qui sont avant tout des outils de masse et de standardisation, ne suffiront jamais à répondre au véritable enjeu : l’individualisation. D’autant qu’il n’y a pas un mais des handicaps : ➡ moteur ➡ sensoriel ➡ psychique ➡ mental ➡ cognitif Qu’ils soient visibles ou non, tous ont leurs spécificités, leurs exigences d’adaptation, voire de compensation, et méritent une prise en compte particulière, pour garantir que chacun puisse s’épanouir pleinement dans son environnement de travail. Que faire alors pour que dans un an les constats ne soient pas les mêmes ? Il n’y a pas de solution miracle, mais un foisonnement d’initiatives qui se battent dans un immobilisme des mentalités. Au cœur de la RSE, l’inclusion du handicap passe inévitablement par des changements … et des choix : d’environnement de travail, de modèle managérial, de politique RH au service d’une marque employeur authentique, durablement et accueillante, … En commençant par choisir … de changer ! #rh #ressourceshumaines #handicap #inclusion #responsabilitesociale

Être vu•e et perçu•e comme les autres 🤝 Le sport est un puissant vecteur de transformation sociétale. Il permet de modifier profondément les perceptions que la société porte sur le handicap et les personnes handicapées. 🥇 Les compétitions sportives comme les Jeux Paralympiques mettent en lumière les talents et les performances d'athlètes handicapé·e·s. Cela contribue à modifier les stéréotypes en montrant une image positive du handicap 🤩 Mais ce n'est pas tout ! Cela contribue également à construire une société plus inclusive, qui participe directement à rendre plus accessibles les lieux de sports et de partages. 🥰 Par ailleurs, le sport permet aussi de mieux s'accepter et de mieux accepter son handicap. Il contribue à changer le regard que l'on pose sur soi. 🏆 Les réussites sportives, même modestes, peuvent renforcer l'estime de soi. Cela aide à se focaliser sur ce que l'on peut réaliser plutôt que sur les limitations perçues par son propre handicap. Chez Comme les Autres, notre ambition n’est pas de façonner les athlètes de demain, mais de contribuer au changement de regard sur le handicap, notamment à travers l’organisation d’activités en mixité handi-valide ! 💥 Alors si vous souhaitez changer le regard que vous portez sur le handicap et les personnes handicapées, en plus de vivre une aventure humaine inoubliable, contactez-nous via ➡️ contact@commelesautres.org 🔊 N'hésitez pas à partager ce post et à en parler autour de vous. C'est aussi un moyen de participer aux changements de société 😉 Michaël Jérémiasz | Vincent Descousse | Céline Brûlais #changeonslesregards #inclusion #handicapmoteur #accessibiliteuniverselle

Au moment où la flamme para olympique va s’éteindre sur des jeux totalement réussis, nous ne devons pas oublier que le chemin de l’inclusion est encore semé d’embûches pour des millions de personnes dont le handicap est invisible et notamment les personnes en situation de handicap psychique. Si le sport peut être un puissant levier pour l’insertion des personnes handicapées, le travail peut l’être aussi car il confère une reconnaissance sociale et améliore l’estime de soi. Encore faut il que les entreprises reconnaissent le potentiel des personnes handicapées. Recruter et accompagner ces profils dans toute leur diversité est un formidable levier de performance pour les entreprises et leurs managers. Selon l’Insee, 2,8 millions de personnes en âge de travailler ont soit un handicap, soit une perte d’autonomie. Or, seules 630 000 d’entre elles occupent un emploi. La prise en compte du handicap invisible dans le travail demeure donc le défi numéro un de l’inclusion. Puisse l’enthousiasme suscité par le sport à l’occasion des JO paralympiques inspirer les dirigeants d’entreprise à embaucher ou à maintenir en emploi des personnes handicapées notamment psychiques. Georges Bullion President de Messidor

Les Jeux Paralympiques sont terminés, mais l'inclusion continue... 💪 Dans mon expérience professionnelle, j'ai eu l'opportunité d'accompagner une personne en situation de handicap en entreprise. ➡️Recherche de matériel adapté, rencontres avec Cap Emploi, mise en place des équipements... Tant d'apprentissages pour moi ! 🎯 Quand je repense à cette expérience, deux choses me frappent encore aujourd'hui : 1️⃣ Tous les handicaps ne sont pas visibles, mais tous existent ! L'accompagnement doit être personnalisé. Pire, le handicap invisible est une double peine car la personne vit avec une réelle difficulté de santé, mais ses collègues ne la voient pas et peuvent donc la minimiser. L'absence de signes visibles pousse souvent les autres à croire que le problème n'existe pas, entraînant des jugements injustes. Parfois, la personne est perçue comme "fragile" ou "exagérant" ses douleurs, ce qui renforce son isolement. Sensibiliser et éduquer les équipes est essentiel pour créer un environnement de travail inclusif et respectueux. 2️⃣ Ce que nous avons mis en place pour ce collègue serait bénéfique pour tous ! En anticipant l'adaptation des lieux de travail, on pourrait même prévenir certains handicaps liés à l'âge. (Le canal carpien, la hernie discale, ça vous parle ?) La personne que j'ai eu la chance d'accompagner avait un emploi de bureau, le bureau réglable en hauteur, le support pour les bras, la souris et le clavier adaptés, le fauteuil ergonomique, et même les raccourcis informatiques pour simplifier la vie... tout cela est adaptable à chacun ! 👩💻👨💻 Le rôle du référent handicap est clair : "orienter, informer et accompagner les personnes en situation de handicap". Cette mission est obligatoire pour toutes les entreprises de plus de 250 salariés. Pourtant, trop d'entreprises n'ont qu'un nom sur un papier, voire aucun nom du tout ! 😤 Espérons que l'élan d'inclusion porté par les Jeux Paralympiques 🏅 inspire, dans les mois à venir, des débats dans les (ou avec vos) CSE, les CSSCT et des nominations réelles – avec la formation et le temps de disponibilité nécessaires !

A l’occasion de la 28ème Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapés (#SEEPH2024) et trois mois après les jeux Paralympiques, où en est-on vraiment ?   Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 nous ont émerveillés par des performances exceptionnelles, démontrant que les athlètes en situation de handicap étaient avant tout des athlètes, avec leurs lots de victoires et de défaites. Mais maintenant que les projecteurs se sont éteints, il est crucial de se rappeler que l’inclusion ne doit pas être un événement ponctuel ni se limiter à une semaine dédiée.   Car si cette semaine a pour thématique « Handicap et parcours professionnel : Comment assurer une vraie égalité des chances ? », force est de constater que les chiffres sont têtus : 📉 37 ans après sa création, l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) de 6% des effectifs des entreprises de plus de 20 salariés, plafonne à 3,5 % dans le secteur privé 📉 Quand le taux d’emploi à fin 2023 est de 74% pour l’ensemble de la population, il n’est que de 45% pour les travailleurs handicapés (source Agefiph)   🔦 Une Semaine est un formidable levier pour sensibiliser et promouvoir la diversité au sein de nos organisations, encore faut-il que la transformation se fasse les 51 autres semaines.   L’inclusion est un engagement de chaque jour, une culture à bâtir continuellement. Elle ne s’arrête pas au bout de cinq jours, ni même à la fin d’une campagne de communication.   Un engagement, un système et une démarche. Inclure ne va pas de soi, parce que c’est reconnaître et accepter la différence, y voir sa complémentarité et sa valeur ajoutée propre. La sensibilisation et la communication, qui sont avant tout des outils de masse et de standardisation, ne suffiront jamais à répondre au véritable enjeu : l’individualisation.   D’autant qu’il n’y a pas un mais des handicaps : ➡ moteur ➡ sensoriel ➡ psychique ➡ mental ➡ cognitif Qu’ils soient visibles ou non, tous ont leurs spécificités, leurs exigences d’adaptation, voire de compensation, et méritent une prise en compte particulière, pour garantir que chacun puisse s’épanouir pleinement dans son environnement de travail.   Que faire alors pour que dans un an les constats ne soient pas les mêmes ? Il n’y a pas de solution miracle, mais un foisonnement d’initiatives qui se battent dans un immobilisme des mentalités.   Au cœur de la RSE, l’inclusion du handicap passe inévitablement par des changements … et des choix : d’environnement de travail, de modèle managérial, de politique RH au service d’une marque employeur authentique, durablement et accueillante, … En commençant par choisir … de changer !   #rh #ressourceshumaines #handicap #inclusion #responsabilitesociale

Et lui, c'est quoi son handicap ? 🤔 C'est l'une des questions qui sera revenue souvent chez les téléspectateurs assidus et spectateurs des jeux paralympiques ces derniers jours. À chaque fois que vous vous êtes demandé avec surprise ce que cet.te athlète faisait là chez les "para" (pour les intimes), vous avez fait l'expérience du 𝗛𝗔𝗡𝗗𝗜𝗖𝗔𝗣 𝗜𝗡𝗩𝗜𝗦𝗜𝗕𝗟𝗘. 8️⃣0️⃣ % 𝗱𝗲𝘀 𝗵𝗮𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝗽𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗶𝗺𝗺é𝗱𝗶𝗮𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. Une sclérose en plaque, ça ne se voit pas. La drépanocytose, ça ne se voit pas. Un œil de verre, ça ne se voit pas. Une prothèse sous un pantalon, ça ne se voit pas non plus... Pour les personnes vivant avec un handicap invisible, les défis sont nombreux. Méconnaissance, dénigrement, déni... c'est souvent au sein de leurs propres familles qu'elles mènent leurs premiers combats. Et au travail, idem. Alors, toutes ces messes basses sur x ou y qui ❌ occupe la place réservée aux personnes en situation de handicap, alors qu'il / elle n'a "rien" ❌ "pétait" la forme hier, et ne réapparaîtra au bureau que dans 2 semaines, pâle et amaigri ❌ est trop lent et ne comprend vraiment rien 🙄 ...Toutes ces messes basses ne sont qu'inutiles médisances, voire de la méchanceté gratuite. ... La #bienveillance au travail c'est aussi accepter l'idée qu'on ne sait pas forcément tout sur tout le monde. La bienveillance, c'est s'astreindre à une chose : le #RESPECT de l'autre. Les Jeux paralympiques sont finis, mais l'#inclusion doit rester une priorité pour chacun d'entre nous. 🗨 🗣 Psst : les élus #CSE ont toute légitimité pour interroger l'employeur sur sa politique handicap dans l'#entreprise. Quelques RDV à ne pas manquer : 📝📌 Semaine européenne pour l'emploi des personnes en situation de handicap : 18 au 24 novembre 2024 📝📌La journée du Handicap : 03 décembre 2024 📝📌 La Nuit du Handicap, le 14 juin 2025 Et probablement d'autres RDV importants et manifestations ? Notez les en commentaire 📝 #handicap #handicapinvisible #bienveillanceautravail #bigbisou

Les Jeux Paralympiques viennent de s’achever, l’occasion pour moi de faire un petit post ici. Ça m’a fait chaud au coeur de voir des stades pleins et des records d’audience et du beau sport à regarder (voir la France battre l’Argentine en direct de son canapé 😌). Cela dit on nous a aussi pas mal répété que suite à ces jeux et cet engouement, c’est sûr « il va y avoir un changement de regard sur le handicap », et c’est LA phrase entendu partout: « Changer de regard ». Mais concrètement cela veut dire quoi? Est-ce que ça va déboucher sur un meilleur financement des sports para et adaptés? Plus de sponsors pour les clubs petits comme grands et les athlètes? Et dans la vie de tous les jours et plus particulièrement au travail (nous sommes sur LinkedIn) qu’est ce que cela va signifier? Le handicap reste encore, avec l’origine ethnique, la plus grande cause de discrimination au travail: - Discrimination à l’embauche (on veut bien recruter des personnes handicapées, diplômées évidement et à 38h/semaine sans aménagements); - Discrimination en poste quand l’entreprise refuse certains aménagements, ou que lesdits aménagements font grincer les dents de collègues pas toujours bienveillants; - Problèmes d’accessibilité; - Plafond de verre lorsque l’on monte dans les échelons hiérarchiques; - Un niveau de diplôme souvent moins élevé que la population générale, lié en partie aux manques d’adaptations pendant la scolarité (le sujet mériterait surement un post, voir même un livre à part entière). Résultat: Le taux d’employé(e)s avec une RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) en entreprise est de 3.5%, quand l’obligation légale est à 6% et le nombre de personnes handicapées de 12% en France. La RQTH est présentée comme un + sur un CV alors qu’elle est souvent un - (hors recrutements spécifiques), on peut constater une différence de discours entre les conseillers emploi et les retours des concernés. 2ème résultat: Un taux de chômage 2x plus élevé chez les personnes handies que chez les valides. Bien sûr il y a des contre-exemples et c’est important d’en avoir, la représentation compte, mais les exemples individuels masquent souvent cette réalité statistique. Je n’ai pas de solutions clés en main à proposer, les changements ne se feront pas juste à coup d’atelier de sensibilisation et ne seront pas « faciles »: - Une amélioration de l’accessibilité des bâtiments; - Une vraie politique anti-discrimination une fois en poste (et cela vaut pour tout type de discriminations) avec des actes plus que des paroles; - Un recrutement inclusif prenant en compte les adaptations aux contraintes du handicap; Mais surtout… - Une véritable volonté des politiques et des employeurs, au delà des coûts réels ou supposés. Pour peut-être ne plus jamais entendre « Ah non désolé ça va pas être possible ce genre d’aménagements, nous ne pourrons pas donner suite à votre candidature » ? #Inclusion #Handicap #Paralympiques #Emploi #Égalité #Entreprise

Comme de nombreux acteurs du monde du H, je suis attristé par l'absence, au sein du Gouvernement Barnier, d'un ministre en charge de la politique du handicap, de l’accessibilité et de l’inclusion. C'est une colère froide qui m'envahit. À croire que les paralympiques sont considérés comme le maître étalon de l'engagement de l'Etat français auprès des personnes en situation de handicap. C'est désormais fini, le handicap retombe dans l'anonymat. Et, ce n'est pas l'annonce, par le 1er ministre, de faire de la santé mentale une grande cause nationale que le grand soir va arriver. Car trop de questions restent, à ce jour, sans réponses, comme la question de l'Accessibilité. Les jeux Olympiques et paralympiques ont mis en lumière le retard que la France a accumulé dans cette accessibilité. Et la loi du 11 février 2005, dite pour l’égalité des droits et des chances, n’a malheureusement pas atteint ses objectifs.  Comme dans les domaines : Des Transports Que l’on soit en situation de handicap ou pas, qui n’a pas eu à affronter les escaliers d’une station de métro, de RER dans Paris intra-muros ? Ou dans d’autres territoires ? Souvenez vous de la galère de prendre les transports en commun avec une poussette, un chariot de courses ou un fauteuil roulant ? Combien d’entre nous ont dû renoncer à prendre les transports publics. Voire à renoncer tout cours à son déplacement ; Du logement Depuis l’évolution de la loi, avec ELAN, qui dispose que seul 20% des logements neufs devront être accessibles, nombre d’entre nous se retrouvent enfermer, emprisonner dans des logements inadaptés. Et pour lesquels la mise aux normes est au-delà de l’aménagement raisonnable tant pour les propriétaires privés que pour les bailleurs sociaux. Une nouvelle fois, nos politiques ont fait un choix court termiste, basé sur les sirènes d’un autre monde ; De l’éducation et des études supérieures Un sujet qui est l’arlésienne de la politique éducative, sociale de la France. Cette rentrée scolaire 2024-2025 a mis, une nouvelle fois en lumière les difficultés que les parents ont à scolariser leurs en enfants extraordina,ires au sein de l’école et plus largement au sein du milieu éducatif ordinaire. Manque AESH récurent, professeurs non formés ou absents, locaux éducatifs inadaptés, l’accès aux activités périscolaires difficiles. Quant aux études supérieures, seul 2% des enfants en situation de handicap accèdent au supérieur (source ministère de l’enseignement supérieur). De nombreux rapports ont souligné ce scandale, mais ils prennent la poussière dans une armoire des archives nationales ; De la santé et l’accès aux soins Sont des sujets qui n’ont pas toujours trouvé de réponses acceptables. Et, ce n’est pas avec un système de santé à l’agonie et des professionnels de santé épuisés et désabusés que cela va s’arranger...