Post de vebo

Quand on voit cette carte, on peut avoir 2 réactions : la 1ere, assez critique, la France n’est vraiment pas au niveau ! Ou la 2eme : quel sacré potentiel ! Et ce n’est pas un soucis de pognon, puisqu’il suffirait de basculer les économies de santé faites grâce au vélo, 4,8 milliards tout de même, on en aurait de quoi en faire des pistes cyclables ! Et comme un développement des infrastructures cyclables boostent l’utilisation du vélo, preuve à l’appui à paris, ça provoque des réactions en chaîne : + de pistes => + de vélos => + d’espace public => - de pollution sonore et atmosphérique Sans compter la partie économique : => + de pouvoir d’achat pour les cyclistes => + de commerces de proximité => + de création d’emplois pour l’industrie du vélo Alors on s’y met ?

Je ne peux que confirmer le ressenti - malheureusement! Heureusement, au niveau Suisse des mesures d'amélioration sont en cours :) N'empêche que dans le cadre des plans climatiques (et VitamiNE), j'invite l' Etat de Neuchâtel et la Ville de Neuchâtel de faire des efforts proactifs et exemplaires. Je pense que le problème vient du fait que les déplacements utilitaires à vélo (classique) se font à une vitesse 'intermédiaire' (20 à 30km/h). Donc 'trop lent' pour les automobilistes, 'trop rapide' pour les piétons (4-5 km/h). Des vrais itinéraires cyclables, continus, séparés et réservés aux deux roues avec une vitesse entre 15 et 40 km/h seraient souhaitable, voire nécessaire pour initier un changement. (- Je n'ai pas creusé le point au niveau des études, j'avoue) Depuis 20 ans je fais quasi chaque trajet pour aller au travail, au sport ou aux commissions à vélo. Je constate que sur les routes neuchâteloises plus de 50% des automobilistes me considèrent ne pas comme participant au trafic, mais comme un obstacle. Pas une semaine ne passe sans que je me fasse doubler à des endroits impossibles, serrer, couper la priorité ou encore pire, la route. Sur les pistes cyclables le long du lac en mode mixte ou le peu de passages au centre-ville où les vélos ne sont pas encore bannis, beaucoup de piétons semblent percevoir les cyclistes comme un danger (J'avoue, quelques moutons noirs le sont malheureusement! Mais serait-ce un effet à la cause? - Par manque de respect on ne respecte plus ?). Depuis un an des marquages appellent aux respect entre piétons, trottinettes et cyclistes dans les zones mixtes. Or, c'est bien beau, mais pas efficace du point de vue des vélos. Souvent, ces zones seraient assez large pour séparer les deux types de déplacement. Et cela serait à mon avis judicieux, étant donné la différence de vitesse et de but entre deux-roues (déplacement) et piétons (plutôt promener). - J'exclue bien sûr les zones mixtes à vocation de 'loisir' et ne pas à vocation de 'déplacement' (p. ex. bord du lac aux Jeunes Rives). Et même dans les zones marquées à priori comme zone cyclable, par exemple sur la Place du port, les piétons prennent toute la place dans mon vécu. Il faut sonner, freiner, contourner. C'est ok en mode loisir, mais pas cool en mode déplacement. Selon moi, un exemple particulier à Neuchâtel est aussi le passage derrière la Maladière faisant partie d'un itinéraire cyclable officiel. Lors d'une manifestation, le tronçon est simplement barré. Pas de déviation signalée ou prévue ?! Tout ces éléments laissent chez moi une impression de manque d'engagement et de volonté politique, d'un véritable concept pour promouvoir le déplacement à deux-roues de la part des autorités. Pour contrer les changements climatiques, la mobilité est un facteur clé. Et avec les intempéries du Val-de-Ruz, de Cressier, de la Chaux-de-Fonds et des inondations de 2021 et 2023 le canton a déjà eu un avant-goût (amère) qui devrait être motivation suffisante.

Le vélo est à l'agenda, et c'est historique. Je t'explique pourquoi. Un texte historique vient d'être adopté par la European Commission sur le vélo. Ville de Paris veut devenir une ville "cycliste" d'ici 2026 et voici les points clés qui devraient permettre à Anne Hidalgo Emmanuel Grégoire et David Belliard de le réaliser. ✨ Renforcer les politiques cyclistes : sécuriser, former et développer via la loi ✨ Apprendre et éduquer à faire du vélo et à rester en bonne santé ✨ Améliorer l'infrastructure (créer des autoroutes, des bornages, des voies sécurisées) ✨ Créer des entreprises championnes du vélo en Europe (de Cervélo à Upway en passant par Bib batteries par exemple) Il y aura beaucoup d'enjeux autour de ces évolutions, de la collecte de la donnée jusqu'à la sécurité et le respect et le politesse sur la route. Un grand pas franchi par la Commission et ses représentants Adina Valean Karima Delli Georges Gilkinet Paris, la "Nouvelle Amsterdam" - Vous y croyez ? Est-ce le pas à franchir vers moins de pollution et une population plus en forme ?? PFA - Plateforme automobile MOBILIANS InterMobility MEDEF Union Cycliste Internationale European Cyclists' Federation POLIS Network Fluctuo Vianova I/O https://lnkd.in/eza8S4vc

Depuis un peu plus de quarante ans, la médiocrité et la révolution en chausson se sont emparées de notre pays par truchement entre autre de discours dominants valorisant l'irrespect et l'incivilité. Je suis stupéfait de constater une nouvelle fois la niaiserie des élus (ou le déni parfois), face à cette donnée culturelle incontournable. Le respect du bien collectif, et d'autrui est aujourd'hui une valeur ignorée ou combattu par une large part de notre population. Les solutions de mobilité en prêt ne peuvent être que des échecs. Même les pays du nord de l'Europe qui on conservé ces valeurs ne proposent pas ce genre de solutions... Mieux vaut équiper la ville en infrastructure (pistes cyclables intelligemment tracées, écosystème d'entretien et réparation des vélos, équipements collectifs de gonflage et nettoyage, lieus de dépose sécurisés, etc...) pour cyclistes-citoyens propriétaires de vélos et respectueux des règles de circulation que ces solutions naïves destinées aux populations très civilisées Le faible espace disponible, comme à Paris, ne peut faciliter l'abandon hasardeux de cycles sur les trottoirs ou les chaussées de la ville, au risque d'incommoder les autres usagers de la rue. Le vélo en libre service n'est rien d'autre que le constat d'échec des politiques à s'engager dans un changement de société qui serait aussi un renoncement aux utopies déjà distillés comme un poison lent. Le réflexe pavlovien d'éduquer au risque de passer pour un "facho" doit être surmonté... car sans conscience du bien commun, aucune société ne sera plus durable

🚴♂️ Plus il y a de vélos, plus il y a de vélos ! 🚴♀️ Plus les cyclistes envahissent les routes, plus les villes et territoires sont motivés à développer des infrastructures adaptées. 🛣️✨ Ces nouveaux aménagements rendent la pratique du vélo encore plus sécurisée et efficace, incitant toujours plus de gens à adopter ce mode de transport. ✔️🌟 C'est un cercle vertueux : plus il y a de cyclistes, plus les infrastructures s'améliorent, et plus le nombre de cyclistes augmente ! 🚴♂️🚴♀️ Vous voulez faire partie du mouvement ? Montez en selle et contribuez à cette dynamique positive ! #Vélotaf #MobilitéDurable #Cyclisme #InfrastructuresCyclables #Geovelo #TransitionÉcologique

En France, entre l'automobiliste et la cycliste, c'est un peu le serpent qui se mord la queue et chacun accuse l'autre. Dans les faits : - Plus de 4 cyclistes sur 10 ne respectent pas les feux rouges - Près d'1 automobiliste sur 3 empiète sur les pistes cyclables. 𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁 : Seulement 6 Cyclistes sur 10 se sentent en sécurité sur la route (contre 8/10 en Europe, source Fondation Vinci Autoroute) Le Plan Vélo avait pour but de pacifier cette relation tumultueuse, de créer des voies plus sûres et de désengorger nos territoires. Avec cet abandon, c'est 250M€ par qui ne seront pas investis dans la sécurité des usagers et la fluidification de nos villes. Le vélo n’est pas seulement un sport ou un moyen de transport, c’est aussi un levier pour améliorer la santé publique, réduire la pollution et fluidifier les centres urbains. Cette décision risque d'accentuer notre retard en termes de mobilité douce avec nos voisins Allemands et Belges en particulier. La Fédération des Usagères et des usagers de la Bicyclette (FUB) a lancé une pétition à ce sujet (en commentaire). Avec la pratique du vélo qui ne fait que progresser et les villes qui ne se désemplissent pas, je crois que le débat est loin d'être terminé.

8 578 km parcourus en 1 mois ! 🤩 C’est la distance que l’ensemble de nos collaborateurs ont parcourue durant le challenge “Mai à vélo” organisé par Geovelo, nous encourageant à troquer nos voitures contre nos vélos. 🚲 Cette belle performance souligne les actions que nous mettons en place, pas seulement pour la journée mondiale de l’environnement, mais quotidiennement. Ce défi était une occasion pour certains de s’y mettre, pour d’autres une habitude déjà bien ancrée. Grâce à l'enthousiasme et à la participation de nos cyclistes, Le Fourgon se classe 25e sur 836 dans la catégorie moins de 500 salariés. 💪🏼 Selon l'impactco2.fr de l’ADEME, ces 8 578 km représentent une économie de 1 867 kg de CO2. Sachant que le secteur des transports est le principal émetteur de gaz à effet de serre avec 30% des émissions de CO2, ça donne vraiment envie de se mettre en selle, non ? 🚴 Un grand merci à la BRASSERIE DU PAYS FLAMAND pour avoir équipé notre top 10 avec de magnifiques maillots de cyclisme signés Anosteke L'Estaminet. 🙏🏼

Délaisser son véhicule pour le vélo... de la Rive-Sud à Montréal: un bel exemple à suivre! Quelle que soit la motivation qui nous incite un jour à privilégier le vélo pour se rendre au bureau ou à opter pour la marche pour effectuer nos courses plutôt que de choisir la voiture, cela représente un premier pas significatif. Le transport actif offre une multiplicité d'avantages, s'inscrivant notamment dans une perspective de santé, de préservation de l'environnement et de gestion financière éclairée. Opter pour des moyens de déplacement actifs revient ainsi à diminuer notre dépendance aux véhicules motorisés, à contribuer à la réduction de la pollution atmosphérique, à promouvoir un mode de vie empreint de santé et à atténuer les problèmes de congestion routière. Essayer ces alternatives, c'est souvent les adopter définitivement, tant elles se révèlent bénéfiques sur divers plans.

⭐ Dans le cadre d’un groupe de travail organisé par AGIR Transport, association française apportant aux collectivités une expertise en matière de transport public et de mobilité, Maéva Ambros, ing., M. Ing, a fait une intervention (par visioconférence) pour partager le cheminement du CERIU quant au développement de deux de ses guides : Guide d’auscultation des voies cyclables https://shorturl.at/abuOw et Guide de gestion de l’entretien des voies cyclables https://shorturl.at/U8aNq. Les discussions avec plus d’une vingtaine de participants ont été riches en apprentissages et ont notamment porté sur la sécurité des cyclistes, l’établissement des niveaux de service, ainsi que sur l’importance d’établir les coûts moyens d’entretien dès les premières phases de planification d’une voie cyclable. 🚲 Le besoin de sensibilisation des élus aux obligations d’entretien des réseaux est une préoccupation partagée autant par les collectivités françaises que québécoises. Une piste de réflexion qui a été soulevée par les deux organisations est d’appuyer sur la notion de risque en cas de manquement, qui pourrait augmenter avec la pratique du vélo, de plus en plus populaire.