4 000 postes supprimés : l’électrochoc Ford en Europe

4 000 postes supprimés : l’électrochoc Ford en Europe

Une transformation industrielle sous pression

Ford, géant historique de l’automobile, traverse une zone de turbulences en Europe. Face à des ventes de véhicules électriques (VE) décevantes et une concurrence chinoise féroce, la firme américaine a annoncé la suppression de 4 000 emplois d’ici 2027. Un choc pour les usines britanniques et allemandes, en particulier celle de Cologne, dédiée à la production d’un Explorer électrique qui peine à convaincre.

La fin du rêve électrique pour Ford ?

La transition vers l’électrique, promesse de jours meilleurs pour l’industrie automobile, se révèle plus complexe qu’anticipé. Les ventes de VE ont ralenti de 5,8 % dans l’Union européenne sur les neuf premiers mois de l’année. Cette stagnation frappe les grands constructeurs traditionnels comme Ford, mais aussi Volkswagen et Mercedes-Benz. Pour ces géants, la montée en puissance des marques chinoises, avec leurs modèles à prix compétitifs, ajoute une pression insoutenable.

Cologne : une usine symbole en sursis

L’usine de Cologne, récemment convertie pour accueillir la production électrique, devient un exemple des défis actuels. Avec une baisse de cadence prévue dès 2025, c’est un signal fort que les stratégies doivent être réajustées rapidement. Cette réduction touche directement l’Explorer électrique, un modèle censé incarner l’avenir de la marque sur le marché européen.

Une riposte globale dans un contexte tendu

Pour contrer cette crise, Ford cherche des alliances, interpelle les décideurs politiques et négocie avec les syndicats. En parallèle, la tension entre la Chine et l’Europe complique les efforts. Des surtaxes européennes sur les importations chinoises (jusqu’à 45 %) s’ajoutent à une guerre commerciale larvée, avec des représailles sur des produits emblématiques comme le brandy.

Quel avenir pour l’industrie ?

Cette situation illustre les fractures d’une industrie en pleine mutation. L’exemple de Ford n’est pas isolé : Volkswagen envisage même la fermeture de trois usines en Allemagne, un fait inédit en 87 ans d’histoire. La question qui se pose est claire : comment réconcilier la transition écologique avec les impératifs économiques et sociaux ?

Et vous ? Pensez-vous que les constructeurs historiques peuvent encore rivaliser avec la Chine ? Laissez vos avis !

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