🌍 4 tendances de management à piquer à l’étranger
Et si on regardait ce qui se fait de mieux en termes de management au-delà de nos frontières ? Sieste, épanouissement personnel, optimisation des tâches… Voici 4 tendances managériales repérées par notre rédaction, à piquer à nos voisins plus ou moins lointains !
😴 En Chine, faire la sieste pour plus de productivité
Pratiquée selon les principes du yin et du yang, la sieste a pour but de rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit. Elle est également inscrite dans l’article 43 de la Constitution chinoise, qui indique que « les travailleurs de la République populaire ont droit au repos ». Plus qu’une invitation à la détente, la sieste, encouragée par la médecine traditionnelle chinoise, permet de recharger ses batteries et est donc un booster de productivité. De nombreuses entreprises chinoises sont d’ailleurs équipées de salles de repos dédiées à ces micro-pauses quotidiennes, qui contribuent notamment à minimiser le stress et le manque de concentration.
Selon une étude de la NASA - National Aeronautics and Space Administration , la sieste augmenterait même la créativité et la productivité de 35 % et diminuerait les risques d’accidents du travail.
🦥 Au Danemark, adopter le slow management
Popularisé il y a une quinzaine d’années, le slow management – ou management lent – est toujours d’actualité, notamment au Danemark où les entreprises le pratiquent à tous les échelons. Derrière cette expression, un principe simple : ralentir au travail, et accompagner l’épanouissement des salariés dans le milieu professionnel. L’objectif est de les sensibiliser à prendre le temps nécessaire à la bonne réalisation de leurs projets et de respecter l’équilibre en vie personnelle et professionnelle. Cela passe par un ralentissement de la cadence de travail, une plus grande autonomie, une prise de décisions collective ou encore la prise en compte du bien-être des salariés. A la clé de ce type de management : éviter l’épuisement tout d’abord, améliorer les performances de l’entreprise en remettant l’humain et le collaboratif au cœur du réacteur ensuite, mais aussi répondre aux exigences d’une démarche RSE.
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⏱️ Aux Pays-Bas, travailler moins mais mieux
Les Pays-Bas sont particulièrement adeptes du work-life balance. Preuve en est, les Néerlandais sont les habitants d’Europe qui travaillent le moins en termes de volume horaire : environ 30 heures par semaine, notamment parce qu’ils sont nombreux à recourir à des contrats à temps partiel. En 2022, 42,2 % des employés étaient à temps partiel aux Pays-Bas, contre 16,6 % en France selon l’ Insee . Loin de ne concerner que les emplois précaires, le temps partiel est appliqué jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie et il n’est pas rare de voir des top managers ne pas travailler une journée par semaine. Ils montrent la voie de l’équilibre vie pro/vie perso à leurs collaborateurs et ont ainsi du temps pour exercer d’autres activités : familiales, sociales, sportives ou encore de formation.
🌸 Au Japon, gagner en efficacité avec la méthode des 5S
Rien de tel que la méthode des 5S pour améliorer son cadre de travail. Cette méthodologie tire son appellation de la première lettre de chacun des cinq verbes d’action japonais résumant les tâches essentielles à mener pour améliorer son environnement professionnel et gagner en efficacité : Seiri (trier), Seiton (ranger), Seiso (nettoyer), Seiketsu (maintenir l’ordre) et Shitsuke (être rigoureux). Mises bout à bout, ces étapes permettent d’améliorer les conditions de travail, de limiter les pertes de temps liées à un environnement mal organisé, d’augmenter l’efficacité personnelle et collective, de favoriser la concentration et d’augmenter la qualité des résultats. Originellement conçue pour optimiser l’organisation des ateliers de production, la méthode des 5S est de plus en plus utilisée dans les entreprises européennes.
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