Bien Etre au Travail : changer d'angle !
Changer d’angle !
La prise de conscience de notre intérêt collectif à ce que chacune et chacun ressente au mieux son travail au quotidien est en cours, et c’est tant mieux ! Ce qui agite les débatteurs et les agences qui proposent aux grandes enseignes de consacrer de gros budgets à des gadgets de bonheur éphémère, c’est de savoir que le bien-être sincère et profond des collaboratrices et collaborateurs ne se décrète pas. Il se construit, avec eux, dans le temps et le dialogue, et sans gros budget ! Dommage pour les séminaires hyper innovants et incentives démonstratives ! Ou plutôt tant mieux, pour celles et ceux qui poursuivent sincèrement l’objectif du mieux-être au travail, et pour les petites et moyennes structures qui ne pourront jamais s’offrir les services de consultants spécialisés ou financer des postes de C.H.O.
Alors, soyons pragmatiques, et factuels. Est-il plus rentable de s’occuper du bien-être de ses salariés ou de gérer leur mal-être ? Le constat, c’est que 90 % des consultants et experts santé au travail interviennent en curatif, quand il est bien tard ! Il faut alors trouver une solution rapide (et chère) ou montrer par une « action choc » que l’on a enfin pris conscience de l’enjeu ! Tout n’est pas à jeter, bien sûr, mais il est temps d’ancrer dans les esprits que c’est en faisant de la prévention que le Bien Etre au Travail est le plus pertinent et productif. Les salariés peuvent et veulent donner le meilleur d’eux-mêmes (notre nature est faite ainsi) mais nous avons besoin de nous sentir responsabilisés, reconnus, encouragés et accompagnés. Donc d’abord, écoutés.
La question n’est plus de savoir si la démarche doit être engagée par le patron ou par les salariés. Là où tout va bien, elle a été construite conjointement, pas à pas, entretenue et ajustée au fil du temps par des mesures régulières, des feed-back organisés, et des célébrations des résultats obtenus. Nous sommes tous concernés : tous C.H.O. !
Or les chiffres alarmants de l’absentéisme et des burnouts continuent de progresser alors qu’on est tous conscients des enjeux. Les médias résument cela à un baby-foot et quelques massages ou apéros ! Nous devons changer d’angle de vue, et d’attaque !
Faisons un RESET sur nos logiciels Gestion du temps et Relationnel : Intégrons dans nos plannings du temps et de l’attention : à nous-mêmes et à ses collègues. On n’apprécie jamais aussi bien nos forces et talents que quand ils sont reconnus par nos pairs. Les fruits de ces temps d’échanges réguliers sont des petits pas vers une meilleure compréhension, des procédures adaptées et comprises, des solutions apportées par ceux qui réalisent autant que par ceux qui conçoivent, des perspectives partagées. Nous savons tous que les contraintes liées à tout changement ne sont jamais aussi bien acceptées et respectées que quand on a été concerné par la réflexion et les décisions ! Elles fonctionnent alors parce qu’elles sont « maison » et « sur mesure ». Elles ne sont plus une réponse urgente à une situation difficile ou grave ; elles sont prévention, positives et évolutives.
A ceux qui freinent parce que « ce temps d’échanges, c’est aussi de l’argent », nous rappelons que : « C’est quand ça va que l’on a encore le temps et les moyens de préparer l’avenir. Quand il y a le feu, c’est trop tard… ! ».
A la rencontre d’organisations petites ou grandes, publiques et privées, depuis près de 10 ans, j’ai recensé les 150 Bonnes Pratiques qui ont amélioré sensiblement les conditions et les ressentis au travail des employés, tout autant que les résultats des organisations (la symétrie des attentions !). Ma proposition n’est en aucun cas de vous suggérer d’y puiser des solutions à reproduire à l’identique, car elles sont souvent originales et spécifiques. Ma suggestion est d’y piocher des pistes, des perspectives, de l’énergie et des preuves, car le Bien Etre au Travail, ça marche !
Gilles ANDRÉ
Organisateur des Journées Professionnelles pour le Bien Etre au Travail depuis 2012.
Auteur de « Tous Gagnants : 150 Bonnes Pratiques pour passer de l’intention à l’Action ! »
Chef d'équipe chez Blédina
5 ansLe ressenti du bien être au travail dépend de notre personnalité, de notre éducation, de notre historique, de nos émotions. Quand on est en face de personne égoïste, carriériste, sans emphatie, ou simplement des personnes qui ont souffert, elles ne comprendront pas votre mal être au travail, car vous ne serez pas en phase avec votre eux. Est qu'il existe des solutions? Bien sûr, et tout le monde les connaît, il y a tellement de livre sur ce sujet. Maintenant, ou commence la prise de conscience ? Peu être chez soi, à la maison, avec ses proches. Bonne journée
MK DE / Physiothérapeute / PREVENTION
6 ansEn effet , c est la prévention primaire qui est essentielle bien en amont des souffrances physiques et psychologiques au travail ..... Pour cela , il existe des tests physiques : le Score GMC individuel permet d évaluer les risques de chacun à présenter des TMS .....A faire en entreprise , et suivi d un programme sur mesure pour chaque personne , renforcée par un travail de groupe au moins hebdomadaire dans l entreprise ....
En adéquation avec vous André. Il faut absolument prendre le bien-être dans sa globalité en intégrant ça dans la QVT et penser à la Prévention Primaire. La prévention tertiaire, type massage n'est pas à proscrire mais elle ne doit pas être l'unique solution. J'aime aussi cette idée de responsabilisation commune car pour moi c'est la clé! Ne pas oublier aussi l'importance pour chacun de trouver un sens au travail pour bien se sentir pendant les 8 heures ou plus qu'on y consacre par jour.
Accompagner avec des outils des arts du TAO, astrologie chinoise (BAZI 八宅 ) et numérologie taoïste (Jiu Gong Ming Li 九宫命理)), pour trouver des clés afin d'avancer dans la clarté et agir en conscience.
6 ansJe suis à 200% d accord avec votre propos très complet sur le sujet. S il fallait retenir 2 thematiques : prévention (rappelons nous il vaut mieux prévenir que guérir), nous sommes tous des C.H.O (attention je n ai rien contre ce rôle qui se développe mais elle peut amener à de responsabiliser et je préfère l'approche qui associe tout le monde a la démarche de #QVT).
Glochebulle ZX28X
6 ansBien-être au travail : arrondir les angles après les avoir identifiés.