720 minutes avec Véronique

 Je vois Véronique, au loin, entrer dans le café.

Je reconnais sa démarche énergique et engagée, ses mouvements amples et aériens.

Elle s’approche. Elle me souhaite une belle année et enchaîne tout de suite sur son année 2023…. «une année de ouf» !

Alors elle se confie, elle parle, elle rit. Il y a aussi des silences et des yeux, parfois encore plus brillants.

- Qu’est-ce qui t’a donné envie de te faire accompagner ? 

Quand je t’ai contactée, j’avais reçu deux signaux assez forts qui me disaient que je n’étais pas sur la bonne voie : un burn out et une période d’essai non validée. Je me suis dit : je vais changer le cours des choses et pour cela, il va me falloir un guide…

J’avais contacté plusieurs cabinets parisiens et c’est ma diététicienne qui m’a parlé de toi. Quand je t’ai eue au téléphone, je me suis dit : c’est elle !

Je l’ai senti, j’ai fait confiance à mon intuition qui me disait que tu étais la bonne personne. Lors de notre premier contact au téléphone, je me suis sentie détendue tout d’un coup... C’étaient tes mots, la façon que tu avais de présenter l’accompagnement.

Tu n’avais pas une approche commerciale… et ça m’a plu ! 😉

- Si tu devais rebaptiser le bilan de compétences en fonction de ce que tu as vécu, comment le nommerais-tu ?  

Je parlerais de la finalité, c’est-à-dire « l’épanouissement ».

L’expression « bilan de compétences » ne reflète pas ce que nous avons fait ensemble car elle laisse penser qu’en fonction de ce qu’on sait faire…. le coach nous oriente vers un métier ou un projet. Ce serait mettre en parenthèse nos valeurs, nos racines…

Quand je pense à ce que ce bilan a permis, je parlerais du « 1er jour du reste de ma vie ».

  - Si tu devais illustrer le parcours par un petit moment particulier, quel serait-il ? 

L’arbre de vie, sans hésiter car pour moi c’était l’exercice fondateur. J’avais de vraies réserves car la bonne élève que je suis s’est dit : je ne sais pas dessiner.

Puis à la fin je me suis dit « je peux vraiment changer cette vie » parce que j’ai des rêves, des racines et des personnes qui me soutiennent.

Quand j’ai un coup de mou, je regarde mon arbre ! Pour moi, c’est un repère, un doudou.

- Qu’est-ce que ce parcours a rendu possible pour toi ? 

J’ai beaucoup déconstruit. Je me suis rendu compte que j’étais très conditionnée par mon parcours : grande école de commerce, diplôme d’expert-comptable, plusieurs années dans un grand cabinet d’audit…. Je pensais que la finalité de la vie professionnelle c’était de faire carrière et d’atteindre la direction d’une entreprise.

J’ai déconstruit ça pour me rendre compte que j’avais besoin d’autre chose. Aujourd’hui je gagne peut-être moins mais je suis beaucoup plus épanouie !

Plus concrètement, j’ai monté ma boîte, je suis devenue conseillère en investissement financier et patiente experte. 2023, c’était professionnellement une année de ouf ! J’ai lancé mon cahier des rêves en 2022 pour prendre note de ce que j’allais réaliser petit à petit, je n’en reviens pas en ce début d’année 2024 !

- Quel conseil donnerais-tu à une personne qui hésite à se lancer sur ce chemin ?

 Je lui dirais de croire en la personne en face d’elle  !

On hésite souvent à prendre le temps de s’interroger sur sa vie professionnelle et de voir ce qui la rend épanouissante, on réserve souvent ça à sa vie personnelle…

 C’est là-dessus que j’aimerais clôturer ce moment d’échange, c’est que le bilan de compétences va plus loin qu’un debrief de notre vie professionnelle, il permet de s’interroger sur notre personne et ce qui est épanouissant pour nous. C’est là toute sa valeur !