Alexandre Malsch (Meltygroup) : « Nous travaillons main dans la main avec nos investisseurs »
Après un tour de table à 10,5 millions d'euros en novembre dernier, Melty vient de battre un nouveau record d’audience avec 1,6 million de visiteurs uniques en un jour (04/04/2016). Entretien avec Alexandre Malsch, président et cofondateur de la galaxie Melty.
Décideurs. En novembre dernier, Meltygroup a levé 10,5 millions d’euros. Quels sont vos objectifs pour les prochaines années ?
Alexandre Malsch. Cette levée va servir à accélérer la production et la diffusion des nouveaux contenus sur l’ensemble des canaux plébiscités par les jeunes (sites, applications, vidéos et live sur les nouveaux réseaux sociaux). Mais surtout, nous souhaitons poursuivre notre développement international, en accélérant le développement des territoires à fort potentiel comme l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Décideurs. Comment est réparti le capital de l’entreprise ?
A. M. Aujourd’hui les parts des fondateurs sont davantage diluées, mais tout se passe pour le mieux avec les investisseurs. Le conseil d’administration et le board travaillent main dans la main pour élaborer les meilleurs produits qui soient.
Décideurs. Quelle est la difficulté la plus significative à laquelle vous faites face ?
A. M. Lever des sous, c’est pénible car ce n’est pas ma spécialité. Nous sommes ingénieurs de formation, donc nous avons une bonne culture produit, mais il faut développer une culture commerciale.
Décideurs. Lever des fonds n'est-il pas plus simple aujourd’hui ?
A. M. Pas vraiment. De par notre taille, nous inspirons davantage confiance, c’est vrai. Mais aujourd’hui, nos besoins ont grandi et nous sommes désormais structurés pour lever de plus grosses sommes. Le niveau d’exigence est monté d’un cran et finalement l’exercice n’est pas plus simple qu’à nos débuts.
Décideurs. Vous considérez-vous toujours comme une start-up ?
A. M. Bien sûr. Nous innovons sans cesse. Cette année, nous avons lancé un nouveau média dédié aux contenus viraux sur le divertissement, Tyramisu. Il y a aussi le projet live-cast, soutenu financièrement et technologiquement par les fonds Digital News Initiative de Google. Une version bêta est prévue pour mai 2016.
Propos recueillis par Hania Ait-TaLeb