Armé du salut, ou comment boucler une intrusion inopinée : par inadvertance.

Armé du salut, ou comment boucler une intrusion inopinée : par inadvertance.


« Pascal, une partie à trois entre Anne-Sophie Lapix et Caroline Roux pour Castaner ; Vincent Bolloré récupérant Sonia Mabrouk et Florence Belkacem ? »


Marc-Olivier Tricard raccompagné à sa voiture (française) par un Gonzague Lafitte de Rocancourt remonté à bloc, avant de grimper dans l’auto, il se retourne vers son ami et dit : « nous qui avons été si longtemps dans les services, elles en ont défilé à l’Élysée !

-         Le voilà parti, s’exclama Gonzague.

-         Avec plusieurs coups de retard sur la compétition, susurra Mercedes Labruyère venue apporter sa fraîcheur après un entretien aussi dense comme son patron et elle ; l’avaient arrangé pour « quelque peu » impressionner le convive du jour.

-         J’ai été approché et ce à plusieurs reprises par ce Seth Parkson, il a comme qui dirait : une dent contre vous continua Mercedes, remontant les marches les amenant à leurs bureaux respectifs.

-         Venez m’en parler, il n’y aura plus personne pour nous déranger. »



Mercedes avait un temps pensé qu’avouer connaître ce londonien était le caillou dans la chaussure dont son prétendant Owen pouvait se passer dans la bataille rangée qu’ils mènent, Nolwenn Atropia et lui pour obtenir l’extrême onction du « Vieux Sage » qui le répète à qui veut l’entre : est en passe de céder son fauteuil de patron de la Financière Mauriac !


Mercedes portait ce jour-là, l’une de ses tenues sobres et foncées avec une jolie chemise et un foulard fleuri, des talons hauts, cheveux détachés ; mais assez moulantes, quelques boutons ouverts qui a sans doute prêté à confusion comme l’indiqua aussitôt Gonzague à son entrée prétextant lui, ne plus faire attention !


Gonzague demandait un nom de code pour cette opération, Mercedes en quelques secondes lui soumit : « Partners & Associates », étant elle-même responsable de la constitution de ce fonds qui en interne est directement appelé le « Plan Retraite » argumentant que si cela venait à sortir il aurait fort à parier que personne n’y croira alors que tout le monde chez la Financière Mauriac va en effet appartenir à l’actionnariat d’Orabank Financial Corporation dans cette stratégie d’appropriation de la marque d’Oragroup Orabank depuis la Bourse de New-York où la Financière Mauriac a pour slogan : « a Corporate & Investment banking group ».


Gonzague en profita également pour relayer les informations qui viennent de lui parvenir sur les participations nouvelles que cette opération pourrait dégager, pour eux, chez certains concurrents qu’il pourrait absorber, pensant certainement à cet instant-là, la Financière des Orchidées se disait Mercedes l’écoutant attentivement persuadée qu’il avait raison de tout risquer sur cette affaire se voyant à la tête d’une institution du secteur bancaire.



Au diable Owen !



Edgar de Lacoussinière était en fait dans le véhicule de Marc-Olivier, aux vitres teintées, conduites par Pascal ; son chauffeur !

-         « Tu l’as trouvé comment le vieux ? »

-         « Trop sûr de lui et de son attrape-tout. »

-         « C’est une négociation que nous devrions mener ensemble ; lui comme moi ne pouvons prétendre accroître la croissance de la cible sans dépenser moins du tiers du montant de la vente ; je n’aime pas à ce titre son caprice qui est même s’il s’en cache le cadeau de mariage d’Owen mais j’apprécie guère l’arrogance de ce Seth Parkson qui si mes informations sont bonnes, est déjà en ménage avec Atropia. »



Les deux hommes riant tandis qu’ils s’éloignaient du siège de la Financière Mauriac.



De l’autre côté de la Capitale, dans une suite d’un palace parisien, le service en chambre se succède, le seau à champagne jamais vide, le lit légèrement défait ; Seth Parkson et Nolwenn Atropia sont sur le point de s’étriper : Nolwenn lui disant qu’elle avait effectivement reçu la visite de Lacoussinière à son domicile pour lui remettre lui-même son nouveau contrat de Vice-Présidente de la Financière des Orchidées, « vous vous êtes trouvée un allié naturel qui va vous téléporter dans un bureau londonien croiser les jambes devant tel ou tel gouverneur de banques centrales, réfléchissez-y !

-         Et si c’était vrai, tu renierais ce que nous avons vécu ? répliqua Seth.

-         Bien entendu, il y a une banque de la place qui m’a contactée, vu le nombre d’intéressés d’habitude par notre réorganisation de capital j’ai moi-même été étonné d’entendre parler de propositions

-         Vous voulez emprunter pour vous faire rembourser par l’acquisition de notre cible commune, ce n’est pas un peu tiré par les cheveux tout ça ? renchérit Seth sur un ton moqueur.

-         C’est bien pour ça que tu aimerais détenir MES actions ! rétorqua aussitôt Nolwenn.

-         Ma minorité de blocage et le toilettage de Londres donneront un nouveau départ à votre petite boite, éliminer les têtes dures et enrichir de belles créatures comme vous, toujours récalcitrante ? se plaignit Seth.

-         Oh que oui et curieuse de rencontrer votre adversaire masqué.

-         Soit, je prends congés de vous, chère Madame »

Et les tourtereaux se séparèrent dans la suite vers des chambres donnant chacune sur des portes différentes !



S’étant donc donné rendez-vous à la Financière des Orchidées, Luíz Arnandez, Mélodie Floutet, Nolwenn Atropia et Marc-Olivier Tricard ; le politicien de commencer : « qui du problème Parkson ? Il faudrait le tenir le plus éloigné que possible de nos biens !

-         Nolwenn Atropia : n’y comptez pas trop, j’ai eu bien du mal à le faire moi-même.

-         Marc-Olivier Tricard : qui vous résiste ?

-         Nolwenn Atropia : Gonzague, avant Owen !

Mélodie de la regarder froidement.

-         Mélodie : est-elle obligée d’être là avec nous, parmi nous ?

-         Luíz Arnandez : oui Madame, sur un plan purement procédural ; nous devons la laisser étudier toutes les options à sa disposition avant que les autres associés ne signent (de chez Financière Mauriac), par rapport à l’investissement dont je vous parlais.

-         Mélodie : ben voyons, elle sera aussi avec nous en Afrique ?

-         Edgar : que si elle accepte mon offre, une fusion de la Financière Mauriac avec votre humble serviteur.

-         Luíz : avec cette entreprise en reconstruction, vous n’aurez pas la presse qui se demande si c’est vous à l’initiative !

 

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