B comme « Bonheur »

C’est l’histoire d’une responsable qui voulait retrouver de l’efficacité dans son poste. Car qui dit satisfaction, dit bien-être. Ce sujet tombe à pic, c’est la journée internationale du Bonheur ! Et ce n’est pas le Covid19 qui m’empêchera d’aborder des sujets positifs, au contraire. Nouveau mantra des entreprises, la Qualité de Vie au Travail (QVT) et le bien-être sont dans l’air du temps. Du moins, ils reviendront dans l’air du temps lorsque les mesures de télétravail et d’isolement seront levées. Et moi, même confinée, ça me rend heureuse d’en parler.

Une histoire d’organisation oubliée et d’une fâcheuse routine

Et si vous pouviez redonner du sens à vos collaborateurs ? Partager avec eux l’envie de mieux agir. Ensemble. En confiance. Tels des acteurs heureux de la performance collective ! Tentant, non ? Certains grands groupes ont créé un poste de Chief Happiness Officer en interne : un Responsable du bonheur dans l’entreprise ! Concept assez génial, mais avant d’en arriver là, vous pouvez aussi envisager de faire coacher un collaborateur en mal d’épanouissement.

Je reprends ma petite histoire, celle de Valérie, responsable relation client dans une société de gestion d’abonnements de magazines. Dans un contexte toujours plus exigeant, où le rythme des journées s’intensifie, notre collaboratrice avait tendance à s’éparpiller. Bien sûr, les managers de Valérie souhaitaient qu’elle absorbe la même charge de travail que ses collègues. Performance. Derrière ce grand mot ? Le sens. Et finalement, le plaisir retrouvé.

La clé réside dans ce petit mot. Quatre lettres pleines de « sens ». Bien loin de la posture de donneur d’ordres, un manager ou un chef d’entreprise est là pour permettre à ses équipes d’avancer dans la bonne direction en leur procurant qualité de vie au travail et motivation.

Une histoire de sens retrouvé et de bonheur décuplé

Pourquoi s’intéresse-t-on plus qu’avant au bonheur de nos employés ? Effet de mode, effet placebo ou effets démontrés ? C’est prouvé, la performance au sens large – prospection, ventes, opérations marketing, recrutement, cohésion d’équipe, résultats… – est plus simple à obtenir si vos collaborateurs se considèrent comme heureux à leur poste, s’ils sont embarqués vers un Sens commun qui fait sens pour eux.

Une étude d’Harvard/MIT menée en 2018 indique que le bonheur au travail rend 31% plus productif. Un salarié heureux est aussi 2 fois moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus loyal à son entreprise et beaucoup plus créatif. Reprenons l’histoire de Valérie, qui a bénéficié de cinq séances de coaching pour se transformer et atteindre des objectifs motivants :

-         Mieux gérer ses priorités

-         Améliorer sa gestion des émotions (et s’en servir pour combattre la procrastination)

-         Développer son estime d’elle-même pour retrouver motivation et autonomie

Le bonheur n’était pas un objectif en soi, mais vous avez là la recette implicite de Valérie pour retrouver du bien-être au travail !

Je le dis souvent : les yeux sont mal faits, ils voient bien dehors mais pas à l’intérieur, il est donc difficile de comprendre ce qui se passe « là-dedans » parfois… Nous n’avons jamais autant entendu parler d’ennui des tâches, de burn-out, de robotisation… la souffrance psychique est une réalité. L’entreprise d’aujourd’hui donne trop souvent naissance à des employés démotivés, désengagés, voire épuisés.

Et si la clé était le management agile… vous en ai-je déjà parlé ?

C’est une réponse à bien des problématiques stratégiques et organisationnelles. L’agilité comportementale permet de réconcilier performance et bonheur. Pourvu qu’elle soit centrée sur l’humain, sur les collaborateurs. Chacun peut devenir un acteur épanoui de la performance globale. Aujourd’hui, Valérie ne remet plus certaines tâches au lendemain ; elle a gagné 2 à 3 heures de travail au quotidien. C’est énorme et cela a fait plusieurs heureux : elle-même, mais aussi ses collègues et sa responsable, qui ont repris confiance.

Et en attendant de meilleurs jours, portez-vous bien !